| Titre : | Apport de la TEP/TDM au 18F-FDG dans le suivi des endocardites infectieuses sur prothèses valvulaires non opérées (2018) |
| Auteurs : | D. Ouk ; S. Delcourt ; L. Tessonier ; et al. |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Médecine nucléaire (Vol. 42, n° 2, 2018) |
| Article en page(s) : | 59-69 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Endocardite ; Infections ; Prothese ; Prothèse valvulaire cardiaque ; TEP/TDM |
| Résumé : |
Introduction
L’endocardite infectieuse sur prothèse valvulaire est un challenge diagnostique et thérapeutique. La TEP/TDM au 18F-FDG apporte une aide considérable dans ce domaine et fait désormais partie des critères majeurs diagnostiques dans les recommandations de l’ESC de 2015. L’utilité potentielle de cet examen dans le suivi des patients reste à démontrer. L’objectif principal de l’étude était d’étudier l’impact pronostique en termes de récidive de la négativation ou de la persistance d’une positivité de la TEP/TDM de contrôle après traitement antibiotique. Matériels et méthodes De janvier 2011 à avril 2016, étaient rétrospectivement inclus, à partir d’une cohorte, les patients présentant une endocardite infectieuse sur prothèse valvulaire certaine ou possible qui bénéficiaient d’une première TEP/TDM. Six à 10 semaines après la fin de l’antibiothérapie, les patients non opérés bénéficiaient d’une TEP/TDM de contrôle, en plus d’une échocardiographie et d’une consultation clinique. Résultats Parmi les 276 patients porteurs d’une PV ayant bénéficié d’une TDM initiale pour suspicion d’endocardite infectieuse, 43 patients avec une TEP/TDM1 positive sur PV ont pu bénéficier d’une TEP/TDM de contrôle. Le suivi moyen était de 414 jours. Trente-quatre patients présentaient une hyperfixation persistante sur prothèse valvulaire sur TEP/TDM de contrôle. Les cinq récidives concernaient des patients avec TEP/TDM de contrôle positive sur prothèse valvulaire. Conclusion Il s’agit de la première étude à évaluer les apports de la TEP/TDM dans le suivi des endocardites infectieuses sur prothèses valvulaires non opérées traitées médicalement. La totalité des récidives survenait chez des patients ayant une fixation prothétique persistante après l’arrêt de l’antibiothérapie. Notre étude montrait également une tendance prometteuse sur le suivi des marqueurs indirects d’inflammation que sont les fixations spléniques et ostéomédullaires qui semblaient associés à un risque accru de récidive. |
| Disponible en ligne : | Oui/Non |
| En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/revue/mednuc/42/2 |
Exemplaires (1)
| Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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