| Titre : | Analyse comparative des comportements alimentaires et de l'estime de soi en fonction de la pratique de régimes amaigrissants dans une population estudiantine de jeunes adultes |
| Auteurs : | Sandra Ruttiens, Auteur ; M. Jacobs, Promoteur ; A. Knott, Auteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Année de publication : | 2012 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Diététique |
| Descripteurs : |
HE Vinci Comportement alimentaire ; Étudiants ; Régime amaigrissant ; Restriction cognitive |
| Résumé : |
L’Agence nationale française de sécurité sanitaire (ANSES) indique qu’à court terme, tous les régimes font maigrir et retentissent positivement sur l’humeur mais qu’à long terme, 80% des personnes qui ont suivi un régime amaigrissant ont repris le poids perdu après un an et ce sentiment d’échec porte souvent atteinte à leur estime de soi.
Mais quelles sont les difficultés rencontrées chez les personnes suivant un régime amaigrissant qui peuvent expliquer ces résultats ? Plusieurs auteurs rapportent que beaucoup de personnes souhaitant perdre du poids ou le maintenir s’imposent une alimentation restrictive, excluant ou limitant fortement certains aliments. Cette intention de contrôler mentalement son comportement alimentaire est appelé restriction cognitive. Il en résulte une absence de prise en compte des sensations alimentaires que sont la faim et le rassasiement. Leur perception tend à s’altérer en cas de restriction chronique. Or, on sait que ce sont des signaux essentiels dans la régulation du poids corporel : ils renseignent le sujet sur son état métabolique et lui permettent d’adapter ses apports alimentaires à ses besoins réels. Les frustrations et la faim liées aux privations peuvent aussi entraîner des accès de désinhibition associés à une reprise du poids précédemment perdu. Une plus grande susceptibilité aux émotions explique aussi les difficultés que peuvent éprouver certaines personnes au régime à maintenir le contrôle de leur comportement alimentaire. Enfin, une faible estime de soi ou/et une insatisfaction corporelle fragilisent les personnes face au culte de la minceur et celles-ci peuvent alors s’infliger plus de pression à maigrir pour restaurer leur valeur personnelle. Mais ces dernières risquent une nouvelle atteinte de leur valeur propre si le régime s’avère un échec ou ne tient pas ses promesses d’épanouissement. 447 étudiants de l’enseignement supérieur ou universitaire âgés de 18 à 24 ans ont pris part à notre étude. Celle-ci a montré des différences notables entre les participants selon la poursuite d’un régime alimentaire dans le but de perdre du poids ou de ne pas en prendre. Tout d’abord, les personnes au régime avaient des scores de restriction cognitive significativement plus élevés. Ces personnes montraient plus souvent des difficultés à percevoir ou à tenir compte du rassasiement et à différencier la faim de l’envie. Elles s’interdisaient plus souvent certains aliments pour maigrir et étaient plus enclines à l’effet de transgression. Elles présentaient davantage de ruminations et d’émotions induites par la restriction cognitive. Ensuite, les personnes au régime rapportaient plus souvent l’envie de manger sous l’emprise d’une émotion. Enfin, elles avaient des scores d’estime de soi liées aux compétences sociales et à l’apparence significativement plus bas. Plusieurs pistes pour le diététicien sont ainsi proposées au terme de ce travail pour pallier aux difficultés auxquelles peut être confronté un patient souhaitant perdre du poids ou le maintenir. Celles-ci devront bien sûr s’adapter au cas par cas et intégrer la pluridisciplinarité suivant la problématique et les difficultés du patient. |
| Disponible en ligne : | Non |
| Département du TFE : | Diététique |
Exemplaires (1)
| Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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| RUT 12 | Travail de fin d'études | Woluwe | Espace livres | Prêt autorisé Disponible |
