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Titre : | L’obésité du sujet âgé (2013) |
Auteurs : | Didier Quilliot ; P. Bohme ; Aurélie Malgras ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol 27, n° 2, 2013) |
Article en page(s) : | 95-101 |
Langues: | Français |
Résumé : | L’obésité devient une préoccupation chez le sujet âgé, car la progression épidémique de la surcharge pondérale touche particulièrement cette tranche d’âge. La corpulence associée au plus faible taux de mortalité semble plus élevée chez le sujet âgé (indice de masse corporelle [IMC] entre 25 et 32). Néanmoins, le vieillissement augmente le risque de complications chez le sujet obèse, notamment le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance respiratoire, l’apnée du sommeil, le cancer, l’incontinence urinaire et la démence. Ces complications semblent réduites par une perte de poids modérée (5–10 kg). Ces bénéfices ont été évalués notamment chez les sujets à risque cardiovasculaire et chez les sujets diabétiques ou prédiabétiques, montrant des effets favorables sur la morbidité et probablement sur la mortalité. Le renforcement de l’activité physique est indispensable pour préserver la masse musculaire. La sarcopénie aggrave considérablement les conséquences fonctionnelles de l’obésité chez les personnes âgées ; compte tenu de sa fréquence, son dépistage est souhaitable. Dans ce cas et en raison des risques de rebond pondéral, les régimes à très basses calories ne sont pas recommandés et l’accent doit être mis sur l’activité physique. De même, dans plusieurs situations cliniques, telles que l’insuffisance rénale ou cardiaque, l’obésité semble protectrice. Bien que l’obésité ait pu favoriser ces pathologies, en l’absence d’étude spécifique, la perte de poids ne peut être recommandée. En revanche, l’augmentation de l’activité physique semble bénéfique. La restriction calorique modérée et l’exercice physique pourraient donc avoir un effet favorable chez les sujets obèses âgés et présentant des complications. Dans tous les cas, les apports en protéines doivent être maintenus. Chez les personnes de plus de 65 ans, la chirurgie bariatrique ne comporte pas plus de risque si l’intervention est effectuée par laparoscopie, mais les bénéfices sur la mortalité n’ont pas été évalués à long terme. Des études randomisées contrôlées sont nécessaires pour valider des stratégies d’intervention. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0985056213000289 |