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Titre : | Condamnée à jouir (2016) |
Auteurs : | Cat Bohannon, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (73, Janvier 2016) |
Article en page(s) : | p. 26-30 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Douleur ; Maladies de l'appareil génital féminin ; Orgasme ; Sexualité ; Thérapeutique |
Mots-clés: | Dysfonctionnements sexuels psychogènes |
Résumé : |
Sally habitait une petite ville nichée dans des collines du Texas. Une bourgade paisible peuplée de classes moyennes, le genre d'endroit où vous n'avez pas à fermer votre porte puisque vous connaissez tous vos voisins. Un jour, son mari l'emmène faire un tour à moto. Lors d'une accélération, elle tombe en arrière. Bilan : compression de plusieurs disques vertébraux, fracture du coccyx, poignet cassé en trois points. « C'est sûr, je me suis pas mal fichue en l'air », reconnaît-elle. Après plusieurs opérations chirurgicales, des médicaments et de la kinésithérapie, sa colonne vertébrale commence à se rétablir. Son état général s'améliore. Certes, elle ressent une perpétuelle envie d'uriner, mais les médecins se veulent rassurants. C'est alors que le ciel lui tombe sur la tête. Sally se met à éprouver une excitation sexuelle incontrôlable et quasi-permanente. Elle ne le sait pas encore, mais elle est atteinte du syndrome d'excitation génitale persistante (SEGP, en anglais persistent genital arousal disorder, PGAD), aussi nommé syndrome génital sans repos (restless genital syndrome, ReGS ou RGS). Ce trouble touche des milliers de femmes et d'hommes dans le monde. Les patients qui en sont atteints ressentent une excitation sexuelle de tous les instants, douloureuse, indépendante de toute stimulation ou émotion sexuelle, qui n'a donc rien à voir avec l'addiction au sexe ou un désir sexuel conscient. Bien qu'il puisse provoquer une souffrance psychologique avec risque suicidaire , ce syndrome reflète probablement un dysfonctionnement du système nerveux périphérique de la région du bassin. Stimulés par une certaine combinaison de traumatismes, de médicaments et de changements hormonaux, les nerfs pelviens envoient des vagues de signaux perturbateurs au cerveau. Le patient ressent par exemple le besoin de se masturber douze heures d'affilée. Ou il est pris de fourmillements et de picotements constants dans l'entrejambe. Un orgasme se déclenche parce que son jean l'effleure d'une certaine façon lors d'une balade au supermarché. Il faut alors renoncer au supermarché et au jean. En un mot, la vie devient un enfer. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
CerPsy 2016 P 73 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |