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Titre : | Connaître les pièges du suivi après by-pass gastrique pour obésité (2011) |
Auteurs : | Christine Poitou, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (46, n° 4, 2011) |
Article en page(s) : | 187-193 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Chirurgie ; Chirurgie bariatrique ; Hypoglycémie ; Maladies de carence ; Obésité |
Résumé : | Au cours dun suivi dun patient obèse opéré dune chirurgie gastrique, le médecin doit être particulièrement vigilant pour plusieurs raisons : la sémiologie des complications est souvent trompeuse, le médecin considère le patient guéri puisquil a perdu du poids et que les complications sont souvent améliorées ou ont disparu, enfin le patient a souvent tendance à minimiser les troubles car il se trouve dans une situation positive par rapport à la perte de poids. Plusieurs tableaux cliniques doivent attirer lattention et nécessitent une évaluation approfondie. Les douleurs abdominales doivent être un signe dalerte de certaines complications chirurgicales nécessitant une prise en charge rapide comme locclusion intestinale, la hernie interne, la cholécystite. La sémiologie de la douleur doit orienter mais des examens complémentaires, comme la fibroscopie sogastroduodénale (FOGD), sont utiles pour diagnostiquer des ulcères anastomotiques, parfois responsables de déglobulisation. Des douleurs postprandiales récurrentes doivent faire évoquer une hernie interne et discuter une clioscopie exploratrice. Les malaises après chirurgie gastrique et en particulier by-pass gastrique sont fréquents et le plus souvent liés à des hypoglycémies postprandiales, le plus souvent fonctionnelles. Les signes neuroglycopéniques en font toute la gravité. Il faut impérativement éliminer les causes médicamenteuses, neurologiques ou cardiaques. Devant des hypoglycémies avérées, il convient déliminer les rares insulinomes. La mise en place de mesures diététiques (fractionnement des repas, faibles index glycémiques) est nécessaire mais pas toujours suffisante. Il convient alors de discuter les traitements médicamenteux (acarbose, inhibiteurs calciques, diazoxide, octréotide) dont lefficacité nest pas encore clairement établie. Il est également proposé parfois par certaines équipes une réintervention sur la poche gastrique ou une pancréatectomie distale. Les carences nutritionnelles sont fréquentes (carence en fer et vitamine D). Les complications neurologiques sont rares mais potentiellement graves (séquelles irréversibles comme dans le Gayet-Wernicke, par exemple), le plus souvent liées aux carences en vitamines du groupe B. Il faudra être particulièrement vigilant en cas de perte de poids rapide, de complications chirurgicales ou pathologies intercurrentes, de vomissements, de dénutrition protéique, salarmer devant des signes neurologiques dapparition récente et traiter, sans retard, sans attendre la confirmation biologique de carence vitaminique. La perfusion de glucose après chirurgie doit impérativement être accompagnée dune supplémentation parentérale de vitamine B1. Enfin le suivi de la courbe de poids est important pour ne pas méconnaître des pathologies intercurrentes (complications chirurgicales, néoplasie) dans le cadre dune perte de poids inhabituelle. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |