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Titre : | Insuline et prise de poids (2007) |
Auteurs : | A. Yazigi ; Fabrizio Andreelli |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers de nutrition et de diététique (42, n° 1, 2007) |
Article en page(s) : | pp. 31-35 |
Descripteurs : |
HE Vinci Complications du diabète ; Diabète ; Insuline ; Insulinothérapie ; Poids du corps ; Prise de poids |
Résumé : | L'insulinothérapie est un élément clef de la prise en charge des populations diabétiques. Les études internationales DCCT (The Diabetes Control and Complications Trial, patients diabétiques de type 1) et UKPDS (UK Prospective Diabetes Study, patients diabétiques de type 2) ont montré à quel point l' insulinothérapie était une arme efficace pour réduire les complications microvasculaires de ces populations. La prise de poids lors de l'initiation de l'insulinothérapie peut être une barrière à l'instauration ou à l'intensification d une insulinothérapie. En effet, la prise de poids est inéluctable (en moyenne 2,5 kg pour le type 1 et 6 kg pour le type 2) mais limitée dans le temps (prise de poids maximale la première année). L'analyse des modifications de la composition corporelle a montré que l'insuline augmente à la fois la masse grasse et la masse maigre dans ces deux populations permettant de « rattraper » la composition corporelle telle qu'observée avant l'éclosion clinique du diabète. Dans le diabète de type 2, il a même été démontré l'excellente corrélation entre le poids maximal présenté au cours de la vie et la prise de poids lors de l'insulinothérapie. Les mécanismes mis en jeu sont une réduction de la glycosurie, une réduction de la néoglucogenèse et des cycles « futiles » se traduisant par une diminution de la dépense énergétique de repos. La positivité de la balance azotée explique que l'insuline joue un rôle primordial dans la hausse de la masse maigre. La prise de poids lors de l'instauration de l'insulinothérapie n'est pas délétère sur le plan cardiovasculaire comme le démontrent les études DCCT/EDIC (type 1) et l UKPDS (type 2). L'association à la metformine permet de réduire les doses d'insuline et de limiter la prise de poids. Le développement récent d'un analogue d'insuline basale ayant moins d'effets sur les tissus périphériques et ayant une meilleure biodisponibilité hépatique, permet d'obtenir un équilibre glycémique au moyen de doses plus faibles d'insuline et d'une moindre prise de poids. Ceci devrait permettre d'introduire une insulinothérapie plus précocement au cours de l'évolution du diabète de type 2 avec une meilleure compliance au traitement. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |