Résumé : |
Pour certains enfants atteints de troubles moteurs d'origine neurologique centrale, le col de cygne est une impossibilité majeure d'utiliser leur membre supérieur atteint, ou le membre supérieur le plus atteint, pour effectuer des appuis ou des prises.
En dehors de la toxine botulique et de la chirurgie enraidissante, il existe peu de moyens pour tenter de palier à cette résultante dystonique.
Quelques appareillages permettent d'immobiliser les segments intéressés mais, s'ils contiennent en force la flexion-pronation de l'avant-bras et l'adduction du pouce, ils interdisent tout mouvement actif de la radio-carpienne ; et par la conception même de l'orthèse, ils suppriment toute possibilité d'action préhensile du pouce.
De conception différente de celles qui existent, deux autres orthèses, peuvent atténuer notablement le col de cygne par une immobilisation souple de la radio-carpienne (qui est maintenue entre 0° et + 5° d'extension), gage de tolérance pour l'enfant. La pronation de l'avant-bras et l'adduction du pouce sont aussi contenues d'une manière souple. Le dispositif qui maintient le premier métacarpien en abduction empêche le vrillage en pronation du membre supérieur lors des tentatives de prises, tout en permettant au pouce de tenir un rôle actif minimal lors des prises.
En outre, une des deux orthèses permet à l'enfant d'effectuer des appuis en laissant à la radio-carpienne la possibilité d'obtenir une extension sans limite. |