| Résumé : |
De nombreuses études suggèrent que la présence d’animaux auprès des personnes âgées vivant en institution procure de nombreux bénéfices psychologiques, sociaux et physiques. Cependant, cette approche se heurte parfois à des difficultés organisationnelles ou à des inquiétudes. Afin de faciliter la mise en place d’un projet d’accueil d’un animal, le présent article détaille les étapes ayant abouti à l’adoption d’un chat prénommé Jovi par les résidents et membres du personnel d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Après un aperçu de la littérature concernant les bénéfices liés à la présence d’animaux, nous décrivons une enquête menée auprès de 37 résidents et 44 membres du personnel. Leurs réponses révèlent une grande motivation de leur part pour accueillir un chat au sein de l’établissement même si certaines personnes ont mentionné des craintes potentielles (hygiène et propreté, risque de transmission de maladies, nécessité d’interdire l’accès à certaines pièces, risque d’allergies). La suite de l’article aborde ces craintes en décrivant la mise en place d’un protocole adapté d’hygiène, l’estimation du coût financier ainsi que la désignation de résidents et de membres du personnel volontaires pour prendre soin de l’animal au quotidien. Toutes ces étapes sont nécessaires pour fédérer les résidents, membres du personnel mais aussi familles autour d’un tel projet et s’assurer du succès de l’accueil, même temporaire, d’un animal. |
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Adopter un animal « collectif » en Ehpad in Gérontologie et société, Vol. 42, n° 163 (2020)
L’ agressivité, une bombe à désamorcer (2010.-)
