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Titre : | Soigner Parkinson grâce aux cellules souches (2015) |
Auteurs : | Lydia Denworth |
Type de document : | Article |
Dans : | Cerveau & psycho (69, Mai-Juin 2015) |
Article en page(s) : | p. 67-73 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Cellules souches ; Maladie de Parkinson ; Thérapeutique |
Mots-clés: | Neurones |
Résumé : |
Quand le neurochirurgien Ivar Mendez souhaite donner un aperçu de ses travaux sur la maladie de Parkinson, il montre souvent une vidéo d'un homme au regard fixe, immobile sur son siège. Cet homme, de toute évidence, a du mal à exécuter quelques commandes simples : ouvrir la main, la refermer, quitter sa chaise sans prendre appui de ses bras, lui est impossible. Et lorsqu'il marche, c'est avec avec une raideur et une lenteur qui rappellent immanquablement les signes caractéristiques de la maladie de Parkinson, cette pathologie neurodégénérative qui affecte environ 1,5 pour cent de la population après 65 ans. Et puis la vidéo fait un bond en avant dans le temps : le même homme y apparaît huit ans après avoir reçu dans le cerveau une transplantation de cellules dopaminergiques prélevées sur un ftus dans le service du docteur Mendez, à l'Université de Saskatchewan au Canada. Ces neurones, localisés dans une région appelée substance noire, et qui contrôlent nos mouvements grâce à un neurotransmetteur nommé dopamine, sont les premiers à mourir dans la maladie de Parkinson. L'homme a vieilli, mais son énergie et son entrain sont celles d'un individu bien plus jeune. Lorsqu'on lui demande de faire les mêmes gestes, il lève les bras avec fluidité, tend les doigts et les replie rapidement et sans peine. Les bras croisés sur sa poitrine, il se lève avec aisance de sa chaise et se met à déambuler dans la pièce. Miracle, ou véritable avancée thérapeutique ? Les travaux d'Ivar Mendez pourraient être le déclic dont avait besoin la recherche sur la maladie de Parkinson. La transplantation de neurones a depuis peu franchi un cap grâce à l'utilisation de cellules souches, ces cellules capables de se multiplier sans fin et de donner naissance aux neurones si précieux pour les Parkinsoniens, les neurones à dopamine. Jusqu'a présent, le seul inconvénient des cellules souches était la difficulté à les obtenir. Il fallait les prélever sur des ftus avortés, ou sur des embryons (le stade précédant le foetus). D'où les difficultés éthiques et légales liées à l'utilisation des cellules souches. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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CerPsy 2015 P 69 | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |