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Titre : | Refus de prise en charge du patient en soins palliatifs (en phase terminale) à domicile par son médecin généraliste : est-ce une réalité ? (2013) |
Auteurs : | Géraldine Texier, Auteur ; Wadih Rhondali, Auteur ; Vincent Morel, Auteur ; et al., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Médecine palliative (Vol. 12, n° 2, Avril 2013) |
Article en page(s) : | p. 55-62 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Médecins ; Soins à domicile ; Soins palliatifs ; Thérapeutique |
Résumé : |
Introduction : Ce travail sest intéressé aux médecins généralistes qui hésitent à prendre en charge des patients en soins palliatifs en phase terminale à domicile et qui expriment une difficulté ou un désinvestissement dans laccompagnement de leurs patients. Lobjectif de ce travail était détudier les motifs qui les poussent à un tel désengagement.
Méthodologie : Une méthodologie qualitative par entretiens semi-dirigés a été usitée. Vingt médecins sans mode dexercice particulier (non-ostéopathes, non-homéopathes ) ont été interviewés. Lanalyse des entretiens, réalisés auprès de 20 médecins, a été effectuée par deux opérateurs indépendants, selon deux méthodologies : une qualitative par analyse manuelle croisée socio-anthropologique et une analyse lexicale. Résultats : Alors même quils ont lhabitude daccompagner des patients en fin de vie, 13 des médecins interviewés ont exprimé un refus de prise en charge du patient en soins palliatifs. Les sept autres parlaient de refus de prise en charge sils se trouvaient exposés à des difficultés. Dans la majorité (70 %) des cas, les médecins interrogés ont exprimé une souffrance personnelle. Discussion : Loriginalité de ce travail tient au constat, quau-delà des difficultés liées aux conditions de travail (lourdeur, chronophagie, solitude, prise de décision éthique) le médecin est en souffrance dans tous les plans de sa vie. Il est enclin à un sentiment dépuisement professionnel, et met en uvre des mécanismes dadaptation pour continuer à exercer. Il refuse de voir mourir son patient quil porte dans une vision de vie depuis toujours. Sa vie professionnelle est intimement intriquée avec sa vie personnelle quil souhaite « parfaite ». Ces éléments justifient dans certaines situations à eux seuls lhospitalisation du patient. Conclusion : Au-delà de lamélioration des conditions de travail, et pour répondre aux souhaits légitimes du patient du mourir chez lui, Il semble nécessaire daccompagner le médecin généraliste psychiquement (soutien), professionnellement (formation continue, pratique collaborative) et aussi socialement (reconnaissance ?). |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/832292 |