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Titre : | Les hépatopathies stéatosiques non alcooliques et le microbiote intestinal (2015) |
Auteurs : | C. Buffet |
Type de document : | Article |
Dans : | Médecine des maladies métaboliques (vol 9, n° 3, 2015) |
Article en page(s) : | 301-310 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Dysbiose ; Foie ; Inflammation ; Microbiote ; Stéatose hépatique ; Syndrome métabolique X |
Résumé : | Les hépatopathies stéatosiques non alcooliques ou NAFLD (non alcoholic fatty liver disease) regroupent la stéatose optiquement isolée et la NASH (non alcoholic steatohepatitis) caractérisée par des lésions nécrotico-inflammatoires accompagnées ou non de fibrose. La NAFLD est, de loin, la cause la plus fréquente des hépatopathies. II faut distinguer chez ces malades stéatose et NASH. Le pronostic hépatique est bon lorsque la stéatose est optiquement isolée ; la mortalité de cause hépatique est augmentée en cas de NASH. Ces malades peuvent aussi développer des carcinomes hépatocellulaires, dont la caractéristique est de pouvoir survenir en labsence de cirrhose. II faut donc distinguer la stéatose de la NASH, cest-à-dire diagnostiquer linflammation, et dépister la présence ou non dune fibrose. Dans cette double optique, la biopsie du foie est souvent remplacée par les marqueurs non invasifs. Étant donné la relation entre microbiote intestinal et obésité, la vision de la NAFLD a été revue à la lumière des études sur le microbiote. Dans la NAFLD, les études sont encore parcellaires. Cependant, la dysbiose, et en particulier la diminution de la diversité microbienne, a un rôle probablement important au cours de la NAFLD. Les traitements ont, jusquà présent, ciblé les composantes du syndrome métabolique, et ont testé des molécules hépatoprotectrices. Les résultats obtenus sur la régression de linflammation et de la fibrose hépatiques sont décevants. Des traitements ciblant le microbiote sont à évaluer. Un réseau de soins entre hépatologues, endocrinologues, diabétologues, nutritionnistes, et cardiologues, doit permettre de dépister ces patients à risque dhépatopathie, qui est dans la majorité des cas asymptomatique. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S195725571530078X |