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Titre : | Retour de la contention en psychiatrie : perception des patients et soignants et considérations éthiques (2016) |
Auteurs : | Jokthan Guivarch |
Type de document : | Article |
Dans : | Ethique & santé (Vol. 13, n° 4, Décembre 2016) |
Article en page(s) : | p. 209-214 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Contention physique ; Ethique ; Immobilisation ; Pratique réflexive ; Prise de décision ; Psychiatrie ; Vécu du patient |
Résumé : |
Le retour en psychiatrie de la contention interroge, d’autant que c’est une pratique qui n’est pas sans danger et qui a un retentissement sur les patients, soignants et aidants.
Objectif Étudier, à travers un questionnement éthique, le processus décisionnel et la perception des patients et soignants confrontés à la contention. Méthodes La réflexion, appuyée sur des données de la littérature, en particulier sur la typologie de Beauchamp et Childress, traitera successivement de la décision problématique de mise sous contention, puis du vécu des patients et soignants, avant d’essayer de dégager des perspectives pour réduire le recours à la contention ou en améliorer le vécu. Les auteurs s'interrogent sur ce qui rend possible le recours à cette pratique en questionnant les termes du dilemme posé au soignant. La décision de mise sous contention confronte quotidiennement les soignants à des conflits éthiques entre, d’une part, les principes d’autonomie et de bienfaisance et, d’autre part, le principe de non-malfaisance, auquel on donne provisoirement priorité dans ce moment aigu de crise. Le vécu du patient soumis à la contention est négatif. Les soignants, quant à eux, ressentent de la frustration, de la culpabilité, de la tristesse, de la colère et de la peur. La contention peut représenter, selon eux, de la maltraitance. Pour changer cette pratique, nous proposons : un meilleur accompagnement du patient en faisant vivre les principes d’autonomie et de bienfaisance dans le soin ; redonner une place centrale aux réunions cliniques en psychiatrie ; la mise en place de séances d’éthique appliquée. Conclusion La meilleure façon de prévenir la contention et son vécu douloureux semble être le questionnement perpétuel des pratiques. |
Note de contenu : | Cet article fait partie du dossier « Psychiatrie en souffrance » |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |