| Résumé : |
Face à la maladie grave et à la mort, nombre de couples se retrouvent devant un traumatisme qui vient bouleverser leur vie dans ses fondations les plus intimes, dans des modes réactionnels de survie, d’hyper-vie, ou de décompensation/dépression. Lorsque la relation de couple n’était pas sereine, voire conflictuelle, et que les plaintes concernant la vie sexuelle motivaient une demande de thérapie ou de prise en charge, la nécessité de lutter ensemble prend alors le pas sur la demande de thérapie conjugale. Les questions de sexualité laissent la place à un besoin de réconciliation devant les changements que la maladie vient inscrire ou devant la menace que peut représenter une fin de vie annoncée. Cependant, il peut apparaître encore plus important pour le couple de ne pas rompre les échanges charnels, corporels et tactiles, afin que subsiste une communication non verbale encore plus précieuse de par la maladie. Et en cela l’orientation vers un thérapeute formé en sexologie pourra être bénéfique.
Certaines consultations notamment en onco-sexologie commencent à prendre en compte la pertinence de la nécessaire prise en charge non seulement du conjoint mais aussi de la relation du couple, qu’elle soit mise à mal ou renforcée par l’épreuve de la maladie grave ou invalidante, ou par l’imminence de la fin de vie du conjoint, qui signe par là même la fin de vie du couple.
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Faire une suggestion Affiner la rechercheL'addiction sexuelle in Santé mentale, 196 (Mars 2015)
Aimer au-delà du handicap - vie affective et sexualité du paraplégique (1994)
Dictionnaire général des sciences humaines (1984)
