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Titre : | Le sommeil qui guérit (2016) |
Auteurs : | Robert Stickgold |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (80, Septembre 2016) |
Article en page(s) : | p. 40-46 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Sommeil ; Thérapeutique ; Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil |
Résumé : |
Ai-je vraiment besoin de dormir ? » Cette question, on me la pose à chacun de mes séminaires à travers le monde. Et ma réponse, invariablement, est sans équivoque : « Oui, tout le monde a besoin de dormir. » Au même titre que la faim, la soif ou le désir sexuel, le sommeil est une nécessité physiologique universelle : nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir. Mais les bénéfices réels de cet état d'inconscience prolongée font l'objet de nombreuses spéculations au sein de la communauté scientifique. Devant notre incapacité à répondre clairement à cette question, Allan Rechtschaffen, un des plus grands spécialistes mondiaux du sommeil, répondait avec humour en 1978 : « Si le sommeil n'est pas une fonction vitale de l'organisme, il représente alors la plus grande erreur que l'évolution ait jamais commise. » Et John Allan Hobson, neuropsychiatre américain et chercheur, plaisantait lui aussi dans les années 1990 en rétorquant que l'unique fonction du sommeil était sans doute de guérir précisément notre manque de sommeil. Cependant, depuis une vingtaine d'années, les études scientifiques ont levé partiellement le voile quant à la nécessité de dormir. Loin de se limiter à une unique fonction biologique, le sommeil garantit le fonctionnement optimal d'une multitude de processus physiologiques : l'activité du système de défense immunitaire et l'équilibre hormonal de l'organisme, la santé émotionnelle et psychique, les apprentissages, les processus de mémorisation, ou encore l'élimination des déchets du cerveau. Aucun de ces mécanismes ne « s'arrête » en l'absence de sommeil, mais ce dernier semble les améliorer, sans pour autant être totalement nécessaire. Toutefois, une privation de plusieurs mois de sommeil conduit irrémédiablement à la mort. Ironie du sort : c'est aujourd'hui, alors que les découvertes insistent sur la nécessité d'une bonne nuit pour le fonctionnement optimal du corps et de l'esprit, que les gens passent le moins de temps dans les bras de Morphée. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Cerveau & psycho. 80 | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |