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Titre : | Relation soignantsoigné et décision de chimiothérapie en phase avancée : quels enjeux éthiques ? (2015) |
Auteurs : | Marie Pechard ; Florian Scotté ; Gisèle Chvetzoff |
Type de document : | Article |
Dans : | Médecine palliative (Vol. 14, n° 1, mars 2015) |
Article en page(s) : | p. 14-21 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Ethique ; Oncologie médicale ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Thérapeutique ; Tumeurs |
Résumé : |
Contexte : Les progrès réalisés en oncologie et le développement des soins oncologiques de support ont permis daugmenter considérablement la durée et la qualité de vie des patients. Les données de la littérature montrent pourtant quun nombre non négligeable de patients (20 %) reçoivent une chimiothérapie dans leur dernier mois de vie, voire les 15 derniers jours, faisant penser que le moment de larrêt des traitements spécifiques est difficile à évaluer puis à annoncer. Cela nous a conduit à nous interroger sur les éléments qui, dans la relation soignantsoigné, amènent loncologue à décider dune chimiothérapie palliative dite « compassionnelle » à la demande dun patient adulte et les enjeux éthiques qui peuvent se dégager.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une revue de la littérature sur la chimiothérapie palliative en phase avancée, puis analysé les arguments philosophiques, éthiques et humains. Résultats : Certains auteurs, comme A. Kahn, condamnent ladministration dune énième ligne de chimiothérapie, tandis que dautres, comme J. Alric, soulignent le fait quil faut être vigilant à ne pas enfermer le sujet, qui demeure vivant et désirant, dans un projet létal. Dautres soulignent le fait quune chimiothérapie nest pas dépourvue de toxicité, dhospitalisations, voire de surmédicalisation et quelle peut être source despoir, qui nest pourtant pas conditionné par les traitements, freinant la mise en place des soins palliatifs et le cheminement relatif à la fin de vie. Dautres auteurs proposent de parler de « non-indication à la poursuite des traitements spécifiques » plutôt que « darrêt des traitements spécifiques » sous tendant quune réévaluation du projet de soins est toujours possible. Conclusion : Il ne semble pas quune solution idéale soit applicable à toutes les personnes dont la fin de vie est imminente, mais quil faut mener dans cette situation de phase avancée de la maladie une réflexion collégiale afin dessayer de dégager le plus juste soin à proposer au patient en tenant compte de toutes les dimensions et représentations de la personne et de sa singularité, de la relation soignantsoigné et de lintégrer aussi dans une réflexion sociétale. Une étude qualitative est donc en cours en région Rhône-Alpes afin dinterroger les oncologues sur les éléments de la relation médecinpatient qui les conduisent à la décision de chimiothérapie palliative à la demande du patient dite « compassionnelle », afin de dégager des pistes permettant daméliorer nos pratiques. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/966697 |