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Titre : | Trois regards croisés sur le vécu du diabète (2017) |
Auteurs : | S.M. Consoli ; N. Dugardin ; Y. Kherbachi ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Médecine des maladies métaboliques (Vol. 11, n° 8, 2017) |
Article en page(s) : | 715-725 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Aidants ; Diabète ; Personnel de santé ; Vécu du patient |
Résumé : |
Introduction
Des écarts importants peuvent exister entre la perception du diabète et de son fardeau émotionnel de la part des patients eux-mêmes, des proches ou « aidants » vivant avec un patient souffrant de diabète, ou les professionnels de santé (PDS) qui suivent ces patients. Mieux connaître ces différences de représentation entre ces trois catégories de sujets peut faciliter la communication entre interlocuteurs, et aider à promouvoir une meilleure alliance thérapeutique. Objectif Comparer le vécu et les émotions associées à la maladie et à son traitement, déclarés par des patients suivis pour diabète, au vécu et émotions attribués aux patients diabétiques par des aidants ayant un proche atteint de diabète, ou par des PDS ayant parmi leur clientèle des patients atteints de diabète. Matériel et méthodes Dans le cadre de létude « Mots et Images du diabète », un échantillon représentatif de 300 diabétiques (14,7% de type 1), 80 aidants, et 421 PDS (101 infirmières, 110 médecins généralistes [MG], 109 pharmaciens, 101 médecins spécialistes) ont été sollicités par téléphone ou par Internet et ont répondu à des questionnaires centrés sur le vécu de la maladie. Résultats Le bien-être des patients, évalué sur une échelle de 0 à 10, est de 6,8 ± 2,0, résultat voisin de celui quimaginent les aidants (7,2 ± 1,8 ; NS), mais supérieur à celui imaginé par les PDS (6,1 ± 1,2 ; p Conclusion Les aidants apparaissent proches du vécu exprimé par les patients, bien que plus optimistes que ces derniers, pour certaines évaluations. En revanche, les PDS, notamment les médecins spécialistes et les infirmières, ont tendance à surestimer le fardeau du diabète et, parallèlement, à sous-estimer les capacités dadaptation des patients. Le manque de concordance entre PDS et diabétiques entretient possiblement des attitudes encore trop paternalistes et protectrices chez les PDS, et risque de maintenir les patients dans des attentes passives qui freinent leur autonomisation. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1957255717301700 |