Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | La colchicine, un traitement efficace pour le syndrome periodic fever, aphtous stomatitis, pharyngitis, cervical adenitis (PFAPA) ? (2018) |
Auteurs : | Perrine Dusser, Auteur ; Véronique Hentgen, Auteur ; Bénédicte Neven, Auteur ; Isabelle Koné-Paut, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue du rhumatisme (Vol. 85, n°2, Mars 2018) |
Article en page(s) : | pp.158-164 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Enfant (6-12 ans) |
Mots-clés: | Fièvre récurrente ; Colchicine ; Maladies auto-inflammatoires héréditaires |
Résumé : |
Introduction Le periodic fever, aphtous stomatitis, pharyngitis, cervical adenitis (PFAPA) est la première cause de fièvre récurrente chez lenfant. Sa physiopathologie nest pas encore bien connue et les traitements sont essentiellement symptomatiques. Lobjectif de cette étude était dévaluer lefficacité de la colchicine comme traitement prophylactique dans le PFAPA et didentifier des facteurs prédictifs de la réponse au traitement. Méthodes Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique sur une cohorte de patients atteints de PFAPA et traités par colchicine. Le diagnostic de PFAPA a été établi selon les critères de Feder. Les données démographiques, cliniques et biologiques des patients ont été recueillies à partir des dossiers médicaux. Nous avons séparé les patients en deux groupes : répondeurs, définis comme des patients nayant plus de crise ou deux fois moins de crises et, non répondeurs. Lanalyse des sous-groupes a été effectuée à laide du test non paramétrique de MannWhitney pour les données quantitatives et, en calculant lodds ratio (OR) et lintervalle de confiance (IC) pour les données qualitatives. Les différences entre les deux groupes ont été considérées comme significatives lorsque les valeurs de p étaient Résultats et conclusion Vingt enfants, dont 65 % de garçons, ont été analysés. Lâge moyen à lapparition de la maladie était de 2,3+1,5 ans. Parmi les neuf patients répondeurs, cinq (71 %) présentaient une mutation hétérozygote du gène MEFV M694V chez quatre dentre eux et V726A chez le cinquième. La mutation hétérozygote de MEFV tendait à être plus fréquente dans le groupe des répondeurs (71 % contre 43 % ; OR=0,3 [0,032,7]). Les non-répondeurs souffraient davantage dasthénie chronique (82 % contre 33 % ; OR=9 [1,1471]) et daphtose buccale (82 % contre 11 % ; OR=36 [1,7141]) que les répondeurs. Le traitement par colchicine sest avéré plus efficace chez les patients ayant un phénotype de PFAPA moins complet et une hétérozygotie dans le gène MEFV , toutefois ce résultat nétait pas significatif. |
Accès : | Article disponible sur EM-Premium via le proxy de la HE Vinci |
Disponible en ligne : | Non |