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Titre : | Commotion cérébrale du sportif de haut niveau. Étude prospective de 211 cas pris en charge en consultation spécialisée (2016) |
Auteurs : | J.F. Chermann ; A. Savigny ; A. Radafy |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de traumatologie du sport (2016/2, 2016) |
Article en page(s) : | pp. 88-96 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Commotion de l'encéphale |
Résumé : | La commotion cérébrale au cours de la pratique sportive est mal connue bien que fréquente et reste peu déclarée. Ce traumatisme entraîne une altération immédiate et transitoire des fonctions neurologiques suivie dun syndrome post-commotionnel de durée variable. Devant le risque de survenue de maladies neuro-dégénératives liées à la répétition des commotions, les auteurs ont, en 2009, institué une consultation spécialisée dévolue à sa prise en charge afin de mieux appréhender le phénomène, rechercher les éléments de pronostics péjoratifs, mais aussi élaborer un protocole et des critères permettant une reprise de lactivité traumatique dans les meilleures conditions. Deux cent onze sportifs ont consulté dont 168 hommes et 43 femmes. Le sport le plus représenté était le rugby avec 166/211 joueurs (78,7 %) ; 126/211 (59,7 %) patients avaient déjà fait au moins une commotion. Parmi ces 211 sportifs, 132 ont consulté à deux reprises et sont venus lors de la première consultation au maximum quatre jours après la commotion. Le diagnostic a été évoqué sur laire de jeu, le plus souvent devant une amnésie ou une perte de connaissance. Cent six sur deux cent onze (50,2 %) des joueurs sont sortis immédiatement après la commotion. Pour le syndrome post-commotionnel (SPC), le signe fonctionnel le plus fréquent était la céphalée 170/211 (80,6 %). Lâge (moins de 20ans), le sexe féminin, les antécédents récents de commotion constituaient des facteurs péjoratifs quant à la durée du syndrome post-commotionnel et au retour à la compétition. La présence dune perte de connaissance, dune amnésie antérograde ou rétrograde, le nombre de commotions dans les antécédents navaient, en revanche, pas dinfluence sur ces deux paramètres. Nous pensons que la consultation spécialisée à moins de quatre jours après la commotion permet de diminuer la longueur du syndrome post-commotionnel, notamment du fait dune bonne éducation et dune meilleure prise en charge thérapeutique. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1062153 |