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Titre : | Nutrition des traumatisés crâniens graves (2011) |
Auteurs : | Laurent Petit, Auteur ; François Sztark, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (25, n° 4, 2011) |
Article en page(s) : | 233-245 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Nutrition ; Nutrition entérale ; Nutrition parentérale ; Régime alimentaire ; Soutien nutritionnel ; Traumatisme ; Traumatismes cranioencéphaliques |
Résumé : | Le traumatisé grave et en particulier le traumatisé crânien grave est soumis à une agression aux conséquences systémiques affectant toutes les grandes fonctions. Laugmentation de la dépense énergétique (DE), même si elle est modulée par les différentes thérapeutiques employées, est couverte par une néoglucogenèse dorigine surtout musculaire. Une érosion progressive des réserves protéiques va aboutir à un état de dénutrition aigu, qui aggrave limmunodépression induite par le traumatisme et fait le lit de linfection. La nutrition artificielle peut limiter ce processus ; débutée par voie gastrique, elle est guidée par un protocole de service. La gastroparésie est fréquente et constitue une source déchec. Elle devra être rapidement identifiée, afin déviter que ne sinstalle un déficit calorique trop important, préjudiciable au patient. La mise en place dune sonde nasojéjunale ou, à défaut, dune nutrition parentérale doivent alors être discutées, afin de couvrir les besoins nutritionnels. Ceux-ci correspondent à environ 2025 kcal/kg par jour à la phase initiale et jusquà 30 kcal/kg par jour lors de période de récupération. Des états septiques ou une agitation, voire des crises neurovégétatives, peuvent les majorer. Des formules de calculs ou une calorimétrie peuvent permettre de les affiner dans des situations complexes. Malgré lintensité du catabolisme musculaire, lapport protéique reste limité à environ 1,5 g/kg par jour. En outre, une déplétion touchant la glutamine, certaines vitamines et certains oligo-éléments, dont le sélénium, est fréquente. La supplémentation de glutamine associée à du sélénium a pour effet principal de réduire la morbidité infectieuse et elle devra être administrée à une posologie suffisante. Enfin, un contrôle glycémique adéquat est fondamental, afin de limiter lagression cérébrale secondaire. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Nutrition clinique et métabolisme. 25, n° 4 (2011) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |