Titre : |
Les apports sociocognitifs de la pratique du djembé dans l'enseignement de type 2 |
Type de document : |
Travail de fin d'études |
Auteurs : |
Jade Pollak ; Marielle Wyns, Promoteur ; Michel Dechamps, Promoteur ; Dominique Debucquois, Promoteur ; Daniela Ginevro, Promoteur ; Laurence Grosfils, Promoteur ; Valérie Moinet, Promoteur ; Laurence Vanspeybroeck, Promoteur ; Jean-Paul Guyaux, Promoteur |
Editeur : |
ENCBW |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
30 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
30 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Descripteurs : |
HE Vinci Activité musicale ; Enseignement spécialisé ; Instrument à percussion ; Musicothérapie
|
Index. décimale : |
TFE - Instituteur primaire |
Résumé : |
Au niveau social, le djembé permet de souvrir aux personnes qui nous entourent mais également à une autre culture, il permet également de sexprimer avec autrui de manière non verbale, ce qui présente un atout pour les enfants du type 2 dont certains ne sexpriment pas du tout verbalement. Enfin, le djembé permet aux enfants qui nont pas dinhibition motrice de contrôler leur force. Dun point de vue cognitif, rappelons que de nombreuses recherches ont démontré que les enfants pratiquant la musique réussissent mieux dans toutes les matières scolaires que les autres enfants. En effet, elle permet daméliorer la concentration, la mémorisation et la créativité. De plus, le djembé étant un instrument avec lequel il est facile de ressentir le rythme, il permet de mieux comprendre le rythme du langage car nous le savons, la langue est divisée en syllabes qui ont leur propre durée de son.
La musique est un besoin essentiel qui nous procure des émotions et nous permet de nous évader. Elle est présente partout autour de nous et ce depuis des siècles. Dun point de vue historique, la musique existe depuis la naissance de lhumanité par les chants rituels des hommes préhistoriques. Le papyrus dEbers, qui nous documente sur la médecine égyptienne, contient des formules dincantation ayant pour but de détourner les démons qui causent les maladies. Plus tard, ces incantations se transformeront en chants religieux qui seront dits à lattention des dieux dans le but de nous protéger. Paracelse, un grand médecin de la Renaissance, utilise pour la première fois la musique comme thérapie. Il pense quelle agit sur lorganisme de lhomme par lintermédiaire de lâme. Aujourdhui, il existe un grand nombre de séances de musicothérapie qui permettent aux patients de se sentir mieux. Au niveau expérimental, il est facile dobserver les effets qua la musique sur les végétaux, les animaux et lêtre humain. En effet, de nombreuses expériences ont été pratiquées dans ce domaine. Prenons les plantes par exemple, la musique agit sur leur croissance et sur la santé de leurs cellules. Des expériences ont prouvé que les récoltes étaient meilleures dans les serres qui diffusaient de la musique. Plusieurs recherches sur les animaux ont également démontré cette efficacité : les vaches produisent plus de lait, les poules pondent davantage et les lapins deviennent plus féconds. La musicothérapie est également utilisée dans le milieu vétérinaire.
Noublions pas leffet de la musique sur les êtres humains. Selon léthologue Boris Cyrulnik, les premiers sons que bébé perçoit sont les battements cardiaques, la respiration, les bruits intestinaux et surtout la voix de sa mère. Edith Lecourt nous dit que bébé se constitue ainsi une mémoire sonore prénatale qui lui permettra de se sentir en sécurité une fois dans le monde extérieur.
En ce qui concerne le psychologique, je cite Paul Valéry qui a écrit dans « Les pièces sur lArt : « La musique se joue de nous, nous faisant tristes, gais, ivres ou pensifs ; nous rendant à son gré plus ardents, plus profonds, plus tendres ou plus forts. » La musique peut en effet nous détendre lorsque nous sommes stressés, mais elle peut également faire leffet inverse. Prenons pour exemple les hymnes nationaux diffusés avant de commencer un match de football. Il suffit de regarder le visage des joueurs pour y voir la tension et le stress quils éprouvent juste avant une rencontre. Certaines musiques, comme les chants militaires nous rendent plus forts. Siffler lorsquon se retrouve seul dans le noir nous donne du courage. Les berceuses nous apaisent et nous aide à nous endormir. Tous ces exemples nous montrent que, dans une époque comme la nôtre, où le burn-out est une réalité, la musique est un besoin aussi précieux que la nourriture et loxygène. |
Disponible en ligne : |
Non |
Permalink : |
https://bib.vinci.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=101519 |
Les apports sociocognitifs de la pratique du djembé dans l'enseignement de type 2 [Travail de fin d'études] / Jade Pollak ; Marielle Wyns, Promoteur ; Michel Dechamps, Promoteur ; Dominique Debucquois, Promoteur ; Daniela Ginevro, Promoteur ; Laurence Grosfils, Promoteur ; Valérie Moinet, Promoteur ; Laurence Vanspeybroeck, Promoteur ; Jean-Paul Guyaux, Promoteur . - [S.l.] : ENCBW, 2015 . - 30 p. : ill. ; 30 cm. Langues : Français ( fre) Descripteurs : |
HE Vinci Activité musicale ; Enseignement spécialisé ; Instrument à percussion ; Musicothérapie
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Index. décimale : |
TFE - Instituteur primaire |
Résumé : |
Au niveau social, le djembé permet de souvrir aux personnes qui nous entourent mais également à une autre culture, il permet également de sexprimer avec autrui de manière non verbale, ce qui présente un atout pour les enfants du type 2 dont certains ne sexpriment pas du tout verbalement. Enfin, le djembé permet aux enfants qui nont pas dinhibition motrice de contrôler leur force. Dun point de vue cognitif, rappelons que de nombreuses recherches ont démontré que les enfants pratiquant la musique réussissent mieux dans toutes les matières scolaires que les autres enfants. En effet, elle permet daméliorer la concentration, la mémorisation et la créativité. De plus, le djembé étant un instrument avec lequel il est facile de ressentir le rythme, il permet de mieux comprendre le rythme du langage car nous le savons, la langue est divisée en syllabes qui ont leur propre durée de son.
La musique est un besoin essentiel qui nous procure des émotions et nous permet de nous évader. Elle est présente partout autour de nous et ce depuis des siècles. Dun point de vue historique, la musique existe depuis la naissance de lhumanité par les chants rituels des hommes préhistoriques. Le papyrus dEbers, qui nous documente sur la médecine égyptienne, contient des formules dincantation ayant pour but de détourner les démons qui causent les maladies. Plus tard, ces incantations se transformeront en chants religieux qui seront dits à lattention des dieux dans le but de nous protéger. Paracelse, un grand médecin de la Renaissance, utilise pour la première fois la musique comme thérapie. Il pense quelle agit sur lorganisme de lhomme par lintermédiaire de lâme. Aujourdhui, il existe un grand nombre de séances de musicothérapie qui permettent aux patients de se sentir mieux. Au niveau expérimental, il est facile dobserver les effets qua la musique sur les végétaux, les animaux et lêtre humain. En effet, de nombreuses expériences ont été pratiquées dans ce domaine. Prenons les plantes par exemple, la musique agit sur leur croissance et sur la santé de leurs cellules. Des expériences ont prouvé que les récoltes étaient meilleures dans les serres qui diffusaient de la musique. Plusieurs recherches sur les animaux ont également démontré cette efficacité : les vaches produisent plus de lait, les poules pondent davantage et les lapins deviennent plus féconds. La musicothérapie est également utilisée dans le milieu vétérinaire.
Noublions pas leffet de la musique sur les êtres humains. Selon léthologue Boris Cyrulnik, les premiers sons que bébé perçoit sont les battements cardiaques, la respiration, les bruits intestinaux et surtout la voix de sa mère. Edith Lecourt nous dit que bébé se constitue ainsi une mémoire sonore prénatale qui lui permettra de se sentir en sécurité une fois dans le monde extérieur.
En ce qui concerne le psychologique, je cite Paul Valéry qui a écrit dans « Les pièces sur lArt : « La musique se joue de nous, nous faisant tristes, gais, ivres ou pensifs ; nous rendant à son gré plus ardents, plus profonds, plus tendres ou plus forts. » La musique peut en effet nous détendre lorsque nous sommes stressés, mais elle peut également faire leffet inverse. Prenons pour exemple les hymnes nationaux diffusés avant de commencer un match de football. Il suffit de regarder le visage des joueurs pour y voir la tension et le stress quils éprouvent juste avant une rencontre. Certaines musiques, comme les chants militaires nous rendent plus forts. Siffler lorsquon se retrouve seul dans le noir nous donne du courage. Les berceuses nous apaisent et nous aide à nous endormir. Tous ces exemples nous montrent que, dans une époque comme la nôtre, où le burn-out est une réalité, la musique est un besoin aussi précieux que la nourriture et loxygène. |
Disponible en ligne : |
Non |
Permalink : |
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