| Titre : | De la « Preemptive Analgesia » à l’analgésie préventive (2013) |
| Auteurs : | Bernadette Yemnga, Auteur ; Patricia Lavand'homme, Auteur |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Douleurs (Vol. 14, n° 4, Septembre 2013) |
| Article en page(s) : | p. 187-191 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Analgésie ; Douleur chronique ; Soins postopératoires |
| Résumé : | Partant du principe que prévenir vaut mieux que guérir, l’analgésie pré-emptive vise à empêcher les influx nociceptifs provenant des zones d’attrition tissulaire d’atteindre et de sensibiliser le système nerveux central, réduisant ainsi la douleur post-lésionnelle. Bien qu’initialement attractif, ce concept s’est révélé extrêmement décevant en médecine périopératoire. Les modèles expérimentaux récents de douleur incisionnelle ont définitivement montré qu’un traitement analgésique initié avant l’incision chirurgicale n’est pas supérieur au même traitement administré post-incision parce que la plaie chirurgicale entretient la sensibilisation du système nerveux central. Dès lors, l’analgésie pré-emptive a été remise en question et a évolué vers le concept d’analgésie préventive et protective. Le concept d’analgésie préventive, définition élargie de l’analgésie pré-emptive, englobe tout traitement analgésique et antihyperalgésique périopératoire susceptible de contrôler la sensibilisation du système nerveux central et le développement des douleurs chroniques post-chirurgie. Dans ces conditions, la durée et l’efficacité du traitement ont plus d’importance que le moment de son administration. Des études cliniques récentes soulignent l’importance d’un contrôle optimal de la douleur tant préopératoire, fréquente dans certaines chirurgies, qu’intra-opératoire et postopératoire dans la prévention du développement des douleurs postopératoires persistantes. Simultanément, notre compréhension de la douleur et des mécanismes de la sensibilisation centrale a progressé grâce à l’évaluation individuelle des systèmes endogènes qui modulent la transmission nociceptive. Les observations pourraient expliquer les échecs cliniques de l’analgésie pré-emptive sur la douleur postopératoire aiguë (un même traitement analgésique ne peut convenir à tout le monde) et permettre d’optimaliser les stratégies d’analgésie préventive pour réduire les douleurs persistantes. |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=http://www.em-premium.com/article/834350 |
Bibliothèques HE Vinci
