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Titre : | Phytoestrogènes et os : de nouvelles données (2007) |
Auteurs : | Jean-Michel Lecerf |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (42, n° 4, 2007) |
Article en page(s) : | pp. 207 - 217 |
Descripteurs : |
HE Vinci Isoflavones ; Ostéoporose ; Phyto-oestrogènes |
Résumé : | L ostéoporose est un problème de santé publique majeur. Des études écologiques ont montré que l incidence des fractures du col du fémur était moindre dans les populations asiatiques. Il a été suggéré que l alimentation puisse jouer un rôle dans cette observation. Parmi les aliments candidats, le soja est apparu comme susceptible de jouer un rôle grâce à sa teneur en isoflavones. Expérimentalement, ceux-ci sont des estrogènes faibles en interagissant avec les récepteurs aux estrogènes (ß surtout) présents au niveau de l os. Ils agissent sans doute aussi par d autres mécanismes, notamment enzymatiques sur la tyrosine kinase. Les études in vitro et les études in vivo chez l animal et chez l homme ont mis en évidence des effets doubles, inhibant la résorption osseuse et stimulant la formation osseuse. L effet bénéfique sur la densité osseuse n est pas observé chez la guenon. Les études d observations montrent des résultats variables selon l âge, le type d os, la population concernée et le niveau d apport en isoflavones. Les études épidémiologiques asiatiques et dans une moindre mesure occidentale, montrent une corrélation positive au sein de ces populations entre l apport en isoflavones et la densité minérale osseuse. Une étude prospective asiatique vient de démontrer une relation entre apport en isoflavones et survenue de fractures sur un suivi de 4 ans et demi. Plusieurs études d intervention, de méthodologie imparfaite montrent une absence d effet sur la densité minérale osseuse ; une majorité d études d intervention montre des effets favorables sur la densité minérale osseuse fémorale, vertébrale, voire de l avant-bras, mais pas du calcanéum. Deux études récentes avec des isoflavones de trèfle rouge sont également positives. Les doses des études d intervention permettant d obtenir des résultats positifs sont sensiblement plus élevées que celles des études épidémiologiques. La variabilité des effets observés pourrait être due à la production ou non d équol. Ces données sont discutées. Il commence à y avoir des arguments histologiques et histomorphométriques. Toutefois, il n y a pas encore d étude d intervention sur le risque fracturaire. Aujourd hui, les phytoestrogènes ne peuvent donc pas être considérés comme un traitement antiostéoporotique. Il n est cependant pas exclu que le soja et/ou les isoflavones puissent faire partie de l arsenal nutritionnel recommandé dans la prévention de la perte osseuse. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |