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Titre : | Impact de la syndesmophytose lombaire sur la santé osseuse mesurée par la densité minérale osseuse (DMO) et lindice de texture osseuse (TBS) chez des hommes atteints de spondyloarthrite axiale (2018) |
Auteurs : | Laura Wildberger, Auteur ; Vladimira Boyadzhieva, Auteur ; Didier Hans, Auteur ; Nikolay Stoilov, Auteur ; Rasho Rashkov, Auteur ; Bérengère Aubry-Rozier, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du rhumatisme (Vol. 85, n°2, Mars 2018) |
Article en page(s) : | pp.173-177 |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Spondylarthrite |
Résumé : |
Introduction Lincidence de lostéoporose et le risque de fractures vertébrales pathologiques sont plus élevés chez les patients atteints de spondyloarthrite (SpA). Lévaluation de la densité osseuse par absorptiométrie à rayons X biphotonique (DXA) a montré ses limites dans la prédiction du risque fracturaire, déjà connu dans cette population. Il semblerait que la présence de syndesmophytes lombaires conduise à une sur-estimation de la densité minérale osseuse (DMO) au rachis. Le trabecular bone score (TBS) est un nouveau paramètre de texture fortement corrélé à létat structurel de la microarchitecture osseuse. Selon de précédentes études, le TBS est modérément affecté par larthrose et pourrait donc être un facteur prédictif du risque de fracture bien meilleur que la DMO au rachis. Le but de notre étude a été dévaluer une population masculine atteinte de SpA par la DMO et le TBS et de définir limpact de la syndesmophytose lombaire. Méthode Deux cohortes de patients de sexe masculin (Lausanne, Sofia) atteints de SpA et dont on a mesuré les paramètres cliniques et osseux (DMO au col fémoral et au rachis total+TBS du rachis), ont été regroupées. Nous avons comparé les résultats de la DMO et du TBS en ce qui concerne la présence/labsence de syndesmophytes. Résultats Notre étude portait sur 51 hommes (29 ayant des syndesmophytes lombaires (L1 à L4, ≥1), 22 sans syndesmophytes), qui remplissaient les critères de lESSG (European Spondyloarthropathy Study Group) et de lASAS (Assessment of SpondyloArthritis International Society). Lâge moyen était de 52,18 ans (aucune différence entre les 2 groupes) et lindice de masse corporelle (IMC) moyen de 27,47kg/m2 (29,12+0,67 dans le groupe avec syndesmophytes et 25,30+0,81 dans le groupe sans, p =0,0006). La population globale avait un T-score DMO moyen au rachis de −0,55+1,54, un T-score moyen au col fémoral de −1,20+0,95 et un TBS moyen du rachis lombaire de 1,26+0,13. Si lon considère la présence ou labsence de syndesmophytes, le T-score DMO moyen au rachis était respectivement de −0,07+1,63 et −1,18+1,16 (p =0,009 et 0,250 avant et après ajustement sur lIMC), le T-score moyen au col fémoral de −1,37+0,93 et −0,97+0,94 (p =0,14 et 0,03 avant et après ajustement sur lIMC) et le TBS moyen de 1,21+0,12 et 1,33+0,11 (p =0,001 et 0,06 avant et après ajustement sur lIMC) pour les patients SpA avec et sans syndesmophytes. Conclusion Daprès nos résultats, les hommes atteints de SpA avec et sans syndesmophytes rapportent de moins bons résultats comparativement à la population normale en termes de DMO à la hanche, de TBS du rachis et de DMO au rachis à lexception des hommes avec syndesmophytes dont le T-score DMO au rachis apparaît normal. Ces résultats indiquent que le TBS, contrairement à la DMO, nest pas influencé par la présence de syndesmophytes et quil permet en complément de la DMO au col fémoral, dévaluer la fragilité osseuse dans cette population de patients. |
Accès : | Article disponible sur EM-Premium via le proxy de la HE Vinci |
Disponible en ligne : | Non |