| Titre : | Introduction à une approche biologique de la peur (2016) |
| Auteurs : | Gina Devau |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Gérontologie et société (Vol. 38, n° 150, 2016) |
| Article en page(s) : | p.17-29 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Age de la vie ; Amygdale ; Biologie ; Management ; Mémoire ; Peur ; Sujet âgé |
| Mots-clés: | Plasticité neuronale |
| Résumé : | Avoir peur est un sentiment naturel qui survient dans une situation de danger ou d’insécurité. Différentes peurs jalonnent notre vie. Que se passe-t-il alors dans notre cerveau ? Parmi les structures cérébrales qui réagissent à la peur, l’amygdale joue un rôle essentiel. Elle intervient dans le contrôle des émotions, active des processus de mémorisation et déclenche des réactions comportementales. C’est un facteur majeur d’apprentissage essentiel pour notre survie. Les expériences de peur laissent des empreintes dans notre mémoire à travers des marques épigénétiques. Elles modifient notre plasticité cérébrale. Avec l’âge, les émotions exacerbées et l’anxiété augmentent le risque de pathologies associées à l’inflammation comme les maladies neurodégénératives, les cancers ou les immunodéficiences. Un traumatisme important peut induire une hypermnésie perturbant les fonctions cognitives et altérant la vie quotidienne. Chez les malades Alzheimer, les troubles de mémoire augmentent le sentiment de peur. Ce sont des processus complexes et pas totalement compris. Décrypter les mécanismes moléculaires mis en jeu nécessite des modèles animaux. Ils nous permettent d’explorer des pistes thérapeutiques pour mieux soigner la peur et les troubles anxieux qui surviennent avec l’âge ou la maladie d’Alzheimer. |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2016-2-page-17.htm |
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