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Auteur X. Benarous |
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Abus, maltraitance et négligence : (1) épidémiologie et retentissements psychiques, somatiques et sociaux / X. Benarous in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, Vol. 62, n°5 (Septembre 2014)
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Titre : Abus, maltraitance et négligence : (1) épidémiologie et retentissements psychiques, somatiques et sociaux Type de document : Article Auteurs : X. Benarous ; A. Consoli ; M. Raffin ; et al. Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 299-312 Langues : Français (fre) Descripteurs : HE Vinci
Abus sexuel ; Adolescent (12-18 ANS) ; Anxiété ; Carence affective ; Dépression ; Enfant (6-12 ans) ; Maltraitance ; Négligence parentale ; Suicide ; Troubles du comportementMots-clés : abus émotionnel abus Résumé : En 2006, lOMS a reconnu la maltraitance infantile comme un problème de santé publique majeur pour lenfant au même titre que dautres pathologies chroniques. Les situations de maltraitance concerneraient entre 1 à 5 % des enfants dans les pays à hauts revenus, avec une association fréquente des différents types de maltraitances. Les études recoupant les informations denquêtes rétrospectives réalisées à lâge adulte et les données de recueil officiel mettent en évidence une sous-évaluation des comportements de maltraitances. En France sur les dernières années on assiste à une stabilisation du nombre denfants concernés avec une diminution du taux dabus sexuels et une augmentation des situations de négligences graves et dabus émotionnel signalées. Les travaux dépidémiologie observationnelle ont permis de mieux définir les différents facteurs de risque associés au contexte de maltraitance (individuels, environnementaux et familiaux), et dévaluer les retentissements psychiques mais aussi somatiques et sociaux à long terme de la maltraitance juvénile. Sur le plan psychiatrique, lassociation avec les troubles anxieux, dépressifs et les troubles du comportement de ladolescent est forte, et surtout présente chez les filles en cas daddiction. Le suicide reste la première cause de mortalité dans cette population. Au-delà de leurs plus fortes prévalences, ces troubles sont aussi plus souvent sévères, résistants et récurrents. Lassociation avec des troubles somatiques comme lobésité ou le diabète a été mise en évidence, mais semble moins claire en cas de plaintes douloureuses comme les plaintes digestives ou les céphalées. Les études de devenir socioprofessionnel et médico-économique montrent que limpact se prolonge au-delà de lenfance. Les travaux sur le développement précoce cérébral ont permis de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans le retentissement de ces traumatismes sur le développement affectif et cognitif. La vulnérabilité pour des troubles psychopathologiques ultérieurs serait en partie modulée par le polymorphisme génétique des sujets qui constitueraient des facteurs de risque ou protecteurs. Limpact sur le développement cérébral de ces contextes environnementaux impliquerait les remaniements épigénétiques concernant le système hormonal de la régulation du stress (le système hypothalamo-hypophysaire) et des structures anatomiques impliquées dans la régulation émotionnelle (comme lamygdale) ou les fonctions inhibitrices (comme le cortex frontal). Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/91262 [...] Permalink : https://bib.vinci.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=218037
in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence > Vol. 62, n°5 (Septembre 2014) . - p. 299-312[article]Abus, maltraitance et négligence : (2) prévention et principes de prise en charge / X. Benarous in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, Vol. 62, n°5 (Septembre 2014)
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Titre : Abus, maltraitance et négligence : (2) prévention et principes de prise en charge Type de document : Article Auteurs : X. Benarous ; A. Consoli ; M. Raffin ; et al. Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 313-325 Langues : Français (fre) Descripteurs : HE Vinci
Abus sexuel ; Carence affective ; Enfance ; Maltraitance ; Négligence parentale ; Prévention ; Prise en charge ; Thérapeutique ; Verbalisation
Autres descripteurs
SoutienMots-clés : abus Résumé : La première partie de cet article rappelait la prévalence des différents types de maltraitance infantile ainsi que leurs conséquences médicales psychologiques et sociales à long terme. Cette seconde partie a pour objectif de présenter une revue de la littérature des études évaluant lefficacité de différentes stratégies de prises en charge médico-sociales. Plusieurs revues soulignent les lacunes du système de signalement actuel. Une meilleure reconnaissance des cas reste un des enjeux majeurs pour intervenir précocement. Des travaux intéressants ont pointé les facteurs associés à un retard ou à labsence de signalement. Plusieurs propositions ont été faites pour y remédier, comme la promotion de la formation continue des professionnelles de lenfance sur les signes dalerte à repérer. Si laccompagnement psychologique de ces enfants peut prendre différentes formes en fonction du contexte clinique, lencouragement dun travail de verbalisation des émotions et didentification des personnes soutenantes dans lentourage est unanimement reconnu ; tout comme limportance de poursuivre le suivi au long cours chez les enfants les plus fragilisés. Au cours des vingt dernières années, plusieurs travaux ont été consacrés à lévaluation des interventions sociales auprès des enfants victimes de maltraitance avérée, lors de placement extrafamilial ou dintervention au domicile. Ces études ont permis de mettre en évidence une réversibilité des troubles présentés dans la majorité des cas ainsi que des effets positifs sur le développement et létat de santé général à lâge adulte. Par ailleurs, les recherches sur les facteurs de risques de maltraitance ont encouragé le développement dinterventions ciblées auprès des familles cumulant des facteurs de risques psychosociaux pour promouvoir la qualité des liens parentsenfants et les compétences parentales. Des programmes, prenant par exemple la forme de visites régulières au domicile en collaboration avec les services de périnatalité, ont montré des résultats satisfaisants, bien que les effets directs sur la maltraitance restent encore à préciser. De telles interventions sont actuellement en cours dévaluation en France. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/91262 [...] Permalink : https://bib.vinci.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=218038
in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence > Vol. 62, n°5 (Septembre 2014) . - p. 313-325[article]Dysrégulation émotionnelle et comportementale sévère : une nouvelle entité pour des enfants irritables ? / X. Benarous in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, Vol. 62, n°2 (Mars 2014)
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Titre : Dysrégulation émotionnelle et comportementale sévère : une nouvelle entité pour des enfants irritables ? Type de document : Article Auteurs : X. Benarous ; M. Raffin ; V. Milhiet ; et al. Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 72-82 Langues : Français (fre) Descripteurs : HE Vinci
Comorbidité ; Diagnostic ; Enfant (6-12 ans) ; Manie ; Régulation émotionnelle ; Trouble bipolaireMots-clés : dysrégulation émotionnelle dysrégulation comportementale Résumé : Le trouble de dysrégulation émotionnelle et comportementale sévère est un nouveau diagnostic relativement peu connu. Il est intégré dans la classification du DSM 5 sous le terme de disruptive mood dysregulation disorder pour DMDD. Cette entité a été isolée à partir des travaux anglo-saxons sur les troubles bipolaires de lenfant pré-pubère. Ces enfants souffrent de symptômes thymiques dallure hypomaniaque ou dysphorique accompagnés de réactions de colères explosives ayant un retentissement important sur leur environnement familial et scolaire. Ce trouble apparaît précocement et évolue de façon chronique et non épisodique. On retrouve un mauvais contrôle émotionnel, ainsi quune incapacité à accéder à leuthymie et à un attachement sécure chez ces enfants. Lobjet de cet article est de rappeler les controverses qui ont conduit à lélaboration de cette entité en particulier les travaux sur les troubles bipolaires pédiatriques. Nous avons examiné les arguments scientifiques qui plaident en faveur de son individualisation. Nous avons aussi étudié les liens avec dautres troubles psychiatriques comorbides, dont le trouble déficitaire de lattention avec hyperactivité. Notre discussion est illustrée par deux vignettes cliniques. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/87297 [...] Permalink : https://bib.vinci.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=218005
in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence > Vol. 62, n°2 (Mars 2014) . - p. 72-82[article]Hikikomori du jeune : accueillir et prendre en charge le fardeau de la famille / Marie-Jeanne Guedj-Bourdiau ; X. Benarous in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, Vol. 70, n°3 (Mai 2022)
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Titre : Hikikomori du jeune : accueillir et prendre en charge le fardeau de la famille Type de document : Article Auteurs : Marie-Jeanne Guedj-Bourdiau ; X. Benarous Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 136-150 Langues : Français (fre) Descripteurs : HE Vinci
Guidance parentale ; Hikikomori ; Jeune adulte (19-24 ans)
Autres descripteurs
Retrait social ; Therapie multifamilialeRésumé : Lenfermement à domicile du jeune, quil soit associé ou non à un diagnostic psychiatrique, est un problème mondial qui reste longtemps invisible. Le phénomène est de mieux en mieux connu, entre autres à la faveur de la généralisation de la notion dhikikomori. Cela désigne une conduite qui tend à se répéter, et qui finit par englober tous les membres de la famille autour des enjeux dattachement et de séparation/individuation. Cest un auto-sabotage plutôt involontaire que choisi. Les symptômes psychiatriques qui y sont ou non associés ne peuvent rendre compte du retentissement majeur sur la qualité de vie du jeune et sur le fardeau ressenti par lentourage. Le travail avec les familles discuté dans cet article témoigne dune expérience clinique développée ces dernières années autour des consultations de familles dans une situation de hikikomori. Soulager le fardeau familial par des entretiens de guidance est au cur de ce travail. Cela permet de se dégager de la culpabilité et de la honte, den finir avec les parents de lenfance, et de sortir de lisolement en faisant intervenir des tiers. Ces propositions sont discutées à la lumière des recherches provenant dautres équipes, en majorité japonaises. Un réseau de professionnels sest structuré avec lassociation francophone AFHIKI pour réfléchir à ladaptation de ces types de réponses à notre contexte culturel. Si des études sur les familles avec une situation de hikikomori existent depuis longtemps au Japon, elles commencent à voir le jour dans dautres pays, notamment lEspagne et lItalie et mériteraient dêtre mieux développées en France. Disponible en ligne : Oui En ligne : https://www.em-premium.com/article/1515363 Format de la ressource électronique : Permalink : https://bib.vinci.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=295622
in Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence > Vol. 70, n°3 (Mai 2022) . - p. 136-150[article]