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Titre : | Le groupe, un antidote à la dépression (2016) |
Auteurs : | Tegan Cruwys ; Alexander Haslam ; Geneviève Dingle |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (83, Décembre 2016) |
Article en page(s) : | p. 84-87 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Dépression ; Groupe ; Interaction sociale ; Psychologie ; Relation ; Suicide ; Thérapeutique |
Mots-clés: | Maladies mentales |
Résumé : |
Rappelez-vous tous les matins où vous avez dû vous forcer à sortir du lit. Vos pensées tournaient en boucle autour d'un examen raté, d'une soirée à laquelle vous n'étiez pas invité ou d'un emploi que vous n'aviez pas réussi à décrocher. Et bien, quand on est cliniquement déprimé, tous les matins ressemblent à ceux-là, en pire. Rien de ce que l'on appréciait auparavant n'a plus de sens et l'on n'a aucune envie de faire les efforts nécessaires pour sortir de cette torpeur par exemple en allant courir ou en appelant un ami. La dépression est une cause majeure d'invalidité à travers le monde, selon l'oms. En moyenne, une personne sur cinq connaît un épisode dépressif dans sa vie. Le risque est plus élevé chez les femmes, les jeunes adultes, les membres des communautés défavorisées ou les habitants des pays en voie de développement. La tristesse est parfois si oppressante qu'elle pousse à délaisser son travail ou sa famille, d'où des répercussions sur l'entourage et un coût important pour la société. Les limites des traitements classiques Comment lutter contre cette pathologie ? Dans la plupart des cas, l'association américaine de psychiatrie recommande de commencer par une double prise en charge : médicamenteuse et psychothérapeutique. Ce traitement a une certaine efficacité, mais aussi plusieurs limites. D'abord, les antidépresseurs ont des effets secondaires somnolence, dysfonctionnements sexuels, prise de poids qui poussent de nombreux patients à les interrompre prématurément. Ensuite, le traitement est inefficace dans près de un tiers des cas. Enfin, même quand il fonctionne, il protège mal des rechutes, qui touchent 80 % des patients. En moyenne, ceux-ci en subissent quatre au cours de leur vie. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Cerveau & psycho. 83 | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
CerPsy 2016 P 83 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |