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Titre : | Testostérone : lhormone des justiciers (2016) |
Auteurs : | Christophe Eisenegger, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (73, Janvier 2016) |
Article en page(s) : | p. 15-18 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Agressivité ; Comportement ; Hormones ; Hormones sexuelles stéroïdiennes ; Testostérone |
Résumé : |
Muscles d'acier, mâchoire carrée, forte pilosité et attitude dominatrice : le portrait du mâle testostéroné se reconnaît à des kilomètres. Dans l'esprit du grand public, le simple mot testostérone fait ressurgir une litanie de clichés sur l'agressivité, le désir sexuel, la violence et le machisme. Cette association ne date pas d'hier : dans les années 1970, les médias inaugurèrent le terme « d'empoisonnement à la testostérone » pour qualifier certains comportements machistes, agressifs et dominateurs dans le milieu du show-business l'expression est d'ailleurs due à l'acteur américain Alan Alda, apparu notamment dans la série médicale Mash.
Cette analogie tient-elle vraiment la route ? Sur le strict plan biologique, la testostérone est l'hormone sexuelle mâle par excellence, qui participe notamment au développement de la masse musculaire et de la pilosité (voir l'illustration page suivante). En toute rigueur, elle est produite par l'organisme des hommes comme par celui des femmes, même si les premiers en sécrètent dix fois plus en raison de l'activité des testicules plus précisément des cellules de Leydig. Chez les femmes, elle provient en partie des ovaires et en partie de la glande corticosurrénale, située au-dessus des reins. Elle s'infiltre dans le cerveau via la circulation sanguine, en traversant le fin réseau de capillaires, qui trie la plupart des substances qui y pénètrent. Quels sont ses effets sur le comportement ? Certains d'entre eux corroborent les clichés sur l'agressivité : des recherches sur l'animal ont notamment montré que les individus possédant les plus forts taux de testostérone agressent davantage leurs congénères, notamment dans les conflits liés au territoire, au rang social ou à l'accès aux partenaires sexuelles. Des hamsters se montrent ainsi d'autant plus agressifs envers un congénère introduit dans leur cage que leur niveau de testostérone sanguin est élevé. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
CerPsy 2016 P 73 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |