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Auteur Didier K. Ekouevi |
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Acceptabilité de lutilisation de la téléphonie mobile dans la prise en charge du VIH au Togo / Fifonsi A Gbeasor-Komlanvi in Santé Publique, Vol. 32, n° 2-3 (mars-avril-mai-juin 2020)
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Titre : Acceptabilité de lutilisation de la téléphonie mobile dans la prise en charge du VIH au Togo Type de document : Article Auteurs : Fifonsi A Gbeasor-Komlanvi ; Andoche C. Chokpon ; Wendpouiré Ida C Zida-Compaore ; Arnold Sadio ; Léleng G. Bali ; Ayitévi F.E. Hounou-Adossi ; Ephrem Mensah ; Akouda Patassi ; Philippe Lepere ; Didier K. Ekouevi Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 253-262 Langues : Français (fre) Descripteurs : HE Vinci
Assistance par téléphone ; Communication ; Prise en charge personnalisée du patient ; Survivant à long terme d'une infection à VIH ; Syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) ; Télémédecine ; Téléphones portables ; TogoRésumé : Objectif : Décrire lacceptabilité de lutilisation de la téléphonie mobile pour améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à Lomé au Togo.
Méthode : Une étude transversale à visée descriptive et analytique a été réalisée du 5 janvier au 31 mars 2018 à Lomé. Les PVVIH ont été recrutées dans le Service de Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU Sylvanus Olympio et à lONG Espoir Vie Togo. Un questionnaire administré en face-à-face a été utilisé pour le recueil des données sociodémographiques et cliniques, ainsi que sur laccès au téléphone portable et lacceptabilité de communication par téléphone portable avec un professionnel de santé.
Résultats : Au total 259 PVVIH (79,6 % de femmes) ont été recrutées. Lâge moyen (+ écart type) des PVVIH était de 43,7 ans (+ 9,8) et la majorité (95,4 %) avait un téléphone portable. La quasi-totalité (98,1 %) des PVVIH ont déclaré que le téléphone portable était un moyen dêtre en contact avec un professionnel de santé. Les appels téléphoniques (43 %), les messages écrits (SMS) (35,1 %), et les messages vocaux (20 %) étaient les principaux modes de communication souhaités avec le personnel de santé. Les facteurs associés à lacceptabilité des SMS émis par le personnel de santé étaient lâge inférieur à 44 ans et un niveau dinstruction supérieur ou égal au secondaire.
Conclusion : Les PVVIH sont favorables à intégrer la technologie mobile dans la gestion des soins. La m-santé pourrait constituer une opportunité pour améliorer la prise en charge de linfection à VIH au Togo.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publ [...] Permalink : https://bib.vinci.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=259674
in Santé Publique > Vol. 32, n° 2-3 (mars-avril-mai-juin 2020) . - p. 253-262[article]Discrimination et stigmatisation vécues par les personnes vivant avec le VIH au Togo en 2013 / Bayaki Saka in Santé Publique, Vol. 29, n°6 (01/12/2017)
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Titre : Discrimination et stigmatisation vécues par les personnes vivant avec le VIH au Togo en 2013 Type de document : Article Auteurs : Bayaki Saka ; Boris Tchounga ; Didier K. Ekouevi ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 897-907 Note générale : DOI : 10.3917/spub.176.0897 Langues : Français (fre) Descripteurs : HE Vinci
Discrimination (psychologie) ; Femmes ; Prévention ; Stress psychologique ; Syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) ; TogoRésumé : Introduction : La stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) empêchent ou retardent laccès aux services de prévention et de traitement. Lobjectif de cette étude était de décrire les aspects de la stigmatisation et de la discrimination vécues par les PVVIH au Togo et didentifier les facteurs associés.
Méthodes : Une étude transversale a été menée en 2013 auprès des PVVIH de plus de 18 ans afin de recueillir leurs expériences de stigmatisation et de discrimination. Les facteurs associés ont été recherchés grâce à des analyses uni et multivariées.
Résultats : Au total, 891 PVVIH dont 95,2 % sous traitement antirétroviral ont été enquêtées. La stigmatisation par une tierce personne (37,9 %) était la forme majeure de stigmatisation, suivie de lauto stigmatisation (35,4 %). Les principaux aspects de la stigmatisation par une tierce étaient les commérages (36,5 %) et les difficultés daccès à léducation (36 %). Lauto stigmatisation se manifestait essentiellement par un sentiment de culpabilité (37,6 %) et une auto dévalorisation de soi (36,0 %). En analyse uni et multivariée, le genre féminin était significativement associé à la stigmatisation (ORa = 1,73 ; IC95 % [1,08-2,77]). Par ailleurs, 8,4 % des PVVIH déclaraient avoir été victimes dune violation de leurs droits. Enfin, 4,1 % des femmes avaient été dissuadées davoir des enfants.
Conclusion : La stigmatisation touche plus du tiers des PVVIH au Togo, principalement les femmes. Il est nécessaire de repenser les actions de prévention et intégrer un volet psychologique dans la prise en charge des PVVIH parallèlement au traitement antirétroviral.Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-sante-publ [...] Permalink : https://bib.vinci.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=83758
in Santé Publique > Vol. 29, n°6 (01/12/2017) . - p. 897-907[article]