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Titre : | Mieux voir en s'entraînant (2016) |
Auteurs : | Karl Anders Ericsson ; Robert Pool |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (83, Décembre 2016) |
Article en page(s) : | p. 30-34 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Cerveau ; Perception ; Rééducation et réadaptation ; Vue |
Mots-clés: | Entraînement ; Presbytie ; Lunettes correctrices |
Résumé : |
Marc a 50 ans et depuis quelque temps déjà il n'arrive plus à lire son journal ou un roman sans ses lunettes. Il s'y habitue peu ou prou, mais sa presbytie évoluera inévitablement, plus ou moins vite. Comme celle de millions de personnes. Ce que Marc ignore, c'est qu'il lui serait possible de gagner plusieurs années de lecture précise et d'une bonne vision des détails de près en entraînant son cerveau. C'est ce qu'a montré en 2012 une équipe de chercheurs israéliens. Cette découverte, en montrant que l'il n'est pas le seul organe à déterminer la précision de ce que nous voyons, a renouvelé notre approche des troubles de la vue. Et pour bien la comprendre, il faut retracer l'histoire des découvertes sur les capacités d'adaptation du cerveau. On a longtemps cru que les connexions du cerveau d'un adulte, une fois établies, restaient à peu près immuables. Tout au plus consentait-on à admettre que de petits ajustements occasionnels étaient possibles lorsqu'une personne apprenait quelque chose de nouveau, mais on imaginait que le cerveau se limitait alors essentiellement à renforcer certaines connexions et à en affaiblir d'autres. Pour le reste, les scientifiques partaient du point de vue que la structure de base du cerveau et de ses différents réseaux de neurones restait dans l'état où ils avaient été. À cela s'ajouta, dans l'esprit de certains scientifiques, la conviction que les différences de capacités individuelles étaient dues à des branchements particuliers dictés par le patrimoine génétique, et que les apprentissages étaient surtout un moyen d'exploiter le potentiel génétique de chacun. On a ainsi souvent comparé le cerveau à un ordinateur : lors de nos apprentissages, nous téléchargerions des données ou installerions de nouveaux logiciels ou applications qui nous doteraient de capacités nouvelles. Mais dans le fond, nos performances seraient toujours déterminées par des contraintes comme le nombre de bytes de la « mémoire vive » de l'ordinateur cérébral (la ram, pour les informaticiens) ou la puissance du processeur, la cpu Les capacités d'adaptation du corps, en comparaison, devenaient de plus en plus apparentes. Mon exemple favori est celui des pompes ou appuis faciaux : un homme entre 20 et 30 ans peut, s'il est en bonne condition physique, en réaliser 40 ou 50 ; s'il atteint le nombre de 100, il pourra probablement faire impression auprès de ses amis et gagner quelques paris. Où se situerait, à votre avis, son record potentiel ? Vers 500, ou 1 000 ? En 1980, le Japonais Minoru Yoshida en a fait 10 507 sans interruption. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (2)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Cerveau & psycho. 83 | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
CerPsy 2016 P 83 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |