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Titre : | On a l'âge de sa glie! (2017) |
Auteurs : | Michel Simonneau |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (86, Mars 2017) |
Article en page(s) : | p. 14 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Cerveau ; Neurobiologie |
Mots-clés: | Cellules épendymogliales ; Vieillissement cognitif |
Résumé : |
Avec l'âge, les petits oublis se multiplient : l'endroit où l'on a mis ses clés, le rendez-vous chez le médecin Comment expliquer le déclin des facultés cognitives ? Étonnamment, le nombre de neurones ne diminue pas beaucoup lors du vieillissement normal. Les chercheurs ont alors ciblé un autre suspect : les cellules gliales. Longtemps considérées comme un simple soutien pour les neurones, ces cellules sont en réalité essentielles aux fonctions cognitives les plus évoluées. Elles jouent ainsi un rôle clé dans l'apprentissage et la mémoire, via leur implication dans la plasticité synaptique (la capacité de l'encéphale à reconfigurer ses connexions). D'où l'idée qu'un cerveau qui vieillit, c'est un cerveau dont les cellules gliales se dégradent. Pour explorer cette hypothèse, Lilach Soreq, du University College de Londres, et ses collègues ont utilisé un outil remarquable : des banques de cerveaux post-mortem, récemment mises en place. Ces banques fournissent des sortes de clichés instantanés de l'encéphale au moment de la mort. Les chercheurs ont ainsi analysé les cerveaux de 480 personnes âgées de 16 à 106 ans. Grâce à des techniques sophistiquées, ils ont comptabilisé les cellules gliales et déterminé les gènes qui y étaient exprimés. Ils ont découvert que le nombre d'oligodendrocytes un type particulier de cellules gliales diminue avec l'âge dans le cortex frontal, impliqué dans la mémoire à court terme. Or ces cellules produisent la myéline, une gaine graisseuse qui entoure les fibres nerveuses et assure leur bon fonctionnement. Leur raréfaction pourrait donc contribuer à la baisse des performances cognitives. Mais le résultat le plus marquant concerne la microglie, un autre type de cellules gliales qui jouent le rôle de soldats du système immunitaire et sont soupçonnées de provoquer des inflammations nuisibles lors du vieillissement. Les chercheurs ont découvert que l'expression d'un certain nombre de gènes varie avec le temps dans ces cellules. La façon dont ces variations affectent le fonctionnement de la microglie reste à déterminer, mais leur traçage est déjà assez précis pour prédire l'âge du sujet à partir de cette « carte d'identité cellulaire ». |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Cerveau & psycho. 86 | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
CerPsy 2017 P 86 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |