Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Densité énergétique et prise alimentaire (2010) |
Auteurs : | France Bellisle |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (n° 45, n° 4, 2010) |
Article en page(s) : | pp. 169-173 |
Descripteurs : |
HE Vinci Consommation alimentaire ; Densité énergétique ; Poids du corps ; Satiété |
Résumé : | La notion de la densité énergétique (DE) est issue des efforts pour comprendre les différences de pouvoir satiétogène de différents aliments. La DE d un aliment correspond à sa charge énergétique par unité de poids (ou de volume). On peut définir la DE d un repas ou de l alimentation globale selon le même principe (énergie/poids), cependant le rôle des liquides est difficile à prendre en compte. Un aliment de forte DE apporte beaucoup d énergie sous un petit volume et est donc relativement peu rassasiant ; inversement un aliment de faible DE apporte peu d énergie sous un grand volume qui remplit bien l estomac : il est donc plus rassasiant. À court terme, la ration énergétique d un repas ou d une journée est corrélée de façon très étroite avec la DE des aliments consommés au repas ou ce jour-là. À plus long terme, la corrélation devient plus floue. Les résultats d études transversales ne concordent pas quant à l existence d une relation entre la DE de l alimentation habituelle et la corpulence. Plusieurs ne rapportent pas de corrélation, peut-être à cause de difficultés méthodologiques (sous-déclaration) ou à cause de mécanismes de compensation qui interviennent dans la régulation du bilan d énergie. Cependant plusieurs indications obtenues soit en laboratoire soit en milieu naturel suggèrent que la surcharge pondérale puisse être associée à une alimentation de forte DE. De très récentes études montrent que les conseils donnés pour faire diminuer la DE de l alimentation chez des sujets au régime permettent de favoriser une perte de poids à moyen terme (quelques mois). Ces conseils sont essentiellement de deux ordres : limiter les apports en lipides et augmenter la consommation de fruits et légumes. Il n y a donc rien de bien nouveau dans cette approche, sinon de savoir que l on peut effectivement manger plus (en volume) tout en ingérant moins d énergie. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |