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Titre : | Croyances et représentations des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de la goutte : le « fusil nocturne » (2018) |
Auteurs : | Landry Missounga, Auteur ; Emeline Gracia Mouendou-Mouloungui, Auteur ; Josaphat Iba-Ba, Auteur ; Ingrid Rosalie Nseng-Nseng-Ondo, Auteur ; Maria Inès Carina Nziengui-Madjinou, Auteur ; Doris Mwenpindi-Malékou, Auteur ; Jean-Baptiste Moussavou-Kombila, Auteur ; Jean Bruno Boguikouma, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du rhumatisme (Vol. 85, n°3, Mai 2018) |
Article en page(s) : | pp.251-254 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Goutte ; Polyarthrite rhumatoide |
Résumé : |
Objectifs Déterminer le profil et les proportions de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de goutte, mettant en cause un sortilège appelé « fusil nocturne » au Gabon. Rechercher pourquoi les patients le rendaient responsables de leur rhumatisme. Méthodes Étude prospective par interview face à face aux patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et daccès de goutte inaugurale (critères ACR/EULAR 2010 et 2015 respectivement) en consultations de rhumatologie au CHU de Libreville (Gabon) sur six ans. Chaque patient devait répondre à la question : « pensez-vous que votre maladie soit liée à un fusil nocturne et pourquoi » ? Lâge, le sexe, le niveau dinstruction, les addictions, le recours aux traitements traditionnels et les causes alléguées étaient les paramètres étudiés. Résultats et conclusion Cent parmi 102 patients (98 %) atteints de PR et 57 sur 379 goutteux (15 %) avec accès de goutte, soit 157 parmi 481 patients (32,6 %) incriminaient le « fusil nocturne ». Leur moyenne dâge était de 49+13,3 et 56+10,8 ans dans la PR et dans la goutte avec un sex ratio de 0,2 et 4,7 respectivement. Les patients avaient un niveau dinstruction scolaire supérieur dans 114 cas (72,6 %), recouru aux tradithérapeutes dans 140 cas (89,2 %). Les causes alléguées du « fusil nocturne » étaient une jalousie par un proche de la famille (n =62 ; 39,5 %), par un collègue de travail (n =50 ; 31,8 %), léchec des traitements antérieurs (n =25, 16 %). Il importe de tenir compte du « fusil nocturne » dans léducation thérapeutique des patients atteints de PR et de la goutte au Gabon. |
Accès : | Article disponible sur EM-Premium via le proxy de la HE Vinci |
Disponible en ligne : | Non |