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Titre : | Le patient atteint de sclérose en plaques comme partenaire de soin dans léquipe interdisciplinaire : quels sont les impacts dans la gestion de sa maladie ? Revue Narrative |
Auteurs : | Mathias DOORNAERT, Auteur |
Type de document : | Travail de fin d'études |
Mention d'édition : | Janvier |
Editeur : | Bruxelles : Parnasse-ISEI, 2019 |
Format : | 70pp. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | TFE - Kinésithérapie |
Descripteurs : |
HE Vinci Gestion de soi ; Maladie chronique ; Participation des patients ; Prise de décision ; Sclérose en plaques |
Mots-clés: | kinésithérapie |
Résumé : |
Lapproche de soin du patient-partenaire est une nouvelle manière daborder le soin des malades
chroniques et est très développée dans le Modèle de Montréal. Elle fait évoluer lapproche centrée sur le patient en apportant le concept de leadership partagé. Le patient est, de ce fait, le principal acteur de sa prise en charge. Il nest plus au centre de léquipe interdisciplinaire mais en est un partenaire incontournable grâce à son savoir expérientiel et des capacités dautogestion acquises avec la maladie. En Belgique, le dernier Arrêté Royal concernant les droits du patient mentionne un « patient central ». Nous ne sommes pas encore dans lapproche de partenariat mais des initiatives collaboratives se mettent en place pour développer cette approche dans les milieux de soins. Peu de littérature traite spécifiquement de cette approche dans le cas de la sclérose en plaques. Néanmoins, nous pouvons, au regard de ce modèle canadien, regrouper la littérature par étapes amenant le patient vers une habilitation à lautogestion. Ainsi, nous voyons cette approche comme un processus dans lequel le patient est amené à prendre des décisions sur son traitement, à participer à des programmes déducation thérapeutique pour que les équipes de soins lui permettent de sautonomiser. Lautonomisation du patient dans ses choix peut provenir dun engagement dans une activité physique régulière ou dans une autogestion de sa fatigue au quotidien. La dernière étape de ce processus est donc lhabilitation à lautogestion dans laquelle le patient est le principal décideur des actes mis en place pour soulager ses symptômes. Ce changement de paradigme conduit à la question du rôle du soignant dans cette approche. Certains auteurs amènent lhypothèse que le soignant devrait être un guide pour le patient. Cela implique des rencontres plus occasionnelles avec le professionnel de la santé mais axées sur le projet dans lequel le patient mène sa vie et choisit en fonction des avis éclairés que nous lui apportons, de sinscrire dans telle ou telle direction dans ce parcours de soin. Certaines barrières comme la dépression, les stades avancés de la maladie ou les problèmes cognitifs doivent être prises en compte dans la gestion de la sclérose en plaques. Cependant, cette approche permet den lever certaines notamment grâce à linvestissement de soi dans une activité promouvant une bonne qualité de vie ou donnant un sens à celle-ci malgré la maladie. |
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Disponible en ligne : | Oui |
Département : | Kinésithérapie |
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