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Titre : | Notre cerveau a-t-il besoin de viande ? (2017) |
Auteurs : | Sujata Gupta |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (84, Janvier 2017) |
Article en page(s) : | p. 71-74 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Cerveau ; Neurobiologie ; Viande |
Mots-clés: | Besoins nutritifs |
Résumé : |
Il y a de cela 6 millions d'années, les primates ont commencé à quitter les forêts tropicales en direction des savanes. Contrairement à aujourd'hui, ces vastes espaces étaient humides et produisaient d'amples rations de fruits et de végétaux comestibles tout au long de l'année. Mais il y a environ 3 millions d'années, le climat a changé. Les savanes se sont desséchées et leur abondance de ressources alimentaires s'est tarie. De nombreuses espèces de mammifères, y compris certains primates, se sont éteintes, pendant que d'autres s'adaptaient. Les archéologues qui travaillent aujourd'hui sur des sites en Éthiopie ont découvert des restes d'animaux remontant à presque 2,6 millions d'années. Les marques de coupures visibles sur leurs os sont presque certainement des signes de découpe, selon le paléoanthropologue Manuel Dominguez-Rodrigo de l'université Complutense de Madrid. Seuls deux types de primates ont survécu à cette catastrophe climatique, précise ce chercheur. Il y eut d'un côté ceux qui se spécialisèrent dans la consommation de végétaux, de l'autre ceux qui devinrent carnivores. Les carnivores ont développé un plus gros cerveau. Ils sont devenus ce que nous sommes. Pour construire et entretenir un cerveau plus complexe, nos ancêtres ont utilisé des ingrédients que l'on trouve principalement dans la viande, dont le fer, le zinc, la vitamine B12 et les acides gras. Même si les plantes contiennent une bonne partie de ces nutriments, ceux-ci s'y trouvent dans des quantités bien inférieures et souvent sous une forme que les humains ne peuvent pas utiliser telle quelle. Par exemple, la viande rouge est riche en fer dérivé de l'hémoglobine, qui est plus facilement absorbé que la forme non hème présente dans les haricots ou les légumes à feuilles. De plus, des composés connus sous le nom de phytates se lient au fer dans les plantes, ce qui rend ce dernier inexploitable par le corps. Résultat de tout cela : la viande est une source de fer diététique bien plus riche que n'importe quel aliment végétal . « Il faut manger une quantité énorme d'épinards pour obtenir l'apport en fer d'un steak », illustre ainsi Christopher Golden, écologue et épidémiologue à l'université Harvard, à Cambridge, dans le Massachusetts. Les implications de cette donnée pour la santé cognitive sont cruciales. Il existe un lien clair mais sous-estimé entre viande et pensée, selon Charlotte Neumann, pédiatre à l'université de Californie à Los Angeles, qui a étudié la consommation de viande en Afrique et en Inde au cours des trois dernières décennies. Les carences en micronutriments présents dans la viande ont été associées à des troubles cérébraux, notamment... |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-notre-cerveau-a-t-il-besoin-de-viande-37907.php |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Cerveau & psycho. 84 | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
CerPsy 2017 P 84 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |