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Titre : | Prévalence de la polyarthrite rhumatoïde aux Antilles françaises : résultats de létude EPPPRA en Martinique (2018) |
Auteurs : | Lauren Brunier-Agot, Auteur ; Marie Bleterry, Auteur ; Sylvie Merle, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du rhumatisme (Vol. 85, n°4, Juin 2018) |
Article en page(s) : | pp.346-352 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Épidémiologie ; Polyarthrite rhumatoide ; Prévalence |
Résumé : |
Objectifs Des études ont relevé une fréquence moins élevée de la polyarthrite rhumatoïde (PR) dans la population africaine. Il nexiste cependant aucune donnée précise concernant la population dorigine afro-caribéenne. Le projet EPPPRA est une étude épidémiologique prospective visant à définir la prévalence et les caractéristiques cliniques de la PR aux Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe, Guyane française). Méthodes EPPPRA regroupe lensemble des rhumatologues exerçant aux Antilles françaises auxquels il a été proposé dinclure pendant une période dun an tous les patients ayant un diagnostic clinique de PR. Nous rapportons ici les résultats obtenus en Martinique. Résultats Daprès les résultats de lEPPPRA, la prévalence globale de la PR standardisée selon lâge (population mondiale de référence) est estimée à 0,10 % [IC 95 % : 0,09 % à 0,11 %] en Martinique avec une nette prédominance féminine (88,1 %) et 93,1 % des patients auto-déclarés dorigine ethnique afro-caribéenne. Lâge moyen au moment du diagnostic était de 49,6+16,0 ans. Dans la majorité des cas, les sujets remplissaient au moins 4 critères (94,4 %) de la classification 1987 de lAmerican College of Rheumatology (ACR) et obtenaient un minimum de 6 points (78,2 %) selon la classification 2010 de lACR/European League Against Rheumatism (EULAR). Un taux élevé de séropositivité a été retrouvé (84,2 %). Malgré le retentissement fonctionnel observé chez 40,5 % des patients, la maladie était faiblement active chez 71,4 % dentre eux. Le traitement le plus courant était le Methotrexate (73 %), suivi des biothérapies (24,4 %). De nombreux patients (68,6 %) ont également bénéficié dune corticothérapie. Les facteurs de risque cardiovasculaire très fréquents contrastaient avec une consommation de tabac particulièrement basse (8,7 %). Conclusion Ce travail met en évidence la faible prévalence standardisée de la PR observée dans une population française dorigine afro-caribéenne et en souligne les caractéristiques spécifiques (forte prédominance féminine, taux de séropositivité élevé, faible consommation de tabac). Malgré la facilité daccès aux soins de santé et aux biothérapies, la PR est dévolution destructrice au retentissement fonctionnel invalidant dans environ la moitié des cas de cette étude. |
Accès : | Article disponible sur EM-Premium via le proxy de la HE Vinci |
Disponible en ligne : | Non |