| Titre : | Intérêt du dosage des protéines spécifiques urinaires dans le diagnostic des pathologies rénales (2018) |
| Auteurs : | Adrien Flahault ; Jean-François Chassé ; E. Thervet |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Annales de Biologie Clinique (Vol 76, n° 3, 2018) |
| Article en page(s) : | 259-269 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Maladies du rein ; Protéines ; Proteinurie ; Urine |
| Résumé : | L’analyse de la composition urinaire en protéines est une étape importante dans l’évaluation et le suivi des maladies rénales. Parmi les différentes approches utilisées en routine, le dosage des protéines spécifiques urinaires permet d’appréhender de manière non invasive une atteinte parenchymateuse préférentiellement tubulaire ou glomérulaire, d’orienter vers un processus pathologique en cours, de guider la réalisation d’une biopsie rénale, et de suivre l’évolution d’une pathologie rénale avérée et l’efficacité d’une thérapeutique. Pour autant, il n’existe pas d’étude évaluant de manière systématique les performances de ces marqueurs pour le diagnostic des pathologies rénales sur le plan histologique. Nous avons réalisé cette étude rétrospective afin d’effectuer une analyse exhaustive des corrélations pouvant exister entre une lésion rénale histologiquement prouvée par biopsie et la composition urinaire en protéines spécifiques qui lui correspond afin d’évaluer la valeur diagnostique de chacun de ses composants. Nous avons analysé les concentrations urinaires en protéines totales, albumine, transferrine, alpha1microglobuline, bêta2microglobuline, retinol binding protein, et immunoglobuline G, chez plus de 500 patients ayant bénéficié d’une biopsie rénale et d’une analyse concomitante des protéines spécifiques urinaires. Il ressort de notre analyse que ces marqueurs ont, dans notre cohorte de pathologies rénales complexes et non sélectionnées, une valeur prédictive positive limitée. En particulier, les protéinuries de bas poids moléculaire, et surtout l’alpha1microglobuline, sont fréquemment associées aux pathologies glomérulaires. Nous avons identifié la transferrine comme prédicteur indépendant d’une néphropathie à lésions glomérulaires minimes et d’une amylose rénale, et la bêta2microglobuline comme prédicteur indépendant d’une néphropathie tubulo-interstitielle aiguë et d’une tubulopathie myélomateuse. Enfin, nous avons défini les seuils auxquels ces paramètres avaient des valeurs prédictives négatives excellentes. |
| Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
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