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Titre : | Les boissons de l'effort : bases physiologiques de leurs utilisations et composition (2011) |
Auteurs : | C. Guezennec, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (46, n° hors série 1, 2011) |
Article en page(s) : | S46-S53 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Boissons ; Boissons énergisantes ; Sports ; Substances améliorant les performances |
Résumé : | Il est aujourdhui bien démontré quune hydratation et un apport alimentaire adaptés aux conditions de lactivité physique intense sont des facteurs de la performance. Par ailleurs, la qualité des nutriments et le moment de ladministration jouent un rôle sur la prévention de la santé des pratiquants sportifs. Le rappel sur des bases de la physiologie de lactivité physique permet de définir les besoins dapport énergétique avant, pendant et après leffort. Ces notions indiquent les durées et le niveau des efforts qui nécessitent un apport alimentaire pendant la période dactivité physique. Un consensus se dégage pour proposer systématiquement un apport dhydrates de carbone se situant entre 20 et 30 g par heure pour les efforts intenses de plus dune heure. Le besoin hydrique peut être fixé à partir des connaissances sur la thermorégulation, la perte deau à leffort vient principalement du débit sudoral. Ce débit, déterminé par lintensité de lactivité physique et la contrainte climatique de lenvironnement, peut séchelonner de 0,5 à 4 litres par heure. Dans la mesure où une déshydratation supérieure à 2 % du poids corporel est responsable dune diminution importante des capacités physiques et mentales, il est indispensable de compléter au moins en partie cette perte deau. Ces éléments soulignent le fait que lapport deau est indispensable pendant et après les exercices prolongés et quil doit saccompagner dun apport modéré de sodium. La recommandation admise afin de compenser ces pertes et aussi de favoriser la vidange gastrique de leau est 20 à 30 meq.L1 de sodium et 20 5 meq.L1 de potassium dans la composition des boissons de leffort. La réhydratation abondante avec de leau non minéralisée pendant des efforts très prolongés fait courir un risque dhyponatrémie dont les conséquences sont graves. Lensemble de ces données permet de soutenir les recommandations concernant les boissons de leffort. Les seuls éléments ayant fait la preuve de leur efficacité sur la performance et la prévention des conséquences physiopathologiques des efforts de longue durée sont leau, les sucres et le sel. On peut choisir de les fournir séparément, mais le meilleur procédé consiste à les apporter ensemble dans une boisson. Les recommandations internationales saccordent pour définir les compositions de ces boissons, les différentes concentrations par litre doivent se situer entre 15 et 87 g de glucides, 460 à 1150 mg de sodium et présenter une osmolarité qui ne dépasse pas 330 mOsm par kg deau. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |