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Titre : | Santé mentale : le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie |
Type de document : | Périodique |
ISBN/ISSN/EAN : | 1273-7208 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Psychiatrie ; Santé mentale ; Soins psychiatriques |
Disponible en ligne : | Non |
En ligne : | http://www.santementale.fr/ |
Liste des numéros ou bulletins :
Paru le : 01/03/2025
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Titre : Quand une IPA va "chercher plus loin "... (2025) Auteurs : Solenne Allain Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 12-16 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adhésion et observance thérapeutiques ; Alliance thérapeutique ; Compétence professionnelle ; Démarche qualité ; Expertise ; Interactions médicamenteuses ; Maisons de repos ; Pratique infirmière avancée ; Présentations de cas ; Traitement médicamenteuxMots-clés: Situation clinique problématique ; Dosage sanguin Résumé : En quoi consiste le suivi de situation clinique problématique par l’infirmière en pratique avancée (IPA) ? Au fil du parcours de Pierre, 70 ans, qui souffre d’un trouble bipolaire et dont l’état se dégrade brutalement, une IPA déploie plusieurs de ses compétences clés.
Infirmière en pratique avancée (IPA) mention santé mentale et psychiatrie, je travaille au sein d’un secteur psychiatrique regroupant un bassin de population de 110 000 habitants. Deux jours par semaine, j’assure en ambulatoire le suivi clinique d’une quarantaine de patients qui me sont orientés avec leur accord par quatre psychiatres. La plupart du temps, il s’agit de patients souffrant de troubles psychiatriques (trouble bipolaire, schizophrénique, trouble dépressif récurrent, addiction…), d’intensité modérée à sévère, stabilisés ou en décompensation « légère ». Leur état nécessite un regard plus spécialisé que celui du seul médecin généraliste, ou bien ils sont en fin de suivi psychiatrique avant le relais au médecin traitant. Par ailleurs, dans le cadre d’une prise en charge holistique et pour apporter une expertise clinique, j’assiste aux temps de relève, à des fréquences variables, auprès de toutes les équipes du secteur : deux unités d’hospitalisation, un centre médico-psychologique, un hôpital de jour, une équipe mobile. Je consacre le reste de mon activité à des missions transversales variées comme la formation (des infirmiers, des psychologues, des médecins, des étudiants IPA), la recherche paramédicale, l’élaboration d’un programme d’éducation thérapeutique patient (ETP) et sa coordination, la création de médiations thérapeutiques, la régulation et l’intervention en Cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP)…
Lors de ma prise de poste, les représentations de mon métier d’IPA étaient floues pour mes collègues et les patients, et je dois bien avouer que pour moi aussi. Le pas est grand entre la théorie et la pratique. Comment expliquer un nouvel exercice à des professionnels qui craignent l’inconnu et le changement ? On tente de se raccrocher à des comparaisons : « un super infirmier », « un mini-médecin " [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : Addictions numériques : quelle réalité clinique (2025) Auteurs : Julia De Ternay Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 20-23 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Addiction aux technologies ; Adolescent ; Diagnostic ; Facteurs de risque ; Jeu vidéo ; Jeune adulte (19-24 ans) ; Réseaux sociaux (internet) ; Souffrance psychique ; Technologie numérique ; UsageRésumé : Sur le plan clinique et scientifique, la question des addictions à des outils numériques fait débat. Les soignants sont cependant confrontés à des personnes en souffrance psychique en lien avec des usages problématiques des réseaux, des jeux vidéo ou d’argent… Le point sur…
Les expressions « addiction aux écrans » ou « addiction à Internet » se sont imposées ces dernières années dans le discours médiatique, sociétal, voire médical. Pourtant, sur le plan clinique et scientifique, la question de l’existence de telles addictions reste débattue. Cet article propose de revenir sur les raisons de ce débat, de clarifier les concepts rencontrés dans le champ des addictions numériques et d’explorer les implications en termes de santé mentale et de prise en charge. [...]
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Titre : Écrans : usage courant ou conduite addictive... (2025) Auteurs : Maud Lemercier-Dugardin Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 24-30 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Addiction ; Addiction aux technologies ; Comorbidité ; Cyberdépendance ; Diagnostic ; Echelle d'évaluation ; Jeu vidéo ; Phénomène de sociétéMots-clés: Nosologie ; Prise en charge du trouble du jeu vidéo ; Modèle biopsychosocial Résumé : Peut-on parler « d’addiction » aux écrans ou à Internet ? Existe-t-il des facteurs de risque d’un usage problématique?Repères pour le dépistage, l’évaluation, la prévention et focus sur le trouble du jeu vidéo.
D’après le Baromètre du numérique publié en mai 2024 , les Français possèdent en moyenne 10 équipements numériques avec écran par foyer (téléphones mobiles, téléviseurs, ordinateurs portables ou écrans d’ordinateurs, tablettes, consoles de jeu portables, montres ou bracelets connectés). Le smartphone est désormais l’écran le plus répandu au sein des foyers, devant le téléviseur et l’ordinateur. Notons cependant qu’une part importante de ces écrans est inutilisée, ce qui représenterait près de 70 millions d’équipements… Malgré cela, cette prolifération des écrans souligne l’importance croissante du numérique dans la vie quotidienne, tout en interrogeant sur la gestion de ce matériel et leur impact sur les habitudes de consommation. [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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ecrans_usage_courant_ou_conduite_addictive....pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : " Quand je joue en ligne, j'oublie tout " (2025) Auteurs : Maud Lemercier-Dugardin Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 32-34 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Addiction aux technologies ; Addictologie ; Hôpital de jour ; Jeu pathologique ; Présentations de cas ; Prise en charge ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ; Thérapie par réalité virtuelle ; Trouble de la personnalité limite (TPL)Résumé : Marc, 31 ans, souffre d’un trouble de la personnalité borderline et d’une addiction au poker en ligne. Au cours d’une prise en charge en addictologie, il bénéficie notamment d’une thérapie par exposition à la réalité virtuelle.
Marc, 31 ans, est suivi par un psychiatre en libéral pour un trouble de la personnalité borderline (TPB), diagnostiqué un an auparavant, et un état dépressif. Une fois par semaine, il participe à un groupe d’entraînement aux habiletés
sociales destiné aux personnes souffrant de troubles émotionnels. Il prend un antipsychotique (Solian®). [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Quand_je_joue_en_ligne_j_oublie_tout.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Enfants et écrans : la jeunesse n'est pas à vendre ! (2025) Auteurs : Servane Mouton ; Amine Benyamina Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 36-41 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Développement de l'enfant ; Écran ; Enfant (6-12 ans) ; Enfant d'âge préscolaire (2-5 ans) ; Exposition précoce et excessive aux écrans (Syndrome EPEE) ; Recommandations comme sujet ; Technologie numérique ; Temps passé sur les écransMots-clés: Rapport d'expertise Résumé : Selon une commission d’experts, l’hyperconnexion subie des enfants a des conséquences pour leur santé, leur développement psychique, leur avenir et celui de la société… À l’issue de leurs travaux, ils proposent une série de mesures pour reprendre le contrôle des écrans.
Le Président de la République a souhaité installer, mi-janvier 2024, une Commission constituée d’experts issus de la « société civile » pour évaluer les enjeux attachés à l’exposition des enfants aux écrans et formuler des recommandations. Les travaux de la Commission se sont tenus en trois mois. Près de 150 jeunes ont été rencontrés, et plus d’une centaine d’experts et professionnels ont été auditionnés dans l’objectif de couvrir au maximum les différents aspects du rapport des enfants et des adolescents aux écrans et au numérique. [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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enfants_et_ecrans_-_la_jeunesse_n_est_pas_a_vendre.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Comment les technologies numériques nous transforment (2025) Auteurs : Serge Tisseron Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 42-48 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Développement de l'enfant ; Enfant (6-12 ans) ; Enfant d'âge préscolaire (2-5 ans) ; Intelligence artificielle (IA) ; Nouvelles technologies ; Phénomène de société ; Technologie numérique ; Temps passé sur les écransRésumé : Lorsque l’homme entre en interaction avec des technologies numériques, et aujourd’hui l’intelligence artificielle, quels sont les processus psychiques à l’œuvre ? C’est l’objet de la cyberpsychologie.
L’être humain s’adapte sans cesse aux progrès techniques, et ce processus a joué un rôle essentiel dans l’évolution de l’humanité. Mais lorsque l’homme entre en interaction avec des technologies numériques, comme Internet, les réseaux sociaux et les jeux vidéo, et aujourd’hui l’intelligence artificielle (IA), quels sont les processus psy- chiques à l’œuvre ?Pour comprendre, nous allons d’abord partir de ce que ces technologies, qui ont fait émerger une culture des écrans, ont changé. Le livre et l’écran organisent en effet chacun une relation particulière au médium, et au-delà, à soi et aux autres, avec leur philosophie propre, voire leur idéologie génératrice d’excès. Dans ce qui suit, les expressions « culture du livre» et « culture des écrans » désignent donc les pratiques et les fonctionnements cognitifs et psychiques privilégiés par ces deux vecteurs. Ces cultures font appel à des modes de fonctionnement mental distincts notamment dans quatre domaines : la relation aux savoirs, les apprentissages, la construction de l’identité et des formes de sociabilité. Leur complémentarité est indispensable, car nous pouvons d’autant mieux bénéficier de la culture des écrans que nous avons acquis les compétences liées à la culture du livre. [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : La psyché sours l'emprise des réseaux sociaux (2025) Auteurs : Frédéric Tordo Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 50-55 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Altérité ; Fantasme ; Identité ; Identité numérique ; Image de soi ; Intersubjectivité ; Maniement (psychologie) ; Moi ; Nouvelles technologies ; Réseaux sociaux (internet)Mots-clés: Réalité psychique Résumé : Les réseaux sociaux modifient profondément la dynamique du fantasme en rendant poreuse la frontière entre espace psychique et réalité. Cette évolution bouscule la relation à soi et à l’autre, facilitant le glissement de l’empathie vers l’auto-empathie. Enjeux de cette mutation…
Les réseaux sociaux ne sont pas seulement des espaces d’échange, ils sont devenus des amplificateurs de nos fantasmes, des lieux où la frontière entre réalité et espace psychique se brouille. En fluidifiant l’accès à l’espace interne, ils transforment la structure même de nos relations et de nos représentations psychiques. Certaines histoires médiatisées, qui mettent en scène des victimes d’escroqueries sentimentales exploitant les technologies, illustrent cette porosité nouvelle entre imaginaire et réalité. Ce type de manipulation ne repose pas uniquement sur la crédulité d’une victime, mais sur des mécanismes psychiques et technologiques qui favorisent l’adhésion à des identités fictives. Nous verrons comment les réseaux sociaux rendent possible cette illusion en modifiant la dynamique du fantasme, en faisant de l’autre un avatar façonné par nos projections et en facilitant le glisse- ment de l’empathie vers l’auto-empathie. Nous interrogerons ensuite les implications plus larges de cette mutation : du rôle des identités numériques dans la manipulation affective à la transformation des modèles de subjectivation, jusqu’à la question du rapport aux intelligences artificielles (IA), qui reproduisent cette dynamique en se modelant sur les attentes de leurs utilisateurs. [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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La_psyche_sous_l_emprise_des_reseaux_sociaux.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Léon et Eliott : l'amour numérique ? (2025) Auteurs : Frédéric Tordo Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 56-57 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adolescent ; Identité numérique ; Maniement (psychologie) ; Présentations de cas ; Psychothérapie ; Sentiment ; TromperieMots-clés: Réalité psychique Résumé : Léon, 17 ans, « tombe amoureux » d’Eliott, rencontré en ligne. Il découvre qu’il s’agit d’une identité numérique… mais continue à l’aimer. Une psychothérapie l’aide à mettre des mots sur sa détresse et la manipulation dont il a été victime.
Léon a 17 ans quand il rencontre Eliott sur un serveur Discord dédié aux jeux vidéo. D’abord simple compagnon de jeu, Eliott devient rapidement un confident. Ils échangent tous les jours : messages, captures d’écran de leurs scores, parfois même poèmes un peu maladroits. Eliott a également 17 ans, dit-il, et habite à plusieurs centaines de kilomètres. Son humour est mordant, sa sensibilité inattendue, et Léon sent en lui une compréhension rare, « celle qu’il a toujours espérée d’un amoureux ». Il peut tout lui dire, et il ose tout lui dire : ses angoisses, son mal-être au collège, la sensation d’être incompris par ses parents ou par ses camarades. Eliott répond toujours avec justesse, « et les mots qu’il faut ». Très vite, cette relation prend une place centrale dans la vie de Léon. Il attend les messages d’Eliott avec une fébrilité qu’il ne reconnaît pas, « rafraîchit » sans cesse leur conversation, relisant inlassablement leurs échanges nocturnes. L’absence d’image ne lui manque pas : au contraire, elle renforce l’intensité de la connexion. Dans cet espace numérique où seul compte le langage, Eliott devient une présence intérieure avec laquelle il se sent entier et compris. Elle vient compenser une blessure passée, celle d’un amour précédent où Léon s’était senti négligé et invisible. [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Leon_et_eliott.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Repérer les pièges du numérique... (2025) Auteurs : Marie-Pierre Fourquet-Courbet Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 58-63 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Addiction aux technologies ; Économie ; Réseaux sociaux (internet) ; Risque ; Santé mentale ; Sentiment d'appartenance ; Stratégie ; Technologie numériqueRésumé : Les acteurs du digital mettent en œuvre des dispositifs et des contenus susceptibles de rendre les usagers « captifs». Face à ces pratiques, il est urgent de reprendre le contrôle des écrans et de développer une intelligence numérique.
Internet, les smartphones, les réseaux sociaux et les jeux vidéo sont omniprésents dans notre société. Regarder et interagir avec les écrans est devenu, pour la plupart d’entre nous, notre première occupation en dehors du sommeil. Selon les enquêtes, nous passons entre 7 h 30 et 10 heures par jour à interagir avec les écrans, soit près d’un tiers de notre vie éveillée ! Depuis deux décennies, avec l’arrivée des technologies de l’information et de la communication, nous assistons à un bouleversement massif de notre environnement quotidien : c’est toute la société qui se digitalise. Cette numérisation va s’accélérer avec le développement des usages de l’intelligence artificielle (IA). Tout se modifie à grande vitesse, et de nombreuses recherches montrent que notre adaptation psychologique à cette évolution rapide est, à l’inverse, lente, avec des conséquences parfois délétères sur notre bien-être (voir aussi l’article de S. Tisseron, p. 42). [...]Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : Grandir dans une societe hyperconnectée (2025) Auteurs : Jocelyn Lachance Type de document : Article Dans : Santé mentale (295, Mars 2025) Article en page(s) : p. 64-69 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Addiction numérique? " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adolescent ; Anxiété ; Identité ; Jeune adulte (19-24 ans) ; Pression sociale ; Régulation émotionnelle ; Relation sociale ; Réseaux sociaux (internet) ; Sociologie ; Souffrance psychique ; Technologie numérique ; Trouble du développementRésumé : Devenir adulte dans un contexte hypermoderne, marqué par la responsabilisation de l’individu et le numérique, semble avoir des effets délétères pour la santé mentale, en particulier des plus vulnérables. Enjeux et complexité d’injonctions sociales paradoxales…
Le contexte du devenir adulte s’est radicalement transformé au cours des dernières années pour au moins trois raisons.Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Santé mentale | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
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Titre : Atelier fresque " Ça nous représente un peu... " (2025) Auteurs : Alexandra Dupuis ; Céline Chauvet Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 20-25 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Art plastique ; Créativité ; Enveloppe psycho corporelle ; Individuation ; Médiation thérapeutique ; Présentations de cas ; Schizophrénie ; Symbolique ; Thérapie par l'art ; Vécu du patientRésumé : Une activité fresque permet à Luc, un patient souffrant de schizophénie, de se reconnecter à la réalité et de favoriser une amorce d’individuation par la prise de conscience de ses ressentis…
Après une sortie pour découvrir le Street Art à Paris avec des patients de l’hôpital de jour, nous avons décidé de proposer une activité fresque. Ergothérapeute et IDE ayant acquis un Diplôme universitaire Art et médiations thérapeutiques, nous souhaitions partager nos compétences mais également notre intérêt pour la création artistique.
Selon Brun (2005), les médiations thérapeutiques artistiques permettent de « soutenir le travail psychothérapeutique avec des patients en deçà des processus de symbolisation secondaires vectorisés par les mots, comme les patients psychotiques, et de figurer des expériences sensori-affectivo-motrices non symbolisées. » Il s’agit « d’activer les processus de passage du registre perceptif au figurable, tout en conservant une place privilégiée à la verbalisation, indispensable à une utilisation thérapeutique des arts susceptible de s’inscrire dans le champ de la psychothérapie psychanalytique » (Brun, 2005).
Dans cette médiation artistique, chaque individu est accueilli dans le groupe, espace de « l’ici et maintenant » dans un cadre contenant, adossé à des valeurs de respect, de tolérance et de bienveillance. Il s’agit d’un lieu multitransférentiel, de partages, de conflits et d’entraide. Il favorise le processus de changement par une mise en « jeu » afin de trouver des issues à ce qui fait souffrance (Winnicott, 1971). L’atelier sert de support à la relation en proposant « un médium malléable » (Roussillon, 2019) favorisant le lien intersubjectif, la réflexion et la transformation.[...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Santé mentale. 294 (Janvier-Février 2025) Périodique papier Woluwe Espace revues Consultation sur place uniquement
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Titre : Temporalité et troubles psychiatriques (2025) Auteurs : Pierre Oswald Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 29-33 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Phénoménologie ; Prise en charge personnalisée du patient ; Représentation spatiale ; Temporalité ; Temps ; Troubles de la temporalité ; Troubles mentauxRésumé : Le temps est constitutif de l’expérience humaine. Une compréhension approfondie des altérations temporelles dans les différentes troubles psychiatriques est essentielle pour une prise en charge adaptée et efficace. Repères phénoménologiques et pistes pour les soins.
Le rapport au temps et la temporalité ne sont pas de simples symptômes secondaires des troubles en santé mentale. Ils en sont souvent des éléments centraux, affectant profondément le fonctionnement quotidien et l’expérience subjective. Dans la schizophrénie par exemple, l’expérience temporelle est fragmentée. Dans la dépression et l’anxiété, les patients se préoccupent excessivement du passé ou de l’avenir. Nous nous proposons ici de rendre à César ce qui est à César, à savoir d’inscrire la temporalité comme constitutive de l’expérience humaine et psychopathologique. Nous le ferons par un petit détour philosophique et phénoménologique, tout en montrant qu’elle peut être source de soins. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Osons prendre le temps de soigner (2025) Auteurs : Yannis Constantinidès Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 34-38 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Déontologie ; Epoque contemporaine (1789-...) ; Gestion des soins aux patients ; Gestion du temps ; Précipitation ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Subjectivité ; TempsMots-clés: Humanisation des soins ; Posture soignante Résumé : À notre époque, l’urgence est partout… Un rapport « hystérique » au temps s’invite jusque dans les soins. Peut-on s’affranchir de la tyrannie de l’instant à venir et retrouver la disponibilité psychique nécessaire pour soigner ?
Être aux petits soins suppose de prendre tout son temps, or de nos jours le temps manque cruellement. Toujours pressés (1), les soignants s’affairent, courent dans tous les sens, sans même parfois avoir le temps de manger ou de satisfaire leurs besoins naturels (2)… Ils sont engagés à leur corps défendant dans un compte à rebours perpétuel, contraints de mesurer rigoureusement le temps passé avec un patient pour ne pas (trop) en manquer avec les autres.
Cette ambiance apocalyptique n’est pas sans rappeler l’attente anxieuse du Jugement dernier par les premiers chrétiens, à cette différence près que l’on n’espère plus d’issue heureuse dans le cas du soin, les choses ne semblant pas sur le point de s’arranger. La célèbre formule de Saint Paul, « le temps est court désormais » (3), résonne tout de même fortement à nos oreilles, si l’on met de côté l’espérance messianique en des jours meilleurs.
Le temps s’est en effet raccourci avec l’accélération générale de toutes choses (4), comme s’il s’était contracté. Le paradoxe de notre époque est que nous n’avons jamais eu autant de temps libre, mais que nous avons toujours l’impression désagréable d’en manquer. Notre sensibilité a été profondément remaniée par les rapides
progrès techniques des deux derniers siècles, qui nous ont fait prendre goût à l’ivresse de la vitesse. Qui parmi nous a vraiment la patience de regarder le soleil se coucher ou d’écouter le chant des oiseaux sans rien faire d’autre en même temps ? La lenteur est-elle encore psychologiquement supportable ? [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Tic-tac, la vie (2025) Auteurs : Nathalie Micou Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Déontologie ; Déshumanisation ; Écoute thérapeutique ; Gestion du temps ; Personnel de santé ; Précipitation ; Qualité des soins de santé ; Relations entre professionnels de santé et patients ; TempsMots-clés: Rythme de travail ; Cadence ; Réforme hospitalière Résumé : « Qui a le plus à perdre du manque de temps et de moyens en psychiatrie ? » Pour aller mieux, les patients ont
besoin d’une rencontre authentique avec des soignants qui prennent le temps de les écouter, avec ce qu’ils sont [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Les soignants et l'accélération du rythme du travail (2025) Auteurs : Agathe Morinière Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 40-45 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Bien-être au travail ; Déontologie ; Déshumanisation ; Epuisement professionnel ; Personnel de santé ; Précipitation ; Qualité des soins de santé ; TempsMots-clés: Rythme de travail ; Cadence ; Réforme hospitalière Résumé : À l’hôpital, les cadences accélérées ont des implications éthiques pour les professionnels, aux prises avec des situations de stress accrues et des conflits de valeurs. Immersion en services de soins dégradés…
Au cours des dernières décennies, en France, l’hôpital public a fait l’objet d’importantes réformes inspirées par le modèle du Nouveau management public (NMP), dans le but d’améliorer sa gestion des ressources, de renforcer sa compétitivité face au secteur privé et d’augmenter son efficience. Ces réformes ont principalement affecté le mode de financement, avec notamment l’introduction en 2004/2005 de la tarification à l’activité, qui a établi un lien direct entre le volume d’activité des hôpitaux et leur financement. En conséquence, les établissements ont cherché à accroître leur productivité pour gagner davantage de financements.
En parallèle, les pôles d’activités médico-économiques, au centre des pratiques budgétaires, ont été créés par l’ordonnance du 2 mai 2005 et consolidés par la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) en 2009. Les médecins, responsables de ces pôles, jouent ainsi un rôle clé dans l’élaboration et la réalisation des objectifs financiers des hôpitaux. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : L'idéal soignant et les temps contraints (2025) Auteurs : Charlotte Perrin-Costantino Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 47-49 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Déontologie ; Déshumanisation ; Epuisement professionnel ; Personnel de santé ; Supervision ; Temps ; Travail (emploi)Mots-clés: Posture soignante Résumé : Dans les soins psychiques, l’impact des rythmes contraints sur l’idéal de travail est immense car, par nature, le soin est relationnel et nécessite donc du temps. Comment ne pas s’épuiser et préserver le cœur du métier ?
Avant d’évoquer des effets du temps « compté » sur notre idéal de soin, je ferai un détour par un temps « conté » de manière plus légère et métaphorique… Le conte russe, Les Douze Mois, nous permettra d’échapper quelques minutes à notre sujet et à cette dimension comptable du soin qui nous met tant en difficulté dans nos métiers. Il évoque un thème bien connu, celui d’une enfant, Marouchka, qui vit avec sa méchante belle-mère et sa demi-sœur qui la maltraitent à longueur de temps [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Les entretiens fréquents et de courte durée (2025) Auteurs : Dominique Friard Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 50-55 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Assistance ; Communication ; Entretien infirmier ; Entretien psychologique ; Qualité des soins de santé ; Relations entre professionnels de santé et patients ; TempsMots-clés: Temps informel ; Posture soignante Résumé : L’entretien fréquent et de courte durée constitue un moyen de jouer avec le temps pour peu que l’on soit attentif au contact, au fil rouge qui relie les morceaux d’entretiens, et aux modalités qui en favorisent le déroulement.
Lorsque l’on dit : « On n’a pas/plus le temps », de quel temps parlons-nous ?
– Désignons-nous le temps du « faire » ? Nous déplorons alors de n’avoir pas assez de temps pour faire tout ce que nous devrions. Les tâches se sont accumulées et la liste est telle qu’il faudrait être plus nombreux… Malgré nous (forcément), nous réalisons alors seulement les actes prioritaires, ceux qui ne peuvent pas attendre et pour lesquels toute abstention ou retard aurait des conséquences sur le patient qui engageraient notre responsabilité. Nous signifions aussi au patient « délaissé » que ses problèmes ne sont ni urgents, ni prioritaires. Il y a quelques années, lors d’une grande grève qui avait duré deux ou trois mois, nous avions expliqué aux patients que nous serions présents mais uniquement pour les urgences. Très vite, il n’y eut plus que ça : malaises divers et variés, phlébotomies, agitations nous contraignaient à l’action.
– Invoquons-nous le temps de « l’être » ? Nous sommes alors si pressurisés que nous ne pouvons pas être disponibles pour le patient. Coincés entre ce que nous n’avons pas fait et qu’il faudra faire, nous ne parvenons pas à être « présent » pour lui. Notre esprit bien trop préoccupé ne peut être à l’écoute, ici et maintenant. Nous utilisons les modes de communication les moins impliquant, évitons de reformuler, de relancer, nous apportons des solutions sans nous soucier de savoir si ce sont celles qu’aurait choisies le patient. On soutient, on apporte un encouragement ou une consolation, on affecte de compatir, mais on estime que le patient ne devrait surtout pas « dramatiser ». Nous n’y sommes pas. Ni « pour » lui, ni « avec » lui. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Équipes mobiles : « Hâtez-vous lentement ! » (2025) Auteurs : Samuel Bouloudnine Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Alliance thérapeutique ; DELIRE DE PERSECUTION ; Écoute thérapeutique ; Présentations de cas ; Relations famille-professionnel de santé ; Santé mentale ; Soins infirmiers holistiques ; Temps ; Unités sanitaires mobiles ; Visites à domicileRésumé : Face à la crise, prendre le temps de rencontrer le patient, de l’accompagner à son rythme, dans ses choix, permet en définitive d’optimiser l’efficacité de la prise en charge. Illustration avec l’équipe Ulice, qui déploie une « Slow Psychiatry ».
Depuis quelques décennies, la mobilité des équipes soignantes s’est imposée comme un élément central dans les prises en charge en santé mentale. Perçue tantôt comme une innovation révolutionnaire, tantôt comme une réponse pragmatique et conjoncturelle aux besoins pressants de la population, elle soulève des questions essentielles quant à sa véritable nature et son efficacité. S’agit-il d’une simple adaptation face à l’urgence du moment ou bien d’une transformation plus profonde qui améliore la qualité des soins dans ce champ ? À une époque où la vitesse et l’efficacité sont souvent au premier plan, comment concilier qualité des soins et temporalité adaptée dans l’accompagnement des patients ?
Dans un précédent article (Bouloudnine et Albertini, 2024), nous avons présenté les définitions, les conditions de fonctionnement harmonieux et les limites des équipes mobiles (EM). Dans la continuité, nous analysons ici la temporalité des soins au sein des EM, en particulier à travers le concept de « Slow Thought » (pensée lente) développé par Vincenzo Di Nicola (2017). Le résumé du cas clinique de Luigi (Naudin et al., 2016), un jeune homme suivi par une équipe mobile de crise (1), servira de fil conducteur pour illustrer comment une approche réfléchie et lente peut améliorer l’efficacité des interventions mobiles en santé mentale.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Quand Babette monopolise toute l'équipe... (2025) Auteurs : François Pytlak ; Bertrand Devaud Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 62-66 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Agitation psychomotrice ; Chambre d'isolement ; Crise ; Présentations de cas ; Régulation émotionnelle ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Soins infirmiers en psychiatrie ; Temps ; Trouble de la personnalité limite (TPL) ; Vécu du soignantMots-clés: Chambre d'apaisement Résumé : En proie à une grande agitation et une angoisse massive qui la déborde, Babette propage une ambiance électrique dans toute l’unité et se met en danger. Appelée en renfort, l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) déplie une clinique du désamorçage…
Nous sommes un jour de semaine, au centre hospitalier Camille Claudel, seul établissement public en santé mentale de Charente. Vers 16 heures, François, infirmier de l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) reçoit un appel téléphonique d’Escape, une des deux unités de moyen séjour ouvertes.
C’est Marine, une collègue infirmière : « Salut François, c’est pour Babette. »
Depuis cinq ans, Babette, la quarantaine, séjourne régulièrement dans l’unité pour le traitement d’un trouble de la personnalité état-limite. Marine explique à François que Babette est tendue depuis le début d’après-midi. Ses déambulations, récriminations, interpellations au verbe haut, les portes qu’elle claque ont instauré dans le service une ambiance pesante et insécurisante pour les autres patients. Ses manifestations bruyantes absorbent toutes les ressources et les disponibilités de l’équipe : « J’ai le temps de rien !, alerte Marine. Tu es disponible ? »
François, qui connait bien les unités, sait que les effectifs peuvent être en difficulté ce jour-là. L’infirmière et l’aide- soignante sont récemment arrivées dans ce service et la deuxième aide-soignante vient du pôle de remplacement. François décide donc de se rendre sur place sans délai. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Prévention du suicide : les interventions brèves (2025) Auteurs : Benoît Chalancon ; Aurélie Vacher ; Tamara Vernet ; Cyrille Colin ; Édouard Leaune Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 68-72 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adhésion et observance thérapeutiques ; Idéation suicidaire ; Intervention ; Planification de l'action ; Prévention ; Prévention primaire ; Relation sociale ; Suicide ; TempsRésumé : Les modèles récents de compréhension de la crise suicidaire ont mis en évidence des moments clés pour intervenir et prévenir. Le temps de la prévention est ainsi à décliner au présent, avec la participation active de la personne concernée. [...]
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Titre : Le temps de la délégation (2025) Auteurs : Brian Levoivenel Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p. 74 Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Compétence professionnelle ; Coopération ; Délégation professionnelle ; Infirmières praticiennes ; Modèles de soins infirmiers ; Personnel de santé ; Protocole ; Rôle de l'infirmier ; TempsRésumé : Pour (re)prendre du temps avec les patients, il faut aussi réorganiser les soins, en intégrant les pratiques avancées et de coopération. Au Vinatier, la mise en place de processus de délégation s’appuie sur un modèle de répartition de l’activité en fonction de l’intensité des troubles des patients.
La psychiatrie est confrontée à une crise systémique où s’entremêlent trois problématiques : la raréfaction des ressources médicales et leur répartition inégale sur le territoire, l’explosion du coût et des besoins en santé mentale, la quête d’interventions qualitatives pour répondre aux attentes des usagers.
Comment résoudre ce « problème à trois corps » ? La délégation d’actes médicaux vers d’autres professionnels de santé, infirmiers en pratique avancée (IPA) et infirmiers exerçant sur protocole de coopération (Idep) est une des pistes empruntées par Le Vinatier psychiatrie universitaire Lyon métropole. Son projet d’établissement Cap28 (1) prévoit ainsi l’implémentation d’IPA et une stratégie volontariste de déploiement systémique de protocoles de coopération afin d’améliorer l’offre de soins, réduire le délai d’accès à une prise en charge et fluidifier les parcours en optimisant les ressources. Lors de la mise en œuvre des processus de délégation, la nécessité de bâtir un modèle structurant de répartition de l’activité de consultation et de prescription entre médecin, IPA et Idep selon l’intensité des troubles des patients s’est imposée. L’objectif est d’améliorer l’efficience des organisations de travail en favorisant une prise en charge adaptée à la gravité et la complexité des besoins. C’est dans ce contexte que le système de gradation de l’intensité des troubles des patients pour la répartition de l’activité de prescription (Strap) a été créé. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Le temps du soin à l'épreuve de l'IA (2025) Auteurs : Brian Levoivenel Type de document : Article Dans : Santé mentale (294, Janvier-Février 2025) Article en page(s) : p.74- Note générale : Cet article fait partie du dossier " On a plus le temps de soigner! " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Condition de travail ; Déontologie ; Intelligence artificielle (IA) ; Relation thérapeutique ; TempsDisponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Santé mentale. 294 (Janvier-Février 2025) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
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Titre : Rencontrer le patient sourd en psychiatrie (2024) Auteurs : Laure Abraham ; Julie Rendu ; Alicia Renault ; Mathilde Lemoine ; Lorrie Clerbaut Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 14-18 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Communication non verbale (CNV) ; Gestes ; Interprétariat ; Langage ; Langue des signes ; Médiateur ; Présentations de cas ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Signes et symptômes ; Surdité ; Troubles mentauxRésumé : L'accueil du public sourd ou malentendant en consultation de psychiatrie est très spécifique. Les "mots" utilisés par les patients et les soignants ont toute leur importance. La sémiologie décrite autour de ce mot qui annonce un trouble, ou inscrit une pathologie nécessite d'en comprendre le sens, d'en transmettre la définition, les symptômes. Ainsi, adapter le discours à la pluri-communication des patients sourds est l'objet d'une réflexion quotidienne de l'équipe Psy'surdités. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : "C'est de l'occupationnel..." (2024) Auteurs : Dominique Friard Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 22-29 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Occupationnel et/ou thérapeutique ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Atelier thérapeutique ; Ergothérapie ; Exercice physique ; Médiation thérapeutique ; Relation thérapeutiqueMots-clés: Temps informel Résumé : Le terme "activité occupationnelle" reste complexe et difficile à définir, alors que de nombreuses activités, variées, rythment le quotidien et sont donc essentielles en psychiatrie. Selon une conception "subjectivante", et non "objective" ou "technique" du soin, elles permettent aux soignants de créer des liens avec les patients, d'instaurer un climat de confiance et de faciliter leur engagement dans leur soin. L'auteur pointe également l'importance de l'improvisation, de l'espace de liberté dans l'approche thérapeutique, tout comme la notion de soins invisibles ou de clinique des petits riens, qui permettent d'agir dans les interstices des soins formels et de créer une atmosphère propice au rétablissement. Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : L'occupation au cœur de l'ergothérapie (2024) Auteurs : Gaëlle Riou Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Occupationnel et/ou thérapeutique ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Activités de la vie quotidienne ; Communauté thérapeutique ; Ergothérapeutes ; Ergothérapie ; Médiation thérapeutique ; Psychothérapie ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)Mots-clés: Temps informel Résumé : La question de distinguer "occupationnel" ou "thérapeutique" reste un vieux débat en psychiatrie... Avant d'explorer cette distinction, cet article revient sur l'évolution d'une profession, l'ergothérapie, qui a fait de l'occupation son coeur de métier. L'auteur présente l'historique de la profession et ses cadres conceptuels : psychodynamique, cognitivo-comportemental et psychothérapie institutionnelle. Et si le thérapeutique surgissait là où l'on ne l'attend pas, dans l'informel, les interstices, à condition qu'on y prête attention ? ... Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : L'occupationnel, enjeu contemporain du soin (2024) Auteurs : Didier Bourgeois Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 36-41 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Occupationnel et/ou thérapeutique ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement ; Activités de la vie quotidienne ; Histoire ; Médiation thérapeutique ; Présentations de cas ; Psychiatrie ; Relations entre professionnels de santé et patients ; TravailMots-clés: Temps informel Résumé : Ce texte retrace l'évolution du soin psychiatrique, au regard de la place de l'occupationnel dans le traitement des patients, notamment ceux en institution. Les asiles psychiatriques, créés par la loi de 1838, étaient à l'origine des lieux de confinement où les patients étaient isolés, souvent sans perspective d'amélioration. Cependant, à partir des années 1950, avec l'introduction des psychotropes et l'émergence de la psychothérapie institutionnelle, les hôpitaux psychiatriques ont évolué, visant à offrir des soins plus humanisés et à encourager la réinsertion sociale des patients. L'ergothérapie a été introduite comme une forme de thérapie par le travail, permettant aux patients de structurer leur quotidien et de retrouver un sens à leur existence. Au fil du temps, cette approche a évolué pour inclure des activités plus créatives et thérapeutiques, telles que l'art, le sport ou l'agriculture. L'occupationnel est devenu un outil crucial, surtout pour les patients chroniques. Le texte illustre cette dynamique à travers des exemples de patients, montrant comment des activités simples mais régulières peuvent améliorer leur bien-être psychologique, leur donner de l'autonomie et renforcer leur estime de soi. Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : "Il y a du monde dont il faut s'occuper..." (2024) Auteurs : Ahmed Benaïche Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 42-47 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Occupationnel et/ou thérapeutique ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Empathie ; Relation thérapeutique ; Rencontre ; SollicitudeMots-clés: Centre médico-psychologie ; Occupationnel ; Pratique du soin ; Soin psychiatrique ; Temps informel Résumé : En psychiatrie, les activités dites "occupationnelles", généralement perçues de façon péjorative, peuvent en réalité être des moments clés du soin. L'exemple de Salina, qui souffre de schizophrénie, illustre cette dynamique. César, infirmier référent, joue aux dames avec elle à chaque visite, ce qui semble au départ n'être qu'une occupation sans but thérapeutique direct. Pourtant, cette activité devient un moyen de maintenir un lien, d'apaiser la patiente et de favoriser la communication, dans un processus de sollicitude. L'auteur souligne que la sollicitude, parfois invisible, trouve son expression dans les actions quotidiennes des soignants, comme l'accompagnement dans des moments de vie simples mais significatifs pour le patient. Les messages clés de l'auteur sont qu'il n'y a pas de réel soin possible sans sollicitude, ce qui impacte les soignants et questionne l'existence d'une sollicitude spécifique en psychiatrie. Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : La P'tite Cafète, portes grandes ouvertes (2024) Auteurs : Éric Lotterie Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 48-53 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Occupationnel et/ou thérapeutique ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Espace transitionnel ; Récits personnels ; Soins infirmiers en psychiatrie ; Thérapie institutionnelleRésumé : Qu'est-ce qui soigne ? S'appuyant sur les concepts de psychothérapie institutionnelle, l'auteur, infirmier, explore le quotidien de la P'tite Cafète, lieu d'une pause ouvert à tous ceux qui le souhaitent au coeur de l'hôpital. Des murs protecteurs, malgré les tempêtes du monde, qu'elles viennent de la météo, de l'ultralibéralisme, des dérives de la technocratie, ou encore de la covid, dans des mouvements qui fragilisent toujours davantage les plus vulnérables que sont les malades en psychiatrie... Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : L'occupationnel au service du rétablissement (2024) Auteurs : Natasia Arvova ; Michel Miazza Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 54-58 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Occupationnel et/ou thérapeutique ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Activité culturelle ; Activités de la vie quotidienne ; Association de patients ; Pair-aidance ; Réadaptation ; Relation sociale ; SuisseMots-clés: Réhabilitation psychosociale Résumé : Dans les Centres de Jour (CTJ), les activités occupationnelles rythment l'accueil des patients. Elles constituent des outils thérapeutiques essentiels dans le rétablissement, en permettant de renouer des liens sociaux, de retrouver un sens à la vie et de développer des capacités créatives, au-delà du simple traitement des symptômes. Les pairs praticiens en santé mentale apportent par ailleurs une perspective unique fondée sur leur expérience vécue et aident les patients à passer du soin institutionnel à la réintégration sociale. Illustration avec le CTJ de Vevey et les activités d'un réseau de soutien monté par une pair-aidante. Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Titre : Les activités, formidable outil thérapeutique (2024) Auteurs : Michel Combret Type de document : Article Dans : Santé mentale (293, Décembre 2024) Article en page(s) : p. 60-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Occupationnel et/ou thérapeutique ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Activités de la vie quotidienne ; Alliance thérapeutique ; Histoire ; Jeu de société ; Médiation thérapeutique ; Psychiatrie ; Thérapie institutionnelleRésumé : L'article critique la marginalisation des activités dans les soins psychiatriques, soulignant que de nombreux professionnels, influencés par une approche biologisante, négligent leurs dimensions thérapeutiques. L'auteur plaide pour une approche intégrative des troubles psychiques, qui inclut les activités comme moyen de soins, en se basant sur l'histoire de la psychothérapie institutionnelle. Il met en avant le jeu d'échecs comme exemple c'activité bénéfique, capable de renforcer la mémoire, la concentration et les relations sociales. Disponible en ligne : Oui Exemplaires (1)
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Santé mentale. 293 (Décembre 2024) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
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Titre : Le parcours chaotique de Julie, enfant vulnérable (2024) Auteurs : Stéphanie Carmeille ; Louis Tandonnet Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 15-19 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Assistant familial ; Centre de coordination de soins et services à domicile ; Centre médico-psycho-pédagogique ; Enfant placé en famille d'accueil ; Maltraitance des enfants ; Présentations de cas ; Puéricultrice ; Relations famille-professionnel de santé ; Tests psychologiques ; Trouble réactionnel de l'attachement ; Troubles du comportementRésumé : Les très jeunes enfants pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance nécessitent, au-delà de mesures de protection, une prise en sain psycho- lopque et pluridisciplinaire. En effet, confrontés très tôt à des situations traumatiques de carences, négligences, violences, ils sont à risque de développer des troubles psychiatriques. Dans ce contexte, Psi-Dev est un dispositif mis en place au sein d'une unité de pédopsychiatrie pour évaluer le développement de ces enfants, proposer et coordonner les prises en charge, soutenir et former les accompagnants. Coordonné par une infirmière puéricultrice, le dispositif veille a apporter une cohérence à l'histoire et parcours de vie des enfants. Illustration avec le cas de Julie, 4 ans. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Traitement pharmacologique du TDAH (2024) Auteurs : Benjamin Rolland ; Hugo Prunier ; Lucie Jurek Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Antibiothérapie ; Appréciation des risques ; Effets secondaires indésirables des médicaments ; Méthylphénidate ; Pharmacologie ; Psychologie ; Psychostimulant ; Surveillance des médicaments ; Syndrome de sevrage ; Traitement médicamenteux ; Trouble déficitaire de l'attention (TDA) ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivitéRésumé : Le Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA) fait enfin l'objet par les pouvoirs publics d'un intérêt à la hauteur des enjeux. Parmi les évolutions récentes, on note notamment une simplification et un élargissement des conditions d'accès aux traitements pharmacologiques. Il est important désormais qu'un maximum de soignants ait une connaissance correcte de ces traitements, dont l'utilisation est simple, et le rapport bénéfice/risque très favorable. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : TDAH et addictions (2024) Auteurs : Louise Carton ; Olivier Ménard Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 38-43 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Addiction ; Adolescent ; Adulte ; Comorbidité ; Diagnostic ; Mésusage de médicament ; Méthylphénidate ; Prise en charge ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ; Troubles de l'alimentationRésumé : TDAH et addictions sont fréquemment associées, soulignant l'importance d'un dépistage systématique des conduites addictives chez les patients suivis pour un TDAH et, inversement, du TDAH chez les patients suivis in addictologie Cette association ne concerne pas seulement le trouble de l'usage de substances, mais également les troubles des conduites alimentaires et les addictions comportementales. L'investigation peut être compliquée par la présence de symptômes communs et nécessite d'être réalisée par des professionnels formés aux deux troubles afin de diminuer le risque de sous et de sur-diagnostic la présentation clinique des patients est généralement plus sévères et justifie une prise en charge globale, intégrée, combinant une approche psychothérapeutique et pharmacologique, en l'absence de contre-indications. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Repérer et diagnostiquer le TDAH de l’adulte (2024) Auteurs : Norman Therribout ; Romain Icick ; Lucia Romo Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 44-51 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adulte ; Comorbidité ; Comportement impulsif ; Diagnostic ; Echelle d'évaluation ; Fonctions exécutives ; Qualité de vie ; Régulation émotionnelle ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivitéRésumé : Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) concerne environ 25 % des adultes en population générale. Son repérage, son diagnostic et l'évaluation de ses comorbidités imposent une démarche clinique rigoureuse, répétée, où des outils standardisés représentent une aide priceuse le retentissement du trouble est un élément clé pour confirmer le diagnostic et guider sa prise en soins. Divers professionnels peuvent s'impliquer dans cette démarche, pour laquelle de nombreuses formations sont disponibles. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Psychoéducation du TDAH, première étape des soins (2024) Auteurs : Lucia Romo ; Pierre Taquet Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 53-57 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adulte ; Intervention ; Psychoéducation ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivitéRésumé : Il existe une littérature importante sur l'intérêt de la psychoéducation dans la prise en charge du TDAH chez l'adulte. Mieux connaitre ce trouble neurodéveloppemental permet en effet de mettre en place les stratégies pour mieux vivre avec, dans les domaines familial, personnel, professionnel, académique, et cela tout au long de la vie. Cet article propose un aperçu général des éléments importants du trouble à considérer dans la mise en place des interventions sur la psychoéducation et décrit un programme de psychoéducation pour des adultes (étudiants) souffrant de problèmes d'attention, de concentration et de procrastination Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Déployer les TCCE avec les adultes TDAH (2024) Auteurs : Cyrielle Richard Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 58-63 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Adulte ; Anxiété ; Émotions ; Femmes ; Intervention ; Pleine conscience (Mindfulness) ; Présentations de cas ; Remédiation cognitive ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivitéRésumé : Le Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental présent depuis l'enfance. Les personnes concernées ont un risque accru de souffrir de troubles comorbides, notamment de troubles anxieux les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles (TCCE) ont démontré leur efficacité pour la réduction des symptômes du TDAH et des comorbidités à la fois pour les enfants et les adultes. Au travers d'un cas clinique, cet article expose la démarche d'évaluation et de prise en soinsen TCCE de l'anxiété et du TDAH chez les adultes, présente les outils classiques ainsi que leurs adaptations.
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Titre : Le TDAH en milieu médico-légal (2024) Auteurs : Pierre Oswald Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 64-70 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Addiction ; Comorbidité ; Delinquance ; Détenu ; Diagnostic ; Hommes ; Présentations de cas ; Prévalence ; Régulation émotionnelle ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ; Troubles du comportement ; Vie en prisonRésumé : Surreprésenté en prison (25-30 % des détenus), le TDAH a un impact significatif sur le le parcours judiciaire, augmentant les risques d'arrestation, de condamnation et de récidive. Il est souvent associé à d'autres troubles comme le trouble des conduites, la personnalité antisociale et l'usage de substances. Plusieurs théories criminologiques expliquent le lien entre TDAH et comportements délictueux, notamment la théorie GPCSL et le principe RNR. Le dépistage et l'évaluation du risque sont cruciaux, utilisant des outils spécifiques. Le traitement combine approches pharmacologiques et non-médicamenteuses, avec des programmes adaptés au milieu carcéral. Une approche interdisciplinaire et une prise en charge précoce sont essentielles pour prévenir la délinquance et favoriser la réinsertion. Illustration clinique. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Parentalité et TDAH (2024) Auteurs : Stéphanie Leclercq ; Johanna Berthier ; Stéphanie Vanwalleghem Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 72-78 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Adulte ; Anxiété ; Femmes ; Gestion des émotions ; Intervention ; Pleine conscience (Mindfulness) ; Pratiques éducatives parentales ; Présentations de cas ; Remédiation cognitive ; Thérapie comportementale ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivitéRésumé : Le TDAH, trouble neurodéveloppemental bien connu chez l'enfant, peut persister à l'âge adulte, avec une prévalence estimée à près de 3% dans la population générale. D'autre part, la période périnatale représente pour les parents une phase de vulnérabilité accrue, marquée par des bouleversements physiologiques, psychologiques et émotionnels. Ainsi, lorsqu'un adulte atteint de TDAH devient parent, cette période est à risque d'exacerbation des symptômes du TDAH, pouvant les rendre alors plus aisément décelables. Une prise en charge inadéquate ou retardée peut entrainer des répercussions non seulement sur le parent, mais aussi sur la dynamique familiale et, à terme, sur le développement de l'enfant. En effet, cette période est cruciale pour la mise en place d'interactions précoces de qualité parents-bébé, elles-mêmes essentielles au développement harmonieux de l'enfant sur le plan émotionnel et social. Il est donc primordial de dépister le TDAH chez les parents, et particulièrement chez les mères en période périnatale, afin de les orienter vers une prise en charge adaptée le plus précocement possible. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Vers un modèle de centre ressource du TDAH (2024) Auteurs : Hugo Prunier ; Lucie Jurek ; Nicolas Georgieff ; Caroline Demily ; Benjamin Rolland Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 80-83 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Centres hospitaliers universitaires ; Expertise ; Formation ; Pratique professionnelle ; Présentations de cas ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivitéMots-clés: Coordination des soins Résumé : L’équipe de coordination lyonnaise des troubles de l'attention et de l'hyperactivité (Eclah) est une équipe pluridisciplinaire « ressource>> mise à disposition par Le Vinatier Psychiatrie universitaire Lyon métropole. Elle participe à création de la filière de soin de premier et second recours, à l'expertise, la formation, la coordination et la recherche pour le TDAH en Auvergne-Rhône-Alpes. Illustration clinique et description des autres activités.
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Titre : Infirmière en pratique avancée en Unité de TDAH (2024) Auteurs : Mélanie Guagenti Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 84-89 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adulte ; Compétence professionnelle ; Entretien infirmier ; Infirmières praticiennes ; Interdisciplinarité ; Présentations de cas ; Prise en charge psychiatrique ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ; Vécu du soignantMots-clés: Coordination des soins Résumé : Une unité d'évaluation et de prise en charge du Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité chez l'adulte, portée par un projet du Fonds d'innovation organisationnelle en psychiatrie, a été développée par une Infirmière en pratique avancée (IPA) mention psychiatrie santé mentale et une psychiatre sur le Centre hospitalier de Bastia. Cette collaboration a permis de structurer un parcours de soins innovant dans lequel l'IPA s'intègre et exploite le panel de ses compétences, que ce soit dans l'évaluation clinique et dans le suivi des adultes atteints de TDAH. L'approche holistique, les compétences de leadership clinique et le travail en partenariat interprofessionnel sont des éléments essentiels pour contribuer à implanter la pratique avancée infirmière dans la filière de soins du TDAH adulte. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : TDAH chez l'adulte : de quoi parle-t-on ? (2024) Auteurs : Sébastien Weibel Type de document : Article Dans : Santé mentale (292, Novembre 2024) Article en page(s) : p. 22-28 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le TDAH de l'adulte ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adulte ; Comorbidité ; Définition ; Diagnostic ; Evaluation ; Evolution ; Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ; VocabulaireRésumé : Si la médiatisation accrue du Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) permet une meilleure reconnaissance des difficultés vécues par les personnes concernées, elle soulève des défis majeurs en termes d’accès au diagnostic et aux soins.
Longtemps, le Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) a été considéré comme spécifique à l’enfance et à l’adolescence. Les premières descriptions cliniques mettaient l’accent sur l’hyperactivité comme symptôme prédominant, ce qui a conduit à qualifier ce trouble d’« hyperkinétique » par exemple dans la Classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la santé, version 10 (OMS) (CIM-10). Ce focus menait également à une identification surtout chez des garçons en âge scolaire. Ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle que la composante attentionnelle a été mise au centre, mais le trouble est resté longtemps diagnostiqué uniquement chez l’enfant et l’adolescent. Or, depuis les années 1970, et sous l’impulsion de psychiatres américains comme Wender, on a observé que certains symptômes pouvaient persister après l’adolescence, et même à un âge plus avancé. Un nombre croissant d’études épidémiologiques et de suivi d’enfants diagnostiqués est ainsi venu confirmer ces observations cliniques. Les symptômes persistent en effet à l’âge adulte chez 85 % des enfants diagnostiqués (Biederman et al., 1996).
Depuis, le TDAH est entré dans le champ des troubles neurodéveloppementaux et conceptualisé comme un pattern particulier du fonctionnement cérébral.
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Titre : Autisme : entraîner la cognition sociale (2024) Auteurs : Muriel Delage ; Léa Martin Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 15-19 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Cognition sociale ; Compétences sociales ; Groupe ; Jeu de société ; Jeune adulte (19-24 ans) ; Présentations de cas ; Psychoéducation ; Trouble du spectre autistique (TSA)Résumé : Nathan, 23 ans, est porteur d’un trouble du spectre de l’autisme. Très anxieux, rigide, il ne sort quasiment plus du domicile parental. Le programme d’entraînement aux habiletés sociales Blablacare lui permet d’améliorer ses compétences sociales tout en comprenant son fonctionnement lors de situations d’interactions.
Créé en 2020 au sein du Pôle addictologie-psychiatrie du CHRU de Tours, Se rétablir 37 est un centre de support régional en réhabilitation psychosociale (RPS) labellisé par l’Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val-de-Loire. Ce dispositif de proximité propose différents types de soins orientés rétablissement. Dans ce contexte, l’équipe Emergence accompagne les adolescents de plus de 16 ans et les adultes présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA), pour les aider à gagner en autonomie dans leur quotidien et à construire des projets. Cette équipe pluridisciplinaire (psychiatre, infirmière spécialisée en remédiation cognitive, neuropsychologue et ergothérapeute), exerce en lien avec le Centre ressources autisme (CRA) de la région. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : La déprescription des psychotropes, un vrai sujet ! (2024) Auteurs : Fabrice Berna ; Patrice Queneau Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 22-28 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Analyse de pratiques ; Appréciation des risques ; Déprescriptions ; Maladie iatrogène ; Médecine factuelle ; Médicaments ; Ordonnances médicamenteuses ; Pharmacologie ; Psychoanaleptiques ; Psychologie ; Traitement médicamenteuxRésumé : En instaurant un traitement, tout prescripteur doit d'emblée se poser la question de sa réduction ou de son arrêt. En France, le sujet de la déprescription suscite un intérêt néanmoins bien tardif. Enjeux et pistes pour se mettre en mouvement…
L’intérêt relativement récent de la psychiatrie pour la déprescription interroge. Le sujet aurait dû s’imposer dès les premiers essais de prescription des psychotropes et la question qu’on peut donc se poser concerne davantage la dimension tardive de cette préoccupation.
Pour reprendre une image utilisée par le psychiatre Mark Horowitz, un des chefs de file de la déprescription, lors de l’apprentissage de la conduite automobile, on nous a tous expliqué en même temps comment nous servir de l’accélérateur et de la pédale de frein. Lorsqu’on apprend le maniement des psychotropes aux médecins, cette règle de bon sens semble mise de côté, du moins, la question des modalités de réduction puis d’arrêt des médicaments fait l’objet d’un certain désintérêt. Ceci n’est pas propre aux psychotropes mais concerne la plupart des médicaments, en particulier ceux prescrits pour des maladies chroniques. Avant de proposer quelques éléments de réponse, nous allons clarifier les concepts et examiner les raisons qui font de la déprescription des psychotropes un sujet d’actualité. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Pratiques inspirantes pour la déprescription (2024) Auteurs : Maeva Musso Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Déprescriptions ; Modèles de soins infirmiers ; Norvège ; Pays-Bas ; Pharmacologie ; Pratique professionnelle ; Psychoanaleptiques ; Psychologie ; Royaume-Uni ; SevrageRésumé : Pourquoi les difficultés majeures liées au sevrage des psychotropes n'ont-elles pas suscité plus tôt un intérêt pour la déprescription ? Exemples européens et repères pour changer de regard en psychiatrie…
Au cours de mon internat en psychiatrie, j’ai rencontré de nombreuses personnes vivant avec un trouble psychique qui souhaitaient arrêter leur traitement médicamenteux (ou l’avaient arrêté) sans accompagnement médical. À la question de savoir pourquoi elles ne s’adressaient pas à leur médecin, les réponses étaient variées. Certains usagers avaient déjà essayé et essuyé un refus, d’autres ne voulaient pas « inquiéter leur entourage », d’autres encore redoutaient que leur demande soit interprétée comme un déni de leurs troubles, avec le risque de voir ressurgir des soins sous contrainte.
En débutant la rédaction de cet article, j’ai contacté Giovanni, un ami de longue date. Suivi en psychiatrie depuis 15 ans, il a changé six fois de neuroleptiques et a été hospitalisé deux fois en réanimation suite à un syndrome malin des neuroleptiques (1, 2). Il souffre encore aujourd’hui des effets indésirables de ces molécules : tremblements, prise de poids massive, troubles de la concentration et de la mémoire, asthénie importante. Giovanni a été le premier à me parler d’Open dialogue (3, 4), une approche qui permet entre autres de réduire l’initiation et la consommation de neuroleptiques en psychiatrie (5).
À travers la littérature scientifique sur la déprescription, j’ai découvert que de nombreuses personnes concernées par les troubles psychiques à travers le monde s’organisaient en réseaux d’entraide pour le sevrage des psychotropes (6). J’ai également réalisé qu’il manquait un pan considérable à ma formation : j’avais appris à prescrire mais pas à déprescrire ! [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Promouvoir la décision médicale partagée (2024) Auteurs : Bernard Pachoud Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 36-40 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Alliance thérapeutique ; Empathie ; Maladie chronique ; Observance par le patient ; Ordonnances médicamenteuses ; Participation des patients ; Prise de décisions partagée ; Réadaptation ; Relations entre professionnels de santé et patients ; ValeurRésumé : Le modèle de la décision médicale partagée (DMP) reste encore méconnu et peu mis en œuvre en psychiatrie. Ce processus modifie le mode de choix et d'ajustement du traitement médicamenteux et, plus largement, les objectifs de la consultation et la fonction médicale, appelée à soutenir la quête de chaque patient sur la façon de vivre avec une maladie chronique.
La décision médicale partagée (DMP) est une pratique de soin au cours de laquelle les décisions thérapeutiques, en particulier les choix de médicaments et de leur posologie, ne sont plus assurées seulement par le médecin, mais conjointement avec le patient. Cela suppose que ce dernier ait été informé des raisons de recourir à un traitement et des options thérapeutiques possibles avec leurs avantages et inconvénients. La prescription résulte alors d’une délibération entre les deux protagonistes, et tient compte des préférences du patient, de ses priorités, de ses valeurs, mais aussi des arguments du médecin. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Déprescription en CMP... (2024) Auteurs : Geneviève Hénault Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 42-47 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Adhésion et observance thérapeutiques ; Appréciation des risques ; Centre médico-psychologique (CMP) ; Déprescriptions ; Ordonnances médicamenteuses ; Pratique professionnelle ; Présentations de cas ; Psychiatres ; Psychoanaleptiques ; Relations entre professionnels de santé et patients ; ResponsabilitéMots-clés: Responsabilité médicale Résumé : La question de la déprescription se situe au carrefour de multiples contraintes. Dans le contexte actuel de la psychiatrie publique, comment accompagner des patients vers la décroissance médicamenteuse, alors que cette démarche nécessite un cadre solide et sécurisant ?
Depuis peu, on entend parler de « déprescription » en psychiatrie alors que d’autres spécialités, comme la gériatrie et la médecine générale, se sont saisies de cette problématique plus tôt (voir aussi l’article de F. Berna et P. Queneau, « La déprescription des psychotropes, un vrai sujet ! »). Jusqu’alors, on se préoccupait beaucoup du sevrage des benzodiazépines et, dans une moindre mesure, de celui des antidépresseurs. Pendant longtemps, on a considéré qu’une fois un traitement antipsychotique « de fond » mis en place, c’était plus ou moins à vie. Le but essentiel était d’éviter la rechute, et ce, dès le premier épisode délirant ou maniaque, quitte à accepter (et faire accepter aux patients) des effets indésirables importants, dont certains constituent à eux-mêmes des facteurs de handicap. Aujourd’hui, le concept de déprescription émerge dans notre discipline et des travaux universitaires sont publiés, tout particulièrement sur la question de la déprescription des antipsychotiques (1).
Cet essor de l’intérêt pour la décroissance, voire l’arrêt des antipsychotiques, procède certainement de plusieurs mécanismes convergents :
– l’élargissement massif du cadre de prescription des traitements antipsychotiques auparavant réservés aux pathologies les plus sévères (2) ;
– la parole des patients concernés qui s’affirme davantage notamment via le portage du concept de rétablissement. Ce mouvement s’assortit d’une remise en cause du pouvoir de contrainte aux soins (3) ;
– la prise de conscience des effets indésirables graves de ces traitements pris au long cours qui réduisent l’espérance de vie par la forte majoration des facteurs de risque métaboliques et cardiovasculaires (4).
À partir de quelques situations cliniques, nous aborderons ici les intérêts et les freins de la déprescription en pratique quotidienne en Centre médico-psychologique (CMP). [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Le collectif soignant et le médicament (2024) Auteurs : Sébastien Hardy ; Didier Penverne Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 48-52 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Appréciation des risques ; Éducation du patient comme sujet ; Effets secondaires indésirables des médicaments ; Neuroleptiques ; Ordonnances médicamenteuses ; Pharmaciens ; Présentations de cas ; Soins infirmiers en psychiatrie ; Travail d'équipeMots-clés: Circuit du médicament Résumé : Une unité hospitalière a mis en place une démarche collective pour aller vers une prescription la plus adaptée au contexte et au projet de vie et de soin du patient. Le pharmacien reste un acteur clé de cette stratégie qui vise un usage plus mesuré et plus sobre du médicament.
Si les médicaments peuvent améliorer la santé, ils sont aussi parfois nocifs. Il est donc essentiel d’évaluer finement leurs bénéfices et leurs risques (1).
En psychiatrie, l’utilisation des neuroleptiques, appelés aussi antipsychotiques, permet de réduire les désordres de la pensée ou d’améliorer le contact avec la réalité en diminuant les idées délirantes et les hallucinations (2). Toutefois, ils exposent les patients à de nombreux effets indésirables parfois gênants, en particulier : neurologiques, de type tremblements, impatiences, mouvements anormaux parfois irréversibles (dyskinésies tardives) ; métaboliques, comme une prise de poids parfois de plusieurs dizaines de kilos ; mais aussi troubles sexuels, cardiaques, digestifs, endocriniens… Dès lors, malgré leurs bénéfices pour réduire l’intensité des symptômes, leur caractère intrusif ou leur impact émotionnel, certains patients se plaignent d’un ralentissement psychomoteur, d’un émoussement affectif, d’un manque d’envie (3). Difficile dans ce contexte de distinguer ce qui est du ressort de l’effet du médicament neuroleptique ou de l’affection psychiatrique.
L’association de plusieurs médicaments est par ailleurs susceptible de majorer la fréquence et l’intensité des effets indésirables : on observe par exemple une augmentation de la somnolence diurne et une baisse de la concentration quand plusieurs sédatifs sont utilisés en même temps. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Déployer la pharmacie clinique en psychiatrie (2024) Auteurs : Tonya Tartour ; Delphine Moreau ; Étienne Nouguez ; Camille Lancevelée Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 54-59 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Comportement coopératif ; Déprescriptions ; Expertise ; Interdisciplinarité ; Ordonnances médicamenteuses ; Pharmacie ; Pharmaciens ; Pratique professionnelle ; Psychiatrie ; TransversalitéMots-clés: Conciliation médicamenteuse ; Coordination des soins Résumé : La pharmacie clinique se traduit par la mise en place d'un « panier d'activités » qui varie selon les établissements : conciliation médicamenteuse, analyse avancée d'ordonnances, historiques médicamenteux ou encore éducation thérapeutique du patient (ETP). Focus sur les enjeux en psychiatrie.
En psychiatrie, la prescription médicamenteuse, acte central des soins, soulève de nombreux enjeux. Les patients souffrant de troubles psychiques, en particulier ceux atteints de troubles sévères ou au long cours, se voient souvent prescrire plusieurs médicaments : neuroleptiques, anxiolytiques, antidépresseurs ou encore hypnotiques. Ces psychotropes peuvent entraîner des effets secondaires somatiques indésirables. Certains, peu graves, restent temporaires (les symptômes cessent en général lorsque le traitement en cause est arrêté), mais peuvent néanmoins causer des désagréments importants aux patients qui en font l’expérience. Les psychotropes peuvent aussi induire des troubles somatiques plus sévères, avec des répercussions au long cours : complications cardiovasculaires, métaboliques ou effets neurologiques importants. Les patients. Les patients suivis en psychiatrie ont d’ailleurs une espérance de vie réduite, en moyenne de 13 ans pour les femmes et de 16 ans pour les hommes (Coldefy et Gandré, 2018). Cette réduction est souvent attribuée à leurs conditions et modes de vie, leur isolement et autostigmatisation. Il a toutefois été mis en évidence qu’elle était aussi due aux effets secondaires des traitements, ainsi qu’à la moindre attention donnée à leur santé physique, aux obstacles rencontrés dans leurs parcours de soin et à une stigmatisation persistante (Gandré et al., 2022).
Dans ce contexte de complexité thérapeutique et organisationnelle, le développement de la pharmacie clinique en psychiatrie apparaît comme une piste d’amélioration de la sécurité et de la pertinence des prescriptions. Selon la Société française de pharmacie clinique (1), cette pratique est définie comme une « discipline de santé centrée sur le patient dont l’exercice a pour objectif d’optimiser la thérapeutique à chaque étape du parcours de soins ». [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : "Pas de renouvellement sans consultation" (2024) Auteurs : Benjamin Dujardin Type de document : Article Dans : Santé mentale (291, Octobre 2024) Article en page(s) : p. 60-64 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Déprescrire ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Clozapine ; Gestion des soins aux patients ; Infirmières praticiennes ; Neuroleptiques ; Ordonnances médicamenteuses ; Présentations de cas ; Prise en charge ; Récits personnels ; Soins ambulatoires ; Surveillance des médicamentsMots-clés: Coordination des soins Résumé : À l’EPSM Lille métropole, une nouvelle organisation autour de la prescription de clozapine a été mise en place, coordonnée par un infirmier en pratique avancée (IPA). Ce professionnel rencontre des patients qui n'ont pas eu contact direct avec les soins depuis des mois voire des années…
La prescription fait partie des nouvelles activités auxquelles je me suis formé avec intérêt lors de mon Diplôme d’État d’infirmier en pratique avancée (grade master), spécialité santé mentale et psychiatrie (IPA-PSM). Elle concerne, dans mon champ d’intervention, les médicaments autorisés en accès direct, certains dispositifs médicaux et l’adaptation et le renouvellement de certaines prescriptions médicales.
Fort de nouvelles connaissances théoriques en pharmacologie, « percuté » par des débats convaincants en congrès (1), les pistes incitatrices de la recherche britannique Radar (2), des échanges féconds lors d’un webinaire (3), je me suis embarqué dans ce nouvel univers, avec l’Evidence Based Medecine (EBM) comme boussole. Pas à pas, je me suis approprié ce nouveau champ avec humilité et prudence. La pratique régulière a construit une expérience nouvelle et alimenté mon sentiment d’efficacité (4) personnelle sur ce sujet. Une évolution donc progressive et nuancée, éloignée de l’effet Dunning-Kruger (5) (ou effet de sur-confiance en soi), biais cognitif que des détracteurs brandissent régulièrement à l’égard de notre jeune profession.
À l’issue de deux ans de formation, il reste au jeune diplômé à (re)prendre une place, souvent au sein du secteur dans lequel il était infirmier. Nombre de recommandations ou d’articles évoquent désormais ces retours et la nécessité d’anticiper les nouvelles missions à assumer (6). Souvent, une réflexion est initiée en amont avec la direction des soins, le chef de pôle et l’encadrement. En ce qui me concerne, ma fiche de poste prévoit 0,8 ETP en activité clinique et 0,2 ETP en missions transversales. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Impulsions!, jouer pour se soigner (2024) Auteurs : Sonia Kular ; Céline Launay ; Christelle Fouillet ; Charlène Gautier ; Morgane Simon Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 18-22 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Atelier thérapeutique ; Compétence relationnelle ; Comportement social ; Coopération ; Créativité ; Jeu de coopération ; Jeu de société ; Ludothérapie ; Processus de groupe ; Projet ; Relation socialeRésumé : Un groupe de cinq professionnelles motivées, grandes adeptes de jeux sous toutes leurs formes, a créé de toutes pièces « Impulsions ! », un jeu de coopération pour mobiliser les compétences relationnelles des patients. Retour sur cette aventure… et mode d’emploi.
Dans le cadre de nos activités de médiation en intra et extra-hospitalier, nous aimons innover et imaginer des solutions lorsque les outils existants ne nous semblent pas satisfaisants pour travailler certains objectifs thérapeutiques définis par les patients. En 2016, nous avons ainsi coconstruit avec des usagers un atelier psychoéducatif intitulé Schizophrénie versus cannabis (1).
À titre plus personnel, nous sommes par ailleurs passionnées de jeux, sous toutes leurs formes.
C’est ainsi qu’en 2017, pour enrichir nos propositions d’atelier, nous avons concentré nos recherches sur les jeux thérapeutiques édités en français. Bien souvent, ils n’avaient hélas de « jeu » que le nom… Pour nous, il ne suffit pas d’un dé et d’un plateau ou de questions-réponses pour revendiquer une dimension ludique ! Nous souhaitions trouver un jeu « thérapeutique » qui provoque chez le sujet des émotions liées au plaisir, au divertissement, à « l’improductivité » (2), qui puisse lui offrir un moment allégé des enjeux du réel. Nous avons alors décidé de créer notre propre outil de médiation intégrant au premier plan cette dimension ludique, et permettant implicitement un travail thérapeutique.
La ludologue Anne Cayla nous a aidées à comprendre pourquoi les jeux dits thérapeutiques nous semblaient peu satisfaisants sur le plan du « Game Play » ou « jouabilité » en français (issu des jeux vidéo, ce terme définit l’ensemble des caractéristiques susceptibles d’augmenter le plaisir d’un joueur, et un équilibre entre difficulté du challenge, frustration, ennui, récompense…). Selon elle, développer un médium qui associe jeu et soin de « manière équilibrée » constitue un véritable challenge… Bien averties de cette difficulté, nous avons précisé notre projet. Nous souhaitions proposer un jeu à la fois esthétique et original, afin qu’il suscite la curiosité et la motivation pour que le joueur s’engage et s’investisse dans l’expérience de groupe. Nous avons alors décidé de viser les bénéfices de ce type de jeu de coopération pour les patients de psychiatrie : développement de compétences en lien avec la relation au groupe, la solidarité, la collaboration [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : La plainte d'insomnie en psychiatrie (2024) Auteurs : Isabelle Poirot Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 26-33 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Comorbidité ; Diagnostic ; Neurophysiologie ; Prise en charge du handicap mental ; Psychiatrie ; Psychométrie ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ; Troubles de la veille et du sommeil ; Troubles mentauxAutres descripteurs
Nosologie ; PlainteRésumé : La plainte d’insomnie semble banale. Quel soignant ne l’a pas déjà entendu, lui conférant aussitôt un caractère normal, explicable, sans y prêter la moindre attention. Depuis plus de 40 ans, le combat est rude pour permettre une prise en soin de qualité, bâtie sur une démarche médicale et des traitements validés dont l’efficacité n’est plus à démontrer. En 2007, la Haute autorité de santé (HAS) a élaboré des recommandations pour la prise en charge de l’insomnie chronique en médecine générale, hélas manifestement non appliquées. Cette non-considération concerne l’ensemble des soignants… et pourtant, presque 20 % de la population générale est touchée par l’insomnie chronique (proportion variable selon la définition), dont 10 % présente des insomnies sévères. En santé mentale, les statistiques explosent, avec plus de 50 % de personnes concernées.
La plainte d’insomnie a longtemps été considérée comme un simple symptôme de pathologies psychiatriques ou somatiques. Sa prise en soins se résumait à une approche médicamenteuse ou psychothérapeutique, sa persistance étant déjà considérée comme un facteur pronostic négatif. Les études ont cependant montré que l’atteinte du sommeil n’était pas sans conséquences. Outre les dysfonctionnements diurnes liés directement à la plainte nocturne, comme la fatigue, la somnolence, les troubles de concentration et de la mémoire, et leurs impacts sur qualité de vie (sociale, familiale, professionnelle), la recherche a mis en évidence des conséquences cardio-vasculaires , de véritables facteurs de risque d’apparition de la maladie mentale, d’aggravation ou de rechute, de potentiels risques suicidaires … sans compter des questions sur le lien entre insomnie et troubles neurodégénératifs.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Promouvoir la santé du sommeil (2024) Auteurs : Jean-Arthur Micoulaud-Franchi Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 34-39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attitude envers la santé ; Echelle d'évaluation ; Education pour la santé ; Enquêtes et questionnaires ; Physiologie ; Qualité du sommeil ; Santé mentale ; Sommeil ; Troubles de la veille et du sommeil ; Troubles mentauxMots-clés: Questionnaire Rusated ; Sleep disorders symptom checklist Résumé : Le sommeil est une fonction physiologique et comportementale à laquelle la psychiatrie doit s'intéresser de près. Plus largement, il est essentiel de prendre soin collectivement de la santé du sommeil.
Marguerite Yourcenar, dans Les mémoires d’Hadrien, souligne que « de tous les bonheurs qui lentement m’abandonnent, le sommeil est l’un des plus précieux, des plus communs aussi. » Chez les personnes vivant avec un trouble psychique, prendre soin de son sommeil implique de tenir compte des facteurs physiologiques mais aussi comportementaux et socioécologiques. Les altérations du sommeil aggravent le pronostic des troubles mentaux (en termes de pharmacorésistance, de symptômes résiduels, de risque suicidaire, de rechute et récidive, de durée d’hospitalisation et de handicap plus important) et peuvent persister même lorsque l’état psychiatrique a été contrôlé avec succès par un traitement. Prendre soin du sommeil en psychiatrie est donc essentiel pour la santé mentale. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Les médicaments de l'insomnie (2024) Auteurs : Isabelle Poirot ; Jean-Arthur Micoulaud-Franchi Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 40-46 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Benzodiazépines ; Hypnotiques et sédatifs ; Mélatonine ; Neurophysiologie ; Ordonnances médicamenteuses ; Traitement médicamenteux ; Troubles de la veille et du sommeilMots-clés: Pharmacopsychologie Résumé : Parfois mal considérés, les médicaments hypnotiques ont leur place dans la prise en charge du trouble insomnie, associés au traitement de première intention, les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Mode d’action et règles pour une prescription éclairée et adaptée.
L’insomnie touche presque 20 % de la population, et 10 % en moyenne présentent des formes sévères. Les impacts de ce trouble sont loin d’être anodins (risques cardiovasculaires, cognitifs et en santé mentale). Même si les preuves scientifiques sont encore fragiles, les consensus états-uniens, européens et français recommandent son traitement, en première intention via les thérapies cognitivo-comportementales de l’insomnie (TCC-I) mais ils insistent également sur le rôle important des hypnotiques, notamment lorsque ces thérapies ne sont pas efficaces ou inaccessibles.
Actuellement, selon les données de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), environ 15 % de la population générale utilisent des traitements hypnotiques, ce qui place la France au deuxième rang européen pour les anxiolytiques et les hypnotiques. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : TCC de l'insomnie : se resynchroniser (2024) Auteurs : Séverine Brune Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 48-54 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Evaluation ; Présentations de cas ; Prise en charge ; Psychoéducation ; Psychométrie ; Tests psychologiques ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ; Troubles de la veille et du sommeilRésumé : Olivier, la quarantaine, ne dort plus « depuis des années »… Pour l’aider à sortir du cercle vicieux de ses nuits sans sommeil, une thérapie comportementale et cognitive de l’insomnie lui propose un protocole adapté à ses besoins et ses habitudes.
« Depuis des années, je ne dors pas, je ne comprends pas, j’ai pourtant tout essayé : somnifères, plantes, mélatonine, acupuncture, hypnose, méditation… Je ne regarde plus mon smartphone la nuit car j’ai lu que cela n’était pas bon pour le sommeil. J’essaie de manger léger, de faire du sport, je ne bois plus de café après 14 heures… Et malgré tout ça, je me réveille chaque nuit, sans pouvoir me rendormir, parfois pendant des heures. J’ai essayé de me coucher et de me lever plus tôt, ou plus tard, de faire des siestes, rien n’y fait ! Je suis épuisé dès le matin, j’ai du mal à me concentrer au travail, je perds patience. Tous les soirs, c’est la même histoire, j’en arrive à angoisser dès le dîner, je me dis qu’il faut absolument que je dorme cette nuit sinon je n’arriverai jamais à fonctionner le lendemain au travail, c’est un vrai combat ! »
Ainsi parle Olivier, orienté vers notre Centre de l’insomnie par l’Unité sommeil d’un hôpital pour une prise en charge en thérapie comportementale et cognitive (TCC). Son discours reprend celui de la majorité des patients qui souffrent d’insomnie chronique : il essaie avec « effort » de multiples solutions pour dormir sans que rien ne marche depuis des mois, des années ! Cela engendre une véritable détresse et une hyperfocalisation sur le sommeil, associée à une anxiété grandissante du fait de ne pas bien dormir malgré toutes les stratégies tentées.
Lorsque nous souffrons d’un mauvais sommeil, il paraît naturel d’essayer de comprendre ce qui se passe, de rechercher les causes à partir de ce qu’on a lu ou écouté, ce que nous en dit notre entourage ou encore de notre éducation. Ces « connaissances » forgent des croyances sur le sommeil et conduisent à la mise en place de comportements qui nous semblent logiques, pertinents, voire rassurants, pour retrouver un bon sommeil. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Suicide et troubles du sommeil : des liens avérés (2024) Auteurs : Vincent Jardon Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Cauchemars ; Evaluation ; Facteurs de risque ; Idéation suicidaire ; Neurophysiologie ; Prévention primaire ; Rêves ; Suicide ; Troubles de la veille et du sommeil ; Troubles de stress post-traumatiqueMots-clés: Conduite suicidaire Résumé : La prise en compte des troubles du sommeil peut-elle aider à améliorer la prévention des conduites suicidaires ? Tour d’horizon de la recherche sur les liens entre ces deux problématiques, et perspectives cliniques.
Si la question du sommeil comme symptôme infiltre la quasi-totalité de la nosographie psychiatrique et si les troubles du sommeil sont bien identifiés comme des facteurs de risque à part entière de comportement suicidaire, l’évaluation du sommeil dans la crise suicidaire, et de la crise suicidaire dans les troubles du sommeil semblent trop peu la règle. Cet article vise à préciser les liens qui unissent ces deux thématiques et leurs implications dans la pratique clinique.
Problématique suicide et sommeil
On sait que la mort par suicide touche environ 800 000 personnes par an dans le monde et 9 000 en France, où elle représente environ 2 % des décès et 20 % des morts « évitables ». En 2020, la France se place en 13e position (sur 37) des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les plus touchés. Mais les décès par suicide ne représentent qu’une partie du fardeau porté par la société au titre des conduites suicidaires. Ainsi, le nombre de tentatives de suicide est estimé à au moins 200 000 par an, et le nombre de personnes exprimant des idées suicidaires à 2 millions. En 2021, 4,2 % des 18-85 ans déclaraient avoir pensé à se suicider durant les douze derniers mois et 6,8 % déclaraient une tentative de suicide au cours de leur vie.
En ce qui concerne le sommeil, en France en 2005, 18 % des personnes âgées de 12 à 75 ans se déclaraient insatisfaites de la qualité de leur sommeil et 46 % disaient avoir eu des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours. Si l’on veut être plus précis et quantifier la prévalence de troubles du sommeil caractérisés, l’insomnie qui se définit comme une insuffisance de sommeil en quantité ou qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil, concerne 15 à 20 % des Français. Le syndrome d’apnées du sommeil, dont la prévalence augmente régulièrement avec l’âge, touche 7,9 % des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7 % des 45–64 ans, et même 30,5 % des personnes de plus de 65 ans. Les cauchemars pathologiques concernent eux 2 à 8 % des adultes en population générale, et 38,9 % en population atteinte de pathologies mentales.
On peut ainsi remarquer que la prise en charge des conduites suicidaires et des troubles du sommeil concerne un nombre élevé de personnes chaque année. Pourtant, ces deux domaines restent relativement éloignés l’un de l’autre alors que les liens qui les unissent sont nombreux. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Stress post-trauma et troubles du sommeil chez l'enfant et l'adolescent (2024) Auteurs : Julie Rolling Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 62-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adolescent ; Cauchemars ; Enfant (6-12 ans) ; Insomnie de l'enfant ; Prise en charge personnalisée du patient ; Psychothérapie brève ; Rêves ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ; Traitement médicamenteux ; Troubles de la veille et du sommeil ; Troubles de stress post-traumatiqueMots-clés: Thérapie par répétition par imagerie centrale Résumé : Les troubles du sommeil, particulièrement les insomnies et les cauchemars, touchent plus de la moitié des enfants et adolescents un an après un traumatisme. Ils constituent un facteur de maintien et de chronicisation des symptômes sur lesquels il est possible d'agir.
Les troubles du sommeil sont les symptômes les plus précoces, les plus sensibles et les plus persistants du trouble de stress post-traumatique (TSPT). Ils peuvent apparaître immédiatement après l’événement, avant même le développement du TSPT, ou pendant. Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), le TSPT se définit par la présence de multiples manifestations : symptômes d’intrusion diurnes et nocturnes (rêves angoissants dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont en rapport avec le(s) événement(s) traumatique(s), ou cauchemars traumatiques), symptômes d’évitement psychique et/ou comportemental, altérations négatives des cognitions et de l’humeur et hyperactivation neurovégétative avec troubles du sommeil (à l’origine des symptômes d’insomnie).
Un an après le traumatisme initial, les troubles du sommeil dans leur ensemble touchent plus de 50 % des enfants et adolescents. Parmi ces troubles, les symptômes les plus spécifiques sont l’apparition ou l’augmentation des insomnies et des parasomnies (comportements inhabituels ou anormaux avant, pendant le sommeil ou au réveil), en particulier les cauchemars. L’insomnie se caractérise par des difficultés à s’endormir, des réveils nocturnes fréquents ou un réveil précoce. L’insomnie d’endormissement est principalement liée à l’état d’hyper-éveil et d’hypervigilance du TSPT mais aussi à des comportements d’évitement du sommeil (insomnie comportementale) où le patient reste éveillé pour ne pas revivre des éléments de la scène traumatique, alors que les réveils nocturnes fréquents sont généralement associés aux cauchemars traumatiques.
Les cauchemars traumatiques sont des symptômes pathognomoniques du TSPT, qui présentent des caractéristiques spécifiques. Leurs taux de prévalence varient entre 50 % à 80 %, atteignant 100 % après un traumatisme majeur. Ces cauchemars sont typiquement décrits comme des phénomènes d’intrusion, qui se répètent dans le temps, avec des réactions psychologiques et physiologiques importantes et des contenus manifestes ou sensoriels associés à la menace vécue lors de la situation. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " De toute façon, je ne dormirai pas ! " (2024) Auteurs : Jean-Luc Miélot Wotkowiak ; François Delaplace ; Nadège Delerue ; Fabien Perlaux Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 68-71 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Anxiété ; Atelier thérapeutique ; Centre médico-psychologique (CMP) ; Entretien infirmier ; Intervention psychoéducative ; Présentations de cas ; Projet de soins ; Psychoéducation ; Qualité de vie ; Stress psychologique ; Troubles de la veille et du sommeilMots-clés: Soins relationnels Résumé : Suivie au CMP pour un syndrome anxiodépressif, Marie, 33 ans, se plaint d’un mauvais sommeil, en lien avec de fortes angoisses au moment du coucher. Un infirmier déploie différentes interventions psychoéducatives et des médiations pour l’aider à stabiliser son état émotionnel.
Marie, 33 ans, a été adressée à notre centre médico-psychologique (CMP) par son médecin généraliste dans un contexte anxiodépressif, post burn-out qui l’a conduite à un arrêt de travail. Elle a été vue plusieurs fois par le psychiatre et un diagnostic est toujours en cours d’élaboration, car elle présente des symptômes multiples et ses plaintes sont diverses. Des entretiens infirmiers réguliers ont été mis en place pour l’accompagner au mieux dans son quotidien.
Pierre, son infirmier référent, a tout d’abord réalisé un recueil d’informations assez large dans une démarche holistique.
Marie, sans enfant, vit en concubinage, dans un studio de 26 mètres carrés à Lille, ce qui laisse peu de place à l’intimité de chacun. Elle est l’aînée d’une fratrie de trois (un frère et une sœur), avec qui elle garde des contacts réguliers. Elle aborde avec une légère tristesse l’existence de son père biologique qu’elle aurait aimé connaître. Il a quitté le domicile familial lorsqu’elle avait 2 ans, et elle ne l’a jamais revu. Elle souligne en revanche de bonnes relations avec sa mère et la décrit comme une personne-ressource dans sa vie. Marie, qui a peu d’amis, confie avoir des difficultés à s’intégrer depuis son plus jeune âge. Elle décrit un parcours scolaire chaotique avec des épisodes de harcèlement au collège. Un diagnostic de troubles dys aurait été posé. Malgré ces difficultés, Marie a obtenu un baccalauréat en sciences et technologies de la gestion (STG) puis un BTS en management d’unités commerciales (MUC), après le redoublement de sa première année. Son goût pour la cuisine la conduit finalement à passer un CAP, et plusieurs expériences professionnelles dans ce domaine se déroulent bien. Cependant, son dernier emploi en restauration, qui a duré 8 ans, se solde par une rupture conventionnelle avec son employeur. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : La marchande de sable (2024) Auteurs : Laurence Fort Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 72-75 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attitude du personnel soignant ; Écoute thérapeutique ; Infirmiers psychiatriques ; Présentations de cas ; Relation thérapeutique ; Soins infirmiers en psychiatrie ; Sollicitude ; Travail de nuit ; Troubles de la veille et du sommeilMots-clés: Fonction contenante Résumé : En psychiatrie, la nuit ravive l'angoisse et la solitude… Une infirmière, « veilleuse de nuit », profite de cet espace-temps suspendu, propice à la rencontre, pour accompagner les patients vers le sommeil.
Chaque nuit, je suis confrontée à des patients dont les troubles psychiques se manifestent avec une intensité particulière au moment du coucher. Ce moment ravive l’angoisse, la solitude, et ils se sentent parfois traverser une petite « mort » symbolique. Mon rôle consiste à les accompagner, les rassurer et à veiller sur eux avec une attention bienveillante et ajustée, pour qu’ils puissent aborder leur nuit avec davantage de sérénité.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Adèle " contrôle " les nuits de ses parents... (2024) Auteurs : Virginie de Meulder Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 76-79 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Angoisse de la séparation ; Enfant d'âge préscolaire (2-5 ans) ; Épuisement psychologique ; Parents ; Présentations de cas ; Relations parent-enfant ; Terreurs nocturnes ; Thérapie comportementale ; Troubles de la veille et du sommeilRésumé : « J'ai soif », « j'ai mal au ventre », « j'ai peur du noir »… Depuis la naissance de sa petite sœur, Adèle, 4 ans, réveille ses parents plusieurs fois par nuit. Exténués, ils finissent pourtant par trouver une solution…
Quand sa petite sœur Julie est née, Adèle, qui avait presque 4 ans, dormait chaque nuit à poings fermés. Avec mon mari, nous appréhendions un peu l’arrivée de ce bébé et surtout la gestion des nuits avec les deux fillettes dans la même chambre : comment faire pour que le nourrisson ne réveille pas sa grande sœur ?
À notre grande surprise, Julie fait rapidement des nuits complètes. En revanche, petit à petit, Adèle commence à manifester des signes montrant qu’elle a du mal à se coucher et qu’elle semble vouloir repousser ce moment.
Bien sûr, je connais les théories sur les difficultés de séparation de l’enfant et la jalousie de l’aîné… que je n’évoquerai pas ici. Cet article témoigne plutôt du quotidien chamboulé de notre famille… et je m’appuierai plutôt sur la littérature.
Marcel Proust, dans Du côté de chez Swann, évoque ainsi très bien son angoisse enfantine au moment du coucher. Vers 7/8 ans, ses après-midi se teintent d’anxiété et il redoute la séparation d’avec sa mère qui viendra ou non l’embrasser pour lui dire bonsoir. « À Combray, tous les jours, dès la fin de l’après-midi, longtemps avant le moment où il faudrait me mettre au lit et rester sans dormir loin de ma mère et de ma grand-mère, ma chambre à coucher redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations. »
L’élément déclencheur de l’angoisse du narrateur est l’apparition d’un tiers. En effet, si Swann, un ami de la famille, vient dîner, sa mère ne vient pas l’embrasser[...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Les fossoyeurs de notre sommeil (2024) Auteurs : Philippe Zawieja ; Jean-Christophe Villette Type de document : Article Dans : Santé mentale (290, Septembre 2024) Article en page(s) : p. 80-85 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Capitalisme ; Écran ; Epuisement professionnel ; Fatigue ; France ; Qualité de vie ; Société ; Sommeil ; Statistiques ; Travail ; Vie quotidienneRésumé : Les Français dorment de moins en moins, et de plus en plus mal. Surfant sur leur plainte, le marché du « mieux dormir » se développe. Que révèlent ces tendances ? De quoi sommes-nous si « fatigués » ?
En 2017, pour la première fois, le temps moyen de sommeil des Français est passé sous la barre des 7 heures par jour (6 h 55, et même 6 h 42 en semaine), durée minimale recommandée par les instances médicales internationales. Cette donnée était le principal enseignement, en matière de sommeil, du Baromètre de Santé publique France. En février 2024, il a été confirmé par un sondage Odoxa/Mutuelle nationale des hospitaliers, avec une nuit moyenne de 6 h 58, et même de 6 h 35 pour les professionnels de santé.
Deux tendances émergent : d’une part, un Français sur deux juge son sommeil insuffisant en quantité comme en qualité ; d’autre part, près de 60 % des personnes considèrent que leur sommeil s’est dégradé ces dernières années.
On observe en parallèle que les Français « investissent » de plus en plus massivement dans leur sommeil : porté par une demande croissante pour une meilleure qualité de sommeil et des produits plus confortables, le marché de la literie est ainsi estimé à 1,8 milliard d’euros en France (y compris linge de lit), et à 87 milliards dans le monde (dont 40-45 milliards pour les seuls matelas). Plus modeste, le marché mondial de la luminothérapie légère, qui aide à mieux réguler la production de mélatonine, est lui évalué à 1,1 milliard. Et nous ne mentionnerons pas les innombrables appli proposées sur les objets connectés… Mais la bonne santé de ce marché du mieux dormir ne suffit manifestement pas à améliorer le sommeil de nos concitoyens. Comment expliquer ce phénomène ?Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Pratiques dialogiques : un nouveau souffle en psy ! (2024) Auteurs : Sarah Carlier ; Nelly Derabours Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 2-7 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Ecoute ; Émotions ; Entourage ; Présentations de cas ; TéléassistanceRésumé : Au sein d’une équipe mobile de crise, les principes de l’Open dialogue irriguent la clinique. Cette pratique ouvre de nouvelles façons « d’être » dans la relation de soins, potentiellement génératrices d’effets thérapeutiques inédits. Illustrations avec les parcours de Gabrielle et de Jeanne.
Au sein du pôle de psychiatrie Paris centre, dix soignants (infirmières, psychologue, psychiatres, cadre de santé) se sont formés à l’Open dialogue (OD). Depuis cette expérience, la pratique dialogique nous inspire au quotidien, en particulier au sein de l’Équipe mobile d’accueil psychiatrique (Emapsy), centre de crise ouvert sept jours sur sept. Deux rencontres cliniques vont nous permettre de mettre en lumière les points clés de l’OD. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Santé mentale. Hors Série (Août 2024) Périodique papier Woluwe Espace revues Consultation sur place uniquement
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Titre : Comment implanter de nouvelles pratiques ? (2024) Auteurs : Yvonne Quenum Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 10-14 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Connaissances, attitudes et pratiques en santé ; Evolution scientifique et technique ; Méthodologie ; Santé publique ; Savoir ; StratégieMots-clés: Savoir pratique ; Savoir théorique Résumé : Les sciences de l’implantation (ou "Implementation Science», IS) se développent dans le champ de la santé, et tout particulièrement en santé mentale. Elles visent à promouvoir l’intégration des résultats de la recherche dans les pratiques de soin. Définitions et repères.
Les politiques de santé publique tendent à s’appuyer sur des données issues de la recherche quantitative et qualitative. Pourtant, leurs orientations n’ont pas toujours l’effet escompté en termes de changement de pratiques de soin et d’amélioration de la santé de la population. Ainsi, nombre de recommandations, de bonnes pratiques, de notes de service et de formation des professionnels ne sont jamais mises en œuvre sur le terrain. Pourquoi ? L’investissement nécessaire à un changement global, effectif et durable est en réalité freiné par de nombreuses croyances: la formation à un outil mènerait à son utilisation ; les méthodes efficaces se diffuseraient par elles-mêmes, l’information suffirait à provoquer le changement [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Fostren, un réseau de chercheurs sur la coercition en psychiatrie (2024) Auteurs : Yvonne Quenom Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 15 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Coercition ; Europe ; Interdisciplinarité ; Personnel de recherche ; Psychiatrie ; Réseaux communautairesRésumé : Le projet Fostren réunit 190 chercheurs de 37 pays d’Europe. Ils travaillent à identifier les pratiques et réduire les mesures de contrainte en psychiatrie.
En Europe, les patients suivis en psychiatrie subissent des mesures diverses de privations de liberté : soins sous contrainte, isolement, contention. Au niveau international, un mouvement sociétal et politique se développe, pour inciter les services de santé mentale à réduire (voire à supprimer) le recours à ces pratiques le plus rapidement possible.
Les personnes concernées, les praticiens, les chercheurs et les décideurs ont chacun des points de vue différents sur ces questions, mais tous peuvent contribuer à améliorer les choses. Cependant, il reste difficile de comparer les pratiques et les résultats de recherche dans ce domaine.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Soins sous contrainte : des patients experts formateurs (2024) Auteurs : Pierre Lequin ; Mizué Bachelard ; Isabelle Aufranc ; Mirela Bera ; Stéphane Morandi Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 16-21 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Élève infirmier ; Enseignement spécialisé en soins infirmiers ; Matériel d'enseignement ; Patient expert ; Récits personnels ; Relation thérapeutique ; Savoir expérientiel ; Stigmatisation ; Vécu de l'étudiantMots-clés: Soins sous contrainte ; Humanisation des soins Résumé : Un module d’enseignement sur les soins sous contrainte a été élaboré pour les étudiants en soins infirmiers et en médecine. Conçu et dispensé avec des patients experts, ce dispositif comporte de nombreux bénéfices, notamment pour améliorer l’alliance thérapeutique.
À Lausanne, un dispositif innovant de formation initiale à la problématique des soins sans consentement est proposé à des étudiants* infirmiers et médecins. Conçu et dispensé avec la contribution de patients experts**, il se révèle un formidable levier d’apprentissage. Cet article revient sur des éléments de contexte, présente cet outil et les retours des étudiants. [...]
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Titre : Un infirmier de coopération aux urgences psychiatriques (2024) Auteurs : François Flottes ; Audrey Bost ; Nicolas Delmas ; Marine Emery Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 22-28 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Compétence professionnelle ; Continuité des soins ; Délégation professionnelle ; Médecins ; Organisation et administration ; Présentations de cas ; Récits personnels ; Services des urgences psychiatriques ; Vécu du soignantMots-clés: Protocole de coopération ; Condition d'exercice ; Délégation des soins Résumé : Dans le contexte en tension de l’hôpital, la délégation d’actes médicaux aux infirmiers favorise un meilleur accès aux soins et valorise les compétences soignantes. Illustration avec le protocole local de coopération décliné aux urgences psychiatriques du Vinatier.
Depuis janvier 2023, Le Vinatier Psychiatrie universitaire Lyon métropole déploie une consultation infirmière autonome au sein des Urgences psychiatriques Rhône métropole (UPRM) via un protocole de coopération. Ce protocole local, validé par l’Agence régionale de santé (ARS) permet de réorganiser les soins en déléguant des actes médicaux à des infirmiers formés, avec l’accord du médecin et en lien avec l’Infirmier organisateur de l’accueil (IOA). Ces infirmiers de coopération peuvent ainsi recevoir des patients de manière autonome pour effectuer un entretien d’évaluation. À l’issue de la consultation et après validation médicale, ils peuvent proposer une orientation au patient, prescrire des examens et un traitement médicamenteux. À distance de ce premier contact, ils assurent aussi une consultation de post-urgences (CPU) pour réévaluer l’état clinique du patient. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Le clinicien-manager : jeu et complexité (2024) Auteurs : Raymond Panchaud Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 30-33 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Directeurs d'hôpital ; Etablissements de santé ; Management ; Organisation et administrationMots-clés: Cadre de proximité ; Théorie de la complexité Résumé : Quel professionnel est le plus à même de gérer une équipe soignante ? Sans aucun doute le clinicien qui veut bien « apprendre la langue » du management. Il incarne ainsi un « acteur frontière » indispensable, au-delà des limites entre clinique et gestion.
Les cadres de santé, qui cumulent fréquemment des fonctions cliniques et managériales, sont crûment confrontés à la difficulté d’opérer dans ces deux champs souvent en tension. La tentation est alors grande de choisir entre ces deux domaines plutôt que d’assumer un rôle de « marginal sécant » (1), c’est-à-dire d’agir de façon constructive à la jonction de ces différents systèmes d’action au sein d’une même organisation. Comment répondre à ce dilemme ? Est-ce une opportunité ou un désastre ? Peut-on mêler l’or de la clinique au cuivre de la gestion ?… Le management a en effet souvent mauvaise presse. Il est régulièrement associé à la logistique financière et à ses douloureuses contraintes ou encore aux innombrables demandes d’indicateurs, rapports et autres données administratives pesantes. [...]
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Titre : Dans les pas d'un IPA (2024) Auteurs : Tristan Lagier Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 34-38 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Centre médico-psychologique (CMP) ; Formation professionnelle ; Infirmières praticiennes ; Milieu rural ; Récits personnels ; Réseau coordonné ; Vécu du soignantMots-clés: Coordination des soins ; Conseil local de santé mentale Résumé : Depuis sa formation jusqu'à sa prise de fonction, un infirmier en pratique avancée revient sur son implantation au sein d'un centre médico-psychologique dans un territoire rural ou l'accès aux soins est particulièrement tendu. [...] Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : L'IM en psychiatrie : faire évoluer les pratiques (2024) Auteurs : Benjamin Guillot ; Candy Guiguet-Auclair ; Jennifer Fernandes ; Elisabeth Gregoire ; Jean-Paul Lanquetin ; Guillaume Legrand Type de document : Article Dans : Santé mentale (Hors Série, Août 2024) Article en page(s) : p. 40-44 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Administration et posologie ; Alliance thérapeutique ; Attitude du personnel soignant ; Douleur ; Injection intramusculaire ; Institut de formation en soins infirmiers ; Neuroleptiques ; Pratique professionnelle ; Psychoéducation ; Recherche biomédicale ; Relations entre professionnels de santé et patientsRésumé : En psychiatrie, l’injection intramusculaire (IM) est un soin courant. On observe cependant une grande variété de pratiques et une méconnaissance de certains aspects techniques mais aussi relationnels. Une étude a permis d’élaborer des recommandations.
Dans la prise en charge des personnes souffrant de troubles ou handicaps psychiques, les traitements médicamenteux ont beaucoup progressé depuis l’apparition des premiers neuroleptiques dans les années 1950. Assez rapidement, l’injection intramusculaire (IM) est apparue comme une voie d’administration intéressante pour obtenir une meilleure stabilisation des patients, autant pour les épisodes aigus, au décours d’une agitation, qu’au long cours. L’avènement des antipsychotiques à action prolongée (Apap) de deuxième génération a également permis d’améliorer le pronostic des maladies psychiatriques [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Retranscrire un récit de vie (2024) Auteurs : Philippe Merlier Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 14-19 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Altérité ; Communication ; Culture ; Demandeur d'asile ; Déontologie ; Ecriture ; Ecriture de soi ; Ethnologie ; Identité ; Interculturalité ; PréjugéRésumé : Comment accompagner une personne demandeuse d’asile dans l’élaboration de son récit de vie ? Repères théoriques et considérations pratiques pour recueillir la parole d’autrui, dans une éthique de « l’écart », au sens du décentrage de sa propre culture.
Retranscrire le récit de vie d’une personne en demande d’asile est une lourde responsabilité : son statut de réfugié, ses conditions d’existence et sa vie même en dépendent. Cet acte d’écriture suppose pour le transcripteur des choix parmi les trajectoires de l’exil qu’il convient de retracer, et de multiples microdécisions qui, en plus de leur portée stratégique pour convaincre les autorités institutionnelles, présentent une dimension éthique fondamentale.
Stratégie et éthique peuvent d’ailleurs entrer fréquemment en conflit. Mais c’est justement avec le parti pris d’une éthique déontologique que le propos s’efforce ici d’approcher le problème de cette écriture du récit oral de la vie d’autrui. L’approche est donc éthique et philosophique, et non juridique, ni morale (l’éthique n’est ni le droit ni la morale). Cette réflexion éthique est indissociable de la justice (au sens philosophique) et de la justesse de la rencontre avec lui. Car c’est une véritable rencontre avec l’autre qui est en jeu, et non une simple relation avec un usager : l’« accueil » de sa parole – et pas seulement de sa langue – est sans doute la première forme d’hospitalité à son égard.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Équipes mobiles, le nouvel eldorado (2024) Auteurs : Samuel Bouloudnine ; Jérôme Albertini Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 24-31 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accessibilité des services de santé ; Accompagnement thérapeutique ; Continuité des soins ; Crise ; Définition ; Environnement social ; Interdisciplinarité ; Pluridisciplinarité ; Pratique professionnelle ; Psychiatrie ; Santé mentale ; Unités sanitaires mobilesRésumé : En santé mentale, le déploiement des équipes mobiles s’intensifie, faisant souffler un vent nouveau… Vont-elles réanimer ou liquider le secteur ? Tour d’horizon de la diversité des dispositifs, pour dégager leurs points de force.
Même si, depuis quelques décennies, les équipes mobiles (EM) en psychiatrie essaiment à travers le monde, elles restent un objet d’étude flou.
Ce mouvement s’est incarné en Europe avec les programmes anglais, belges et hollandais. En France, il s’intensifie ces dernières années, grâce au Fond d’innovation organisationnel en psychiatrie (Fiop) et aux mesures de soutien à la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent initiées en 2020.
Notons toutefois que dans les années 1970, le fondement théorique du secteur psychiatrique reposait déjà sur la mise en œuvre de la mobilité et des soins dans la communauté. Mais à l’époque, cette politique proposait une vision globale du soin coordonnée au niveau national et déployée localement. Aujourd’hui, les EM sont très différentes et protéiformes. À travers l’expérience des équipes que nous avons rencontrées, créées, coordonnées ou formées nous avons constaté cette hétérogénéité des pratiques, des références théoriques ou des représentations.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Des visites à domicile aux équipes mobiles (2024) Auteurs : Nicolas Pastour ; Cécile Hanon Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 32-38 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
France ; Gestion des soins aux patients ; Histoire ; Hospitalisation à domicile ; Littérature de revue comme sujet ; Maintien à domicile ; Modèles de soins infirmiers ; Psychiatrie ; Santé mentale ; Soins à domicile ; Unités sanitaires mobilesRésumé : Comment les équipes mobiles en santé mentale ont-elles émergé en France ? Avec quel héritage et quels modèles ? La création de dispositifs mobiles dédiés répond notamment à certains besoins apparus avec la désinstitutionalisation. Panorama historique et enseignements de la littérature.
La mobilité constitue actuellement le sésame pour tout nouveau projet de soins en santé mentale, suscitant souvent enthousiasme, soutiens et parfois – miracle – financements. Mobilité rime avec accès aux soins des patients non-demandeurs, évaluation écosystémique, soutien aux aidants, soins orientés rétablissement et santé mentale communautaire, autant de notions qui traversent les grandes orientations de la psychiatre promues dans cette première partie du XXIe siècle.
Un retour historique sur les soins mobiles en santé mentale permet de voir comment les pratiques de mobilité se sont structurées, depuis les visites à domicile (VAD) à visée hygiéniste des travailleurs sociaux et des médecins dans les familles au xixe siècle jusqu’aux dispositifs dédiés à la mobilité répondant aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à l’« evidence based » (pratique basée sur les preuves) de la psychiatrie communautaire. En effet, ces pratiques ont été sculptées par différents événements historiques et philosophies du soin. La solution des dispositifs mobiles pour répondre à la prise de conscience croissante des besoins non satisfaits des personnes souffrant de troubles mentaux graves n’apparaît pas comme la seule réponse aux limites des dispositifs de soins antérieurs. En intégrant les soins de santé mentale dans le cadre de vie des patients, les équipes mobiles visent à promouvoir une approche plus holistique et plus humaineDisponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Déplacement physique et mobilité intérieure (2024) Auteurs : Julien Fousson Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 40-45 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Empathie ; Expérience professionnelle ; Pratique professionnelle ; Relation thérapeutique ; Savoir expérientiel ; Unités sanitaires mobilesMots-clés: Distance thérapeutique Résumé : En favorisant la souplesse des points de vue professionnels et l’immersion du soignant dans l’expérience de vie du patient, les équipes mobiles constituent un cadre idéal pour développer la mobilité intérieure du clinicien.
Ces dernières décennies, le champ de la santé mentale a vu la création et le développement de très nombreuses équipes mobiles. Cette appellation recouvre cependant une telle diversité de pratiques, de dispositifs, de publics concernés, et même de modalités de déplacement, qu’il paraît à première vue impossible de dégager un dénominateur commun autre que la mobilité physique.
Pourtant, il suffit de participer à une rencontre entre professionnels travaillant en équipes mobiles pour constater à quel point la pratique de la mobilité, bien qu’exercée dans des contextes extrêmement variés, offre un socle commun propice à un échange d’expériences, échange d’autant plus riche que celles-ci proviennent d’horizons différents.
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Titre : Travailler en binôme pour " aller vers " (2024) Auteurs : Gérald Deschietere Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 46-49 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Crise ; Définition ; Innovation organisationnelle ; Pratique professionnelle ; Soins à domicile ; Travail d'équipe ; Unités sanitaires mobilesRésumé : En équipe mobile, travailler en binôme offre une perspective éthique passionnante : une posture d’humilité devant la complexité des situations, une découverte renouvelée de l’incomplétude de toutes approches du soin…
Depuis quelques années, se développent des dispositifs innovants qui consacrent le retour de la mobilité en psychiatrie (voir aussi l’article de S. Bouloudnine, p. 24). C’est le cas en France, à travers les projets financés par le Fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie (Fiop), en Belgique via la réforme de la psychiatrie et de la santé mentale initiée en 2011 (2), et dans bien d’autres pays. Si cette approche n’est pas nouvelle (depuis les infirmières visiteuses ou les pratiques des années 1980 à l’Association de santé mentale du 13e arrondissement de Paris (ASM-13) ou encore celles des services de santé mentale belges à la même époque) « l’aller-vers » sort du confinement dans lequel il s’était estompé à la suite de la progressive disparition d’une approche communautaire de la psychiatrie. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Soigner en terre inconnue (2024) Auteurs : Ruddy Mendzat ; Sarra Marchiche ; Marie-Hélène Scotto Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 50-54 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Crise ; Intimité ; Présentations de cas ; Soi ; Soins à domicile ; Théorie des systèmes ; Thérapie narrative ; Unités sanitaires mobilesRésumé : Que dit l'habitat d’un patient et de la crise qu’il traverse ? Peut-on « se servir » du logement pour élaborer des solutions ? À partir de vignettes cliniques, réflexions sur le sens de l’intervention des équipes mobiles de crise…
Visite à domicile ou intervention dans l’habitat ? L’opposition de ces termes n’est pas un jeu intellectuel, elle permet de questionner le sens d’aller chez un patient pour une équipe mobile. Notons aussi en préambule que la venue de l’équipe n’a pas pour objectif de gérer la crise. On ne gère pas le trouble, on s’efforce d’éviter qu’il se produise ou on le surmonte, puisque la crise est une situation de forte tension ou intenable.
Nous proposons ici quelques réflexions éthiques sur l’équipe mobile en santé mentale, en l’illustrant de vignettes cliniques dans deux lieux, à Lyon (au Vinatier) et à Marseille (Hôpital Sainte-Marguerite). Notre article est en effet le fruit de la rencontre d’un formateur au sein de l’Organisme pour le développement des interventions systémiques et contextuelles (Odis-C) (Marseille) et de membres d’une équipe mobile nouvellement créée au Vinatier.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " Je veux rentrer chez moi ! " (2024) Auteurs : Béatrice Peter ; Carole Kapisizis ; Brigitte Suédois Merciris Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 56-61 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Adhésion aux directives ; Crise ; Délire avec confusion ; Interdisciplinarité ; Observance par le patient ; Présentations de cas ; Relation thérapeutique ; Soins à domicile ; Soins infirmiers intensifs ; Théorie des systèmes ; Trouble bipolaire ; Unités sanitaires mobilesRésumé : Marie, la quarantaine, souffre d’un trouble bipolaire. à la suite d'un avortement thérapeutique, elle décompense dans des circonstances douloureuses. À sa demande, une équipe mobile l’aide à contenir, à domicile, les effets de la crise et évite ainsi le recours à des soins sous contrainte.
Depuis 2023, l’Équipe mobile de soins intensifs (EMSI) Pôle littoral Nord (CH Edouard-Toulouse, à Marseille) offre une alternative à l’hospitalisation à des adultes en crise. La prise en soins s’effectue au domicile, pour une durée déterminée (un mois renouvelable une fois), en coordination avec le réseau local, dans une approche holistique du parcours de soin. Ce dispositif repose sur des entretiens d’écoute, d’évaluation et d’orientation, à visée d’apaisement, des interventions intensives au domicile (ou substitut de domicile) et un accompagnement de la personne vers un processus de changement et de stabilisation, à partir de ses ressources et de ses besoins.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Équipes mobiles : qui fait quoi ? (2024) Auteurs : Yvonne Quenum ; Baptiste Gaudelus Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 62-67 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Alliance thérapeutique ; Consentement libre et éclairé ; Continuité des soins ; Coordination ; Crise ; Facteurs de risque ; Idéation suicidaire ; Infirmières et infirmiers ; Infirmières praticiennes ; Observance par le patient ; Pratique professionnelle ; Présentations de cas ; Projet de soins ; Travail d'équipeRésumé : Fabrice, 28 ans, est suivi depuis six ans pour trouble psycho-affectif. Lors d'une recrudescence de ses symptômes, une équipe mobile de crise l'accompagne en déployant les compétences des différents professionnels (IPA, case-manager, pair-aidant...).
En 2017, l’équipe mobile de psychiatrie de crise du secteur Saint-Étienne est créée, après la fermeture d’un service d’hospitalisation dans un contexte de pénurie médicale. En 2020, elle est renforcée par un financement du Fonds d’investissement organisationnel en psychiatrie (Fiop) pour être accessible directement à la population. Elle est ouverte tous les jours de 8 heures à 20 heures et s’appuie sur une philosophie de soins orientés rétablissements et de santé communautaire (1). Nous illustrerons son fonctionnement et ses pratiques à travers le cas de Fabrice.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " Les équipes mobiles, c'est quel numéro ? " (2024) Auteurs : Frédéric Pierru ; Alexandre Fauquette Type de document : Article Dans : Santé mentale (289, Juin 2024) Article en page(s) : p. 68- Note générale : Cet article fait partie du dossier " Dynamique des équipes mobiles " Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accessibilité des services de santé ; Continuité des soins ; Offre de soins ; Politique de santé ; Sociologie ; Unités sanitaires mobilesMots-clés: Sectorisation psychiatrique ; Inégalité territoriale Résumé : Les équipes mobiles s'inscrivent-elles dans la continuité de la philosophie du secteur ou incarnent-elles une psychiatrie de l'urgence soluble dans l'air du temps gestionnaire ? Observations du point de vue des patients.
Dans un article paru dans L’Information psychiatrique en 2023, lui-même issu d’une conférence donnée à Ajaccio lors du congrès de l’Association des équipes mobiles en psychiatrie, nous avons soumis quelques conclusions, d’un point de vue historique et institutionnel, sur la place de ce dispositif original dans l’histoire du secteur psychiatrique. Nous tirions alors deux leçons.
– La première est que ces équipes mobiles (EM) sont multiformes tant du point de vue des publics cibles, de leurs modalités pratiques et organisationnelles que de leurs objectifs (voir aussi l’article de S. Bouloudnine et J. Albertini, p. 24). On ne peut pas parler d’EM en soi et pour soi, mais plutôt des usages qui en sont faits.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : De la capacité de présence des infirmières... (2024) Auteurs : Raymond Panchaud Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 14-18 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aidants ; Compétence professionnelle ; Empathie ; Personnel de santé ; Savoir-être ; Savoir-faire ; Soins psychiatriquesMots-clés: Fonction contenante ; Soin relationnel Résumé : Invisible, peu valorisée, la présence du soignant auprès du patient reste essentielle dans les soins psychiques. Compétence spécifique, cet art exigeant, loin des protocoles, a besoin de reconnaissance et de liberté…
Discrète, l’infirmière est toujours là, seule, la nuit, le week-end… Sa présence suffit. Elle inonde son petit monde de sa quiétude. Sans elle, rien ne va plus ! Mais que fait-elle au fond ? Sous une simplicité apparente se cache en réalité une fonction complexe, subtile et ancestral.
DES SOINS « FÉMININS » SANS VALEUR
Finalement, elle est là comme une mère bienveillante, avec laquelle on la confond d’ailleurs si facilement… Mère, ça ne s’apprend pas et les hommes ont des choses plus importantes à faire… Son efficacité relèverait-elle encore d’un mystère féminin « que l’on ne saurait voir »?… « Les événements les plus quotidiens sont souvent les plus mystérieux. Et les plus riches en informations ». Alors qu’ils ont tant besoin des autres, les patients savent très bien faire le vide autour d’eux. La personne déprimée, qui se torture, n’a plus d’énergie. Sa « presque mort » fait fuir. Comment rester psychiquement vivant face au trou noir de la dépression ? Comment accompagner cet autre qui se débat avec des angoisses impossibles à contenir, qu’il « partage » en les expulsant vers son entourage lequel, envahi à son tour, prend le large. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Rétablissement : pourquoi tant d'écueils ? (2024) Auteurs : Jean-François Pelletier Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 26-31 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Autonomie personnelle ; Culture organisationnelle ; Définition ; Epistémologie ; Histoire ; Insertion sociale ; Pair-aidance ; Psychiatrie ; Relation thérapeutique ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Rétablissement de la santé mentale ; Soins infirmiers holistiquesRésumé : Il existe plusieurs façons de concevoir le rétablissement… Dans le contexte d'une mise en application toujours laborieuse, retour sur la conception originale portée par les mouvements d'usagers.
Le rétablissement est désormais le paradigme officiel qui guide la transformation des systèmes et des politiques de santé mentale dans le monde entier, comme le promeut d’ailleurs l’Organisation mondiale de la santé (1). En résonance aux mouvements sociaux et émancipatoires émergeant depuis les années 1960 et 1970, notamment les mouvements antipsychiatriques, féministes, antiségrégationniste et décolonialistes, ces origines du rétablissement, justement en tant que mouvement, sont désormais assez bien documentées.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Pratiques orientées rétablissement : enjeux et obstacles (2024) Auteurs : Audrey Linder Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 33-37 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Culture organisationnelle ; Engagement ; Normes sociales ; Pair-aidance ; Pratique professionnelle ; Projet de vie ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Rétablissement de la santé mentale ; Sociologie ; Suisse ; ValeurRésumé : Devenu un mot à la mode, et parfois un passage obligé pour obtenir certains financements, le rétablissement a tendance à être utilisé dans les institutions sans qu’on prenne la pleine mesure des transformations profondes qu’il implique.
Loin d’être un concept ou même une notion bien définie, le rétablissement forme une « nébuleuse notionnelle dans laquelle scintillent des mots-vedettes tels, entre autres, l’espoir, la réduction des symptômes, l’empowerment, la résilience, la responsabilisation, l’acceptation, la rémission, le sens de la vie et le mieux-être » (Gagné, 2014). Ces « mots-vedettes » véhiculent toutefois un certain nombre d’idées et de valeurs qui donnent une direction aux changements à apporter pour une psychiatrie « orientée rétablissement ». L’aspect peu défini du rétablissement, quant à lui, permet de rassembler un grand nombre d’acteurs et d’actrices par-delà leurs appartenances institutionnelles ou théoriques, puisque chacun peut l’adapter à son contexte ou à son appartenance psychothérapique. Cela vaut au rétablissement d’être souvent considéré comme la possibilité d’un langage commun, que ce soit entre les personnes concernées, les proches et les professionnels, entre les intervenants de la santé et du social, ou encore entre les partisans des différents courants psychiatriques. Toutefois, cet aspect peu défini lui fait également courir le risque de devenir une sorte de « fourre-tout », et d’être galvaudé. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Les enjeux de la pair-aidance professionnelle (2024) Auteurs : Philippe Maugiron Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 38-41 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
France ; Institution ; Médiateur ; Pair-aidance ; Rétablissement de la santé mentale ; Savoir expérientielMots-clés: Étude critique Résumé : Acteur clé des services orientés rétablissement, le pair-aidant a été entraîné ces dernières années dans un mouvement de professionnalisation, qui lui assure une forme de légitimité auprès des soignants. Au risque de perdre son ADN ?
La pair-aidance professionnelle (PAP) s’appuie sur des intervenants rétablis de troubles psychiques et formés via des cursus universitaires. Ainsi diplômés médiateurs de santé-pairs, ou pair-aidants, ils exercent au sein d’institutions dans le champ de la santé mentale et accompagnent les usagers dans leur parcours de rétablissement. Leur statut n’est actuellement pas fixé sur le plan réglementaire.
La professionnalisation des pair-aidants (PA) leur permet d’acquérir des connaissances et des compétences en santé mentale, d’asseoir leur légitimité et de faciliter leur intégration. Cependant, cette institutionnalisation de la fonction se développe dans des environnements variés, aux caractéristiques spécifiques. Ainsi, nous pouvons aujourd’hui parler « des » pair-aidances professionnelles tant leurs rôles et leurs missions sont divers.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Pouvoir d'agir et décorissance médicamenteuse (2024) Auteurs : Fabrice Berna Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 42-47 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Adhésion et observance thérapeutiques ; Assistance ; Autonomie personnelle ; Ethique ; Pratique professionnelle ; Prescription ; Prise de décisions partagée ; Psychoanaleptiques ; Récidive ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Responsabilité ; Rétablissement de la santé mentaleRésumé : Accompagner la demande de diminution ou d'arrêt des antipsychotiques peut être conçu comme une des nombreuses pratiques orientées rétablissement. Arguments pour une déprescription à moindre risque.
Les personnes qui prennent des antipsychotiques pour un trouble psychotique demandent fréquemment à les réduire ou les arrêter. Toutes ne formulent pas un tel souhait : certaines sont très reconnaissantes de leur traitement et ne voudraient l’arrêter pour rien au monde. Cependant, la demande d’arrêt est suffisamment fréquente pour que nous nous y penchions. Certes, elle suscite des inquiétudes voire des réticences de la part des psychiatres, des soignants et souvent des aidants. Mais si elle n’est pas entendue, elle aboutit souvent à l’arrêt brutal du traitement, mettant alors la personne concernée en danger et la conduisant parfois à une réhospitalisation. À partir de la perspective du rétablissement, nous proposons de porter un autre regard sur cette demande et développons une méthode pour l’accompagner. Notre propos se veut direct… sans langue de bois, partant du principe que les idées développées participeront aussi de l’élargissement du pouvoir d’agir des soignants. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Incarner les valeurs du rétablissement dans la relation (2024) Auteurs : Josselin Ciercoles Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 48-52 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Autonomie personnelle ; Créativité ; Humanisation ; Insertion sociale ; Pair-aidance ; Participation des patients ; Projet de vie ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Rétablissement de la santé mentale ; Savoir expérientielMots-clés: Humanisation des soins Résumé : Pour rester vivante et authentique, la relation soignante « orientée rétablissement » ne peut pas être organisée autour de dispositifs construits par des experts… Il faut oser la créativité et la singularité des pratiques !
Sur le flyer de présentation du service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) dans lequel je travaille, il est inscrit en lettres capitales « OR » pour préciser que nous proposons des pratiques « Orientées rétablissement ». J’éprouve néanmoins un certain malaise face à cette prétention… En effet, au fil des années, la certitude d’appartenir au camp « des bonnes pratiques » psychiatriques s’est dissipée pour laisser place à de nombreux questionnements. Dans ma thèse de médecine (1), j’ébauche quelques réponses à partir de l’analyse des récits de vie professionnels de médecins et d’infirmières. Mon intention ici est d’explorer certaines de ces hypothèses pour délimiter la notion de rétablissement dans la relation soignante. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : De l'exigence des pratiques orientées rétablissement... (2024) Auteurs : Elisabeth Giraud Baro Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 53-56 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aidants ; Compétence professionnelle ; Offre de soins ; Pair-aidance ; Personnel de santé ; Processus thérapeutique ; Rétablissement de la santé mentale ; Savoir expérientiel ; Thérapie narrativeRésumé : S'engager résolument dans des pratiques orientées rétablissement reste encore une démarche difficile pour de nombreux soignants. Plaidoyer pour des soins porteurs d'espoir.
Plusieurs courants ont successivement construit et enrichi la psychiatrie et les pratiques en santé mentale : à grands traits, citons le traitement moral, les aliénistes, la psychanalyse, le secteur et l’avènement des psychotropes, les neurosciences et les approches psycho-comportementales et psychosociales et plus récemment, le courant du rétablissement.
Depuis le décret de 2017, qui précise les modalités d’élaboration du projet territorial de santé mentale (PTSM), orienter les soins vers le rétablissement n’est plus optionnel. C’est une décision de progrès, qui replace la personne et son projet de vie au cœur de la pratique, renouant avec l’humanisme, l’ADN de soins psychiatriques toujours fracturés par les idéologies. Cette orientation vers le rétablissement sous-entend d’une part une offre de soins et des services gradués selon les besoins évalués par la personne elle-même et d’autre part une limitation de l’institutionnalisation, des rechutes adoucies par des directives anticipées, des intervenants des champs sanitaires, médico-sociaux et sociaux qui collaborent pour faciliter les parcours et ne se substituent pas à la personne. Cela suppose également de prendre en compte le savoir expérientiel de l’usager, des pairs et des proches pour éviter des faux pas ou les retards dans les interventions. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Santé mentale. 288 (Mai 2024) Périodique papier Woluwe Espace revues Consultation sur place uniquement
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Titre : " J'ai transformé ma vulnérabilité en force..." (2024) Auteurs : Pascale Fransolet Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 54-56 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Créativité ; Ecriture ; Pair-aidance ; Rétablissement de la santé mentale ; Savoir expérientielRésumé : Au fil de la rédaction d’un « Carnet du rétablissement » destiné aux usagers, une pair-aidante redécouvre ses capacités, son plaisir et son pouvoir d’agir. Retour d’expérience.
De formation plurielle (infirmière et journaliste), j’ai contribué ces dernières années en tant que pair-aidante en santé mentale à la réalisation de Mon carnet de rétablissement. Outils et Réflexions, (voir encadré), un support d’accompagnement au rétablissement destiné aux usagers. À partir de cette expérience, je (1) tenterai de répondre à ces questions : comment la rédaction et la coordination de ce Carnet ont-elles renforcé mon rétablissement ? Comment ce travail m’a-t-il aidé à transformer ma vulnérabilité en force ? Quelques clés déjà : prendre (conscience) ; apprendre (sur soi) ; comprendre (les autres ; les étapes de son rétablissement) ; entreprendre (le changement) ; désapprendre (la maladie).Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " Entre nous, j'ai beaucoup de mal avec le mot rétablissement " (2024) Auteurs : Nathalie Micou Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 57 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Image de soi ; Pair-aidance ; Récits personnels ; Rétablissement de la santé mentale ; Vécu du patientRésumé : « Faites-vous en sorte que je sois vraiment rétablie ? ». Nathalie, usagère de la psychiatrie depuis de longues années, interpelle les soignants.
Je me prépare à vous écrire comme pour un rendez-vous précieux. Je me douche, puis je laisse les mots arriver. Une envie et une énergie d’écrire traversent tout mon être. Pas dans l’urgence – plus dans l’urgence, car je suis apaisée. C’est un pur moment de partage, il n’y a que vous et moi. Rien ne se « joue », ce n’est ni un rendez-vous amoureux, ni un rendez-vous médical. Vous écrire m’est devenu précieux. Surtout parce que vous me lisez d’une autre façon, dans votre entièreté, je l’espère. Vous écrire, partager une chronicité qui me fait beaucoup de bien. Mon emploi du temps est parsemé de « pépites », et vous en faites partie.
Aujourd’hui, je partage avec vous ce qui me permet de garder l’équilibre. Moi, Nathalie, j’ai décidé d’avancer avec ma propre formule. Car avec du recul, je l’ai compris : dans ma vie, il y a eu bien d’autres choses « en plus » du soin : de la création, de la culture, des arts, des ateliers de radio, de théâtre, de clowns, des séances de partage, le groupe de musique… Cette diversité me convient, être dans le « faire ». Je le vis pleinement. Bien sûr, je suis parfois en difficulté, mais je le prends moins de front.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Ancrer durablement le modèle du rétablissement (2024) Auteurs : Juan Lopez ; Cédric Perriard ; Manon Claverie ; Aurore Lugon-Moulin ; Audrey Type ; Pascale Ferrari Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 58-64 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Addictologie ; Attitude du personnel soignant ; Comorbidité ; Comportement de réduction des risques ; Formation continue ; Institution ; Présentations de cas ; Projet ; Rétablissement de la santé mentale ; Savoir expérientiel ; Services de santé communautaires ; SuisseMots-clés: Coordination des soins ; Soins somatiques Résumé : Comment implanter le modèle du rétablissement dans un contexte de réduction des risques ? Illustration avec le cheminement de la Fondation du levant, qui accueille des usagers au parcours chaotique, avec comorbidités addictologiques, psychiatriques et somatiques.
La fragmentation et les logiques parfois divergentes entre services de santé mentale et d’addictologie perdurent, en lien avec des obstacles historiques, politiques, idéologiques, professionnels, structurels et pratiques (Davidson et White, 2007).
Adopter une perspective de rétablissement permet de favoriser une approche intégrée, cohérente avec les témoignages des personnes concernées par des troubles concomitants (Davidson et al., 2008). Si les dimensions de bien-être et de qualité de vie s’invitent de plus en plus dans les politiques de santé publique, ces indicateurs sont encore peu considérés dans la recherche. Ces derniers se limitent le plus souvent au rétablissement clinique, non superposable bien que complémentaire à la notion de rétablissement personnel (Franck, 2017). C’est paradoxalement en addictologie que la confusion semble la plus grande, alors même qu’historiquement, c’est au sein du mouvement des Alcooliques anonymes que le terme de rétablissement apparaît pour la première fois (Galanter, 2014). Si, à l’époque, le rôle des pairs et la spiritualité sont déjà identifiés comme essentiels à la transformation de l’identité intrinsèquement liée au rétablissement personnel, l’abstinence est alors une condition sine qua non pour y parvenir. Le surgissement du Sida et de « scènes ouvertes » de consommation de drogues (1) ont contraint les professionnels à étendre leurs champs de compétences et d’actions vers la prévention et la réduction des risques, élargissant par là même la possibilité de se rétablir, non plus uniquement par l’abstinence, mais aussi par une consommation contrôlée (Laudet et Hill, 2015). Dans les addictions, le rétablissement s’entend désormais comme « un processus de changement par lequel les personnes améliorent leur santé et leur bien-être, mènent une vie autonome et s’efforcent d’atteindre leur plein potentiel » (Samhsa, 2024). Bien que similaire à la définition en santé mentale, trois ingrédients spécifiques semblent néanmoins incontournables pour se rétablir d’une addiction (Witbrodt et al., 2014). [...]
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Titre : Chronique d'un rétablissement émotionnel (2024) Auteurs : Antony Robin Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 66-71 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Autonomie personnelle ; Communauté thérapeutique ; Présentations de cas ; Technologie numériqueRésumé : Après une première décompensation psychotique, Laura, 24 ans, accepte d'être accompagnée au sein d'un centre dédié au rétablissement. Un suivi attentif l'aide progressivement à s'ancrer « sur la terre ferme » et à investir ses choix de vie.
Durant six ans, Laura s’est appuyée sur le Club action avenir (C2A) de Bergerac (voir encadré), pour s’engager à son rythme dans un processus de rétablissement. En quatre « saisons », cet article revient sur ce parcours, coordonné par un psychologue référent.
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Titre : Implanter le rétablissement à l'HDJ (2024) Auteurs : Pascale Ferrari ; Gaël Kleinbauer Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 72-75 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Auto-évaluation (psychologie) ; Engagement ; Formation continue ; Hôpital de jour ; Projet ; Rétablissement de la santé mentale ; Savoir expérientiel ; Suisse ; Vécu du soignantMots-clés: Recherche appliquée ; Pratique de soin Résumé : Basé sur les sciences de l’implantation, un processus rigoureux a été engagé après un audit au sein d’un hôpital de jour, pour améliorer l’intégration des valeurs et des principes du rétablissement dans les pratiques. Des paroles aux actes, premiers retours et enseignements.
Durant la pandémie de covid-19, l’hôpital de jour (HDJ) de l’unité de réhabilitation psychosociale du Service de psychiatrie communautaire (PCO) du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) a dû fermer ses portes. Ses activités thérapeutiques, jugées non essentielles, ont été supprimées au profit d’entretiens par visioconférence ou dans la communauté, comme le permettait le confinement partiel en Suisse. Dans ce contexte, l’équipe soignante craignait que l’état de santé des patients les plus vulnérables ne s’aggrave et que la stigmatisation qu’ils subissent ne les éloigne encore davantage des soins.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Alban sur le chemin du rétablissement (2024) Auteurs : Vanessa Vachet Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 76-80 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Alliance thérapeutique ; Connaissances, attitudes et pratiques en santé ; Continuité des soins ; Coordination ; Éducation du patient comme sujet ; Hôpitaux ; Présentations de cas ; Projet professionnel ; Rétablissement de la santé mentaleMots-clés: Centre hospitalier La Chartreuse ; Centre référent de réhabilitation psychosociale de Bourgogne ; Coordination de parcours Résumé : Après un premier épisode psychotique, Alban, 25 ans, s'engage dans un parcours de rétablissement, accompagné par une infirmière case manager. Elle s'inscrit dans le rythme du jeune homme et lui propose plusieurs interventions, centrées sur ses besoins et aspirations.
Au CH La Chartreuse, le Centre référent de réhabilitation psychosociale de Bourgogne (C2RB) accompagne les personnes souffrant de troubles psychiques et/ou du neurodéveloppement (TND) et leurs proches dans la perspective du rétablissement. Une filière est dédiée à l’intervention précoce pour des jeunes de 15 à 30 ans présentant un premier épisode psychotique (PEP), maniaque/hypomaniaque ou un ultra-haut risque de transition psychotique (évalué imminent au cours des 12 mois suivants). Selon son projet de vie et ses besoins, chaque patient est suivi par un case manager, sur le plan clinique et la coordination des soins. Illustration avec la situation d’Alban. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Hannah, un parcours complexe (2024) Auteurs : Marion Feron ; Noémie Roudil Type de document : Article Dans : Santé mentale (288, Mai 2024) Article en page(s) : p. 80-85 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Rétablissement : au-delà des outils... ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Aidants ; Antibiothérapie ; Effets secondaires indésirables des médicaments ; Jeune adulte (19-24 ans) ; Neuropsychologie ; Présentations de cas ; Psychoéducation ; Psychologue ; Remédiation cognitive ; Rétablissement de la santé mentale ; Tests psychologiques ; Trouble de la personnalité limite (TPL)Résumé : Au cours de son rétablissement, des neuropsychologues participent à la mise en évidence des ressources et fragilités d'Hannah, au niveau de son fonctionnement cognitif et psychologique. Objectif : accompagner cette jeune femme en grande souffrance au plus près de ses demandes.
Crisalid-Hauts-de-France (HDF), créé en 2009, est un service départemental de remédiation cognitive et de réhabilitation psychosociale (RPS) (Centre hospitalier isarien, Oise). En 2019, il a été labellisé par l’Agence régionale de santé (ARS) HDF « Centre support » dans le cadre de la structuration régionale de la région en RPS. En plus de ses missions de soins de proximité, il exerce des missions de coordination/animation territoriale, de formation et de recherche. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Santé mentale. 288 (Mai 2024) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
Paru le : 01/04/2024
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Titre : Guide d'entretien pour les auteurs de violences sexuelles (2024) Auteurs : Charlotte Démonté Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 10-15 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Enquêtes et questionnaires ; Entretien ; Infractions sexuelles ; Précis ; Présentations de cas ; Prise en charge psychiatrique ; Psychopathologie ; Psychothérapie ; Santé sexuelle ; Vie privéeRésumé : Pourquoi et comment aborder la vie amoureuse et sexuelle des patients auteurs de violences sexuelles au cours de leur prise en charge ? Des psychologues ont élaboré un guide d’entretien spécifique. Présentation de l’outil et vignettes cliniques.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2002), la santé sexuelle est « un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social relié à la sexualité. Elle ne saurait être réduite à l’absence de maladies, de dysfonctions ou d’infirmités. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences plaisantes, en toute sécurité, sans coercition, discrimination et violence. Pour réaliser la santé sexuelle et la maintenir, il faut protéger les droits sexuels de chacun. »
Au-delà de ce contexte très général, remarquons que peu de recherches ont été menées sur la sexualité des auteurs de violences sexuelles (AVS). Néanmoins, plusieurs travaux mettent en évidence l’importance d’une éducation à la sexualité (Aubut, 1998), d’une évaluation et d’une prise en charge spécifique axée sur la vie affective, amoureuse et sexuelle de ces patients. En pratique, on observe que cet angle d’intervention reste peu envisagé, en particulier lorsque les AVS sont incarcérés. Les professionnels sont réticents à aborder ces sujets intimes, et craignent souvent que cela nuise à l’alliance thérapeutique. Les représentations liées aux agresseurs sexuels renforcent les tabous. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Le sentiment de culpabilité (2024) Auteurs : Vassilis Kapsambelis Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 18-21 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Culpabilité ; Désir ; Développement psychique ; Ethique ; Inconscient (Psychanalyse) ; Interdit ; Processus psychique ; Psychanalyse ; SurMoiRésumé : « Je me sens coupable », « Je culpabilise »… Ces deux expressions mettent en évidence des nuances importantes. La première renvoie à une règle commune extérieure à nous et la seconde s'emploie pour parler de notre relation à nous-mêmes. Explications.
On pense généralement que les sentiments de culpabilité sont moins présents aujourd’hui qu’à d’autres époques, du moins dans nos sociétés occidentales. Il est vrai que la vie sexuelle, un facteur important de culpabilité, a connu une libéralisation certaine depuis un demi-siècle, sous toutes ses formes. Et s’il est vrai aussi que, à l’intérieur des couples, les exigences de fidélité et d’exclusivité continuent d’être prônées pour une majorité, avec peut-être une plus grande insistance chez les plus jeunes, le mariage a cessé d’être l’unique voie autorisée d’accès à la sexualité. Dans d’autres domaines, des évolutions sociétales notables ont contribué à atténuer le caractère accablant des sentiments de culpabilité. Au niveau judiciaire par exemple, les expertises de personnalité permettent aux juges et aux jurés d’appréhender de façon plus globale les motivations et les contraintes liées à une conduite délictueuse, et d’intégrer dans l’appréciation de la peine encourue de multiples paramètres qui éloignent les sentences de la simple application d’une peine en fonction du seul acte. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Honte et culpabilité : des liens complexes (2024) Auteurs : Patrick-Ange Raoult Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 22-27 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Affect ; Alcoolisme ; Approche psychodynamique ; Culpabilité ; Honte ; Infractions sexuelles ; Narcissisme ; Paraphilies ; Présentations de cas ; Psychanalyse ; Relations familiales ; Traumatisme psychologique ; Trouble du comportement sexuel compulsifRésumé : Culpabilité et honte imprègnent la vie psychique, dans des entrelacements complexes qui entrent en résonance. Des vignettes cliniques éclairent ces deux notions et permettent de distinguer atteintes narcissiques et transgressions de la loi intériorisée par le sujet.
La complexité des liens entre honte et culpabilité tient à l’intrication des registres convoqués. Ces deux « compagnons de route » nimbent la valse des affects. Si le sentiment de culpabilité s’appuie sur la notion de faute, celui de honte ouvre un vécu de passivation. La honte semble faire des plis et des replis dans le tissage de la vie psychique. Souvent ressentie comme une souffrance intime, elle peut s’avérer muette, se manifestant alors dans des actes ou des comportements auréolés d’angoisse. La culpabilité apparaît davantage comme une torture intérieure qui ne cède pas. L’une diffuse, l’autre persécute. Au travers de quelques exemples cliniques, nous allons tenter d’éclairer certains nouages entre ces affects.[...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : De la culpabilisation à la réparation (2024) Auteurs : Aurélien Graton Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 29-32 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adaptation sociale ; Comportement social ; Culpabilité ; Dépression ; Ethique ; Honte ; Psychologie ; Psychologie sociale ; Psychopathologie ; Régulation émotionnelle ; Relation socialeRésumé : Parfois délétère, la culpabilité présente aussi de nombreuses facettes permettant au sujet de se réguler. Émotion profondément humaine et socialement indispensable, elle peut notamment engendrer des comportements réparateurs.
Émotion désagréable, entravante, pression de la culture judéo-chrétienne… La culpabilité semble entachée de nombreux maux et est souvent vécue comme un poids à éliminer. Cette émotion est fréquente, intense, elle peut être ressentie plusieurs fois par jour, et les patients sont nombreux à rapporter ce sentiment dans le cabinet des praticiens : « Je me sens tout le temps coupable, que puis-je faire ? ». En conséquence, nombreux sont les ouvrages ou articles qui traitent de la nécessité de faire disparaître la culpabilité, avec des titres souvent évocateurs et définitifs : L’émotion qui tue (1), Se libérer de la culpabilité (2), Pour en finir avec la culpabilité (3)… À juste titre, car la culpabilité peut être une émotion délétère pour la santé mentale voire, lorsqu’elle s’installe de façon prolongée et sans raison apparente, un précurseur de la dépression. Cependant, la culpabilité est aussi une émotion fondamentalement utile aux interactions humaines, au développement des habiletés en société et plus largement à la régulation sociale. Les praticiens doivent alors distinguer chez les patients ce qui relève d’une culpabilité passagère, adaptée et utile ou d’un état permanent plus problématique de culpabilité, potentiellement comorbide d’autres traits psychopatologiques. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Les soignants à l'épreuve de la culpabilité (2024) Auteurs : Charlotte Perrin-Costantino Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 34-38 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attitude du personnel soignant ; Culpabilité ; Deuil (perte) ; Epuisement professionnel ; Ethique ; Groupes d'entraide ; Moi ; Mort ; Perte d'objet ; Santé au travail ; Souffrance psychique ; Travail (emploi) ; Vécu du soignantRésumé : Face au suicide d’un patient ou à des changements profonds d’organisation qui altèrent les valeurs et l'éthique du soin, les blessures de l’idéal soignant s’expriment par de la culpabilité. Des groupes de parole peuvent relancer la dynamique collective.
Le sentiment de culpabilité est un état psychique complexe que nous ne reprendrons pas en détail ici (voir aussi l’article de V. Kapsambélis, p. 18). Relevons cependant deux dimensions importantes pour notre propos : l’une concerne les rapports entre culpabilité et idéal, et l’autre les liens entre culpabilité et vécus de perte, ces deux dialectiques étant en réalité connexes. Cet état psychique douloureux résulte des mouvements d’un idéal du moi qui « fait montre d’une particulière sévérité. Il fait rage contre le moi, souvent de manière cruelle » (Freud, 1923, p. 253) particulièrement lorsqu’il se sent blessé. Le sentiment de culpabilité est ainsi souvent décrit comme « l’expression d’un jugement de condamnation du moi par son instance critique » (Bourdin, 2016).Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " Ce jour où je vous ai attaché... " (2024) Auteurs : Geneviève Hénault Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 40-43 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Agitation psychomotrice ; Aidants ; Contention physique ; Crise ; Culpabilité ; Honte ; Humanisation ; Isolement du patient ; Pratique professionnelle ; Psychiatrie ; Récits personnels ; Soins ; Traumatisme psychologique ; Vécu du soignant ; ViolenceMots-clés: Isolement thérapeutique Résumé : Face à un patient en crise psychique, pas simple pour le psychiatre de prendre la décision de médiquer, attacher, isoler… Il est alors pris dans une impasse, avec des sentiments violents, entre peur, gêne, honte, culpabilité… Témoignage.
Je ne vous avais jamais vu avant. Vous étiez hospitalisé depuis quelques jours, sans doute. Je ne me souviens plus bien. Après tout, je ne vous ai vu que deux fois.
Partie 1 : Décontention
Vous étiez enfermé en chambre de soins intensifs. C’est comme cela qu’on appelle maintenant les chambres d’isolement. Pour cacher un peu, par un autre mot, ce qui nous fait tous un peu (beaucoup) honte. Et même, on acronymise en « CSI », comme ça il n’y a même plus de mot. Intensive, la solitude l’est dans cette pièce à isoler ; l’angoisse aussi. Une chambre d’isolement intensif, plutôt. Vous étiez très angoissé : par les idées qui envahissaient votre pensée, des idées folles, de grandeur et de persécution. Vous étiez assailli d’idées délirantes qui vous coupaient en partie de la réalité, de celle que l’on partageait « nous autres » : les soignants.
Lorsque je suis entrée dans cette pièce qui vous maintenait à l’écart du monde, j’ai immédiatement retrouvé l’ambiance de « l’iso » : un épais matelas bleu posé au sol, une gourde molle perchée sur le rebord de fenêtre, des murs peints en blanc, une horloge digitale fixée au-dessus de la porte. Rien de plus. Je n’ai pas vu tout de suite que vous étiez attaché ; les sangles étaient comme pudiquement dissimulées par la couverture. Mais non, c’est parce qu’il faisait si froid. Les infirmiers m’avaient un peu briefée avant. Très vite, quelques mots de votre arrivée : psychose, épisode délirant, hallucinations, agitation, sous-sédation, agressivité, risque de fugue. L’équipe soignante s’accordait à dire que vous étiez apaisé.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Se défaire de la culpabilité avec les TCC (2024) Auteurs : Philippe Manesse Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 44-49 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Cognition ; Culpabilité ; Présentations de cas ; Psychothérapie ; Schéma ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)Mots-clés: Schéma précoce inadapté Résumé : Les outils de thérapie cognitive et comportementale sont très pertinents dans le traitement de la culpabilité excessive ou passagère. Un modèle en cinq étapes propose une restructuration des pensées automatiques de culpabilité.
La culpabilité est souvent présente de manière sous-jacente dans de nombreuses situations cliniques courantes. Elle intervient fréquemment comme un facteur aggravant, voire favorise la chronicisation des troubles. Il est donc nécessaire de la rechercher et d’y apporter des réponses adaptées. Dans cette perspective, les techniques de thérapie cognitive et comportementale (TCC) sont des stratégies de choix pour intervenir rapidement et de manière décisive.
La boucle « émotions, croyances, comportements »Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Responsabiliser l'entourage sans le culpabiliser (2024) Auteurs : Claudio Carneiro Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 50-55 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attitude du personnel soignant ; Culpabilité ; Enfant difficile ; Engagement parental ; Ethique ; Parents ; Pédopsychiatre ; Présentations de cas ; Processus psychothérapeutiques ; Relation thérapeutique ; Relations famille-professionnel de santé ; Relations parent-enfant ; Responsabilité ; Théorie des systèmes ; Thérapie familialeRésumé : Les parents qui consultent en pédopsychiatrie se sentent souvent « coupables » du symptôme de leur enfant. Pour les mobiliser dans la thérapie sans les culpabiliser, le clinicien systémique peut proposer une intervention intégrative : la connotation positive responsabilisante.
Appliquer les principes de l’approche systémique dans un contexte de pédopsychiatrie ne va pas de soi (1). En effet, lorsqu’ils consultent, les parents ne demandent pas une thérapie familiale mais une évaluation et/ou une prise en charge du patient désigné : l’enfant. Divers auteurs ont déjà souligné la nécessité de tenir compte des contextes pour éviter le risque de culpabiliser l’entourage du patient et de susciter ainsi des résistances au travail thérapeutique. Edith Tilmans (1987), notamment, insiste sur l’importance d’entendre les méta-messages que la famille adresse au thérapeute en fonction du lieu de consultation. En se tournant vers un centre de pédopsychiatrie, les parents signalent d’emblée au soignant qu’il est autorisé à s’occuper de l’enfant, mais pas trop de la famille ou des parents, du moins pas dans un premier temps. S’ils avaient souhaité une thérapie familiale, ils se seraient adressés à un centre spécialisé. Il existe donc un risque non négligeable de culpabilisation familiale à proposer de façon trop directe des séances familiales et/ou parentales. Les parents peuvent en effet penser que, pour le thérapeute, le problème ne réside pas chez l’enfant mais au sein de la famille, voire chez eux. [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " À cause de moi ma soeur est morte " (2024) Auteurs : Chloé Mollo ; Océane Boin ; Fanny Le Boulch ; Alice Titia Rizzi Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 56-61 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accompagnement thérapeutique ; Afghanistan ; Aidants ; Culpabilité ; Culture ; Emigrants et immigrants ; Entretien ; Ethnopsychiatrie ; Exilé ; Jeune adulte (19-24 ans) ; Loyauté ; Mineurs (âge) ; Présentations de cas ; Relations familiales ; Représentation sociale ; Souffrance psychiqueMots-clés: Individuel/collectif Résumé : Après un long et dangereux périple d’exil, Jamad, un jeune Afghan, est aux prises avec une forte culpabilité, qui entrave son avenir. Il a fui son pays lesté de multiples injonctions familiales, en lien avec son statut de fils aîné. Pour le soignant, accompagner ce patient nécessite de se décentrer de ses représentations.
Certains mots résonnent au creux de nos situations de soins, comme ceux du sociologue Smaïn Laacher (2023) : « L’exil c’est déposséder ce à quoi nous tenons le plus, nous n’habitons pas seulement un espace mais l’espace nous habite. L’absence d’un foyer oblige la vie à se fragmenter, perdre de l’unité, perdre du sens où la vie devient insensée ».
Chaque soin débute par une rencontre. Au fil du lien thérapeutique, nous allons découvrir l’histoire d’un jeune afghan, Jamad (1). Cette rencontre m’a ouvert à de multiples questionnements sur la diversité de l’autre et m’a fait prendre conscience du poids de la filiation masculin, pilier de la culture afghane. Que se passe-t-il lorsqu’un jeune homme qui fuit son pays, porté par l’espoir d’une génération, ou d’une famille entière ? Dans le pays d’accueil, comment peut-il apaiser ses blessures, alors même que sa culpabilité l’immobilise, l’isole, l’écrase et le maintient dans un long silence ?…Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Quand la culpabilité se juge au tribunal (2024) Auteurs : Pierre Charazac Type de document : Article Dans : Santé mentale (287, Avril 2024) Article en page(s) : p. 62-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier " La culpabilité ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attitude du personnel soignant ; Criminels ; Culpabilité ; Dépression ; Expertise ; Passage à l'acte ; Psychanalyse ; Psychiatrie ; Responsabilité légale ; SurMoiRésumé : Si, pour le juriste comme pour le psychanalyste, la culpabilité résulte d'un processus, le principe de sa contruction diffère sensiblement. Complexe, la situation d’expertise fait interagir deux inconscients mais aussi deux expériences du sentiment de culpabilité.
La justice pénale doit se prononcer sur la culpabilité d’une personne à partir de faits établis. Par ailleurs, l’appréciation de sa responsabilité sous-entend que l’on ne juge pas quelqu’un sur le seul critère de son acte. Il en va tout autrement du sentiment de culpabilité qui, pour Freud (1), ne tire pas son origine d’un acte mais d’une intention interdite qui demeure inconsciente, tout comme le besoin de punition à travers lequel celle-ci se manifeste.
Par conséquent, il est d’autant plus difficile à l’expert, psychologue ou psychiatre, d’estimer si une personne qui n’a pas su (ou pas pu) renoncer à ses pulsions agressives et les a suivies jusqu’au passage à l’acte, a ou non conscience de sa culpabilité. Nous allons tenter de cerner les principaux facteurs qui concourent à cette difficulté lorsque cette question est posée à l’expert au moment de sa déposition aux Assises ou en Cour criminelle (2). Car s’il ne lui appartient pas de se prononcer sur la culpabilité de l’accusé proprement dite, il n’est pas rare qu’il lui soit demandé si, au cours de l’examen, l’accusé lui a confié ce qu’il éprouvait l’égard de la victime.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Santé mentale. 287 (Avril 2024) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
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Titre : Isolement, contention : où en est-on ? (2024) Auteurs : Esther Touitou-Burckard ; Coralie Gandré ; Magali Coldefy ; Coralie Gandré Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 18-24 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Contention physique ; Enquêtes et questionnaires ; Etude comparative ; France ; Hôpitaux psychiatriques ; Isolement du patientRésumé : Une étude dresse un panorama inédit des populations concernées par les mesures d'isolement et de contention mécanique en psychiatrie. Elle pointe l'ampleur des variations du recours à ces pratiques entre les établissements.
L’isolement et la contention en psychiatrie constituent des pratiques de dernier recours destinées à répondre à des situations de crise. Elles ne doivent être mises en œuvre qu’à titre exceptionnel, pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour la personne hospitalisée ou autrui, après échec de mesures moins restrictives de liberté, de façon proportionnée et graduée, avec une durée limitée et sur la base d’arguments cliniques. En France, l’usage de ces mesures est autorisé uniquement dans le cadre d’hospitalisations complètes sans consentement, hors mesures d’urgence transitoires (12 heures maximum). Elles sont encadrées par des recommandations récentes de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé (HAS, 2017).Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " L'attacher au lit ? On essaie plutôt de l'attacher à nous ! " (2024) Auteurs : Jean-Paul Lanquetin ; Magali Coldefy ; Anaïs McCardell ; Frédéric Mougeot ; Yvonne Quenum ; Loïc Rohr ; Sébastien Saetta Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 27-33 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Atelier thérapeutique ; Attitude du personnel soignant ; Contention physique ; Équipe soignante ; Hôpitaux psychiatriques ; Infirmières et infirmiers ; Isolement du patient ; Recherche qualitative ; Soins psychiatriques ; Travail d'équipe ; Valeur ; Vie quotidienneMots-clés: Centre hospitalier Buech-Durance ; Centre hospitalier Valvert ; GHU Paris psychiatrie et neurosciences Résumé : Une disponibilité soignante, un solide collectif de travail, une libre circulation revendiquée, un choix d'activités important, une culture du soin spécifique : les résultats préliminaires de la recherche Plaid-Care mettent en évidence les éléments communs aux établissements de psychiatrie peu coercitifs. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Quand le passé éclaire le présent... (2024) Auteurs : Dominique Friard ; Jean-Paul Lanquetin Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 34-39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Contention physique ; Formation professionnelle ; France ; Histoire ; Infirmières et infirmiers ; Isolement du patient ; Pratique professionnelle ; Psychiatrie ; Soins psychiatriquesRésumé : Le temps long de l’histoire nous apprend que la coercition n’est pas une fatalité. Le chemin qui mène à la suppression de la contention et au moindre recours à l'isolement oblige le soignant à s'impliquer professionnellement et personnellement.
L’isolement et la contention mécanique comme moyen de maîtrise des malades agités et violents existent quasiment depuis l’origine du traitement des maladies mentales. L’histoire des pratiques soignantes n’étant plus aujourd’hui enseignée dans les formations initiales, il apparaît nécessaire de prendre un peu de recul pour nous décaler d’un présent qui justifie ces mesures coercitives d’un peu trop près.
L’histoire nous apprend que la coercition n’est pas une fatalité, que si de nombreuses équipes n’ont pas pu se passer de les imposer aux patients, d’autres, un peu moins nombreuses, il est vrai, ont su trouver des moyens, moins violents, de contenir la folie et ceux qui en subissaient le joug.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Un modèle pour prévenir la coercition (2024) Auteurs : Marie-Hélène Goulet Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 40-45 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Contention physique ; Culture organisationnelle ; Hôpitaux psychiatriques ; Isolement du patient ; Littérature de revue comme sujet ; Modèles de soins infirmiers ; Politique de santé ; Pratique professionnelle ; PréventionRésumé : Le Modèle de prévention de l’utilisation des mesures de contrôle en santé mentale met en évidence cinq cibles d'intervention spécifiques pour réduire l'isolement et la contention mécanique. Il promeut ainsi une approche de responsabilité partagée entre les acteurs de plusieurs systèmes.
Cet article examine l’état actuel des connaissances sur la prévention de la coercition formelle liée à l’isolement et la contention. De façon générale, les différentes législations permettent son utilisation « en dernier recours » lorsqu’une personne représente un danger pour elle-même ou pour autrui. Plusieurs revues systématiques ont mis en évidence les conséquences néfastes de ces mesures, tant pour les patients (risque de décès, réactivation de traumatismes, peur et honte…) que pour les soignants (blessures, dilemme éthique…). Malgré ces constats, plus de 37 % des personnes hospitalisées sans leur consentement en France ont fait l’objet d’une mise en isolement en 2022, soulignant un défi persistant dans ce domaine.
Le questionnement sur ces pratiques de contrainte a évolué. Il ne s’agit plus de se demander si elles sont ou non thérapeutiques, car les résultats probants vont dans le sens inverse. L’Organisation des Nations unies (ONU a même qualifié ces pratiques de forme contemporaine de torture, soulignant ainsi la nécessité d’une réflexion approfondie sur leur utilisation. Le débat actuel réside plutôt dans le questionnement nommé « l’impasse de Genève » : l’objectif visé doit-il être d’éliminer ou de réduire l’utilisation de ces mesures (voir aussi l’article de D. Friard, p. 34) ? Dans tous les cas, il existe une volonté d’en prévenir l’utilisation. Cette situation appelle à des actions concertées pour améliorer la prise en charge des personnes hospitalisées en psychiatrie et promouvoir des alternatives aux mesures d’isolement et de contention, en accord avec les principes de dignité et de respect des droits humains.
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Titre : De l'art d' "être avec" (2024) Auteurs : Olivier Laurini Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 46-51 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accueil ; Atelier théâtre ; Atelier thérapeutique ; Attitude du personnel soignant ; Confiance ; Contention physique ; Culture organisationnelle ; Hôpitaux psychiatriques ; Isolement du patient ; Prévention ; Recherche qualitative ; Soins psychiatriques ; ViolenceRésumé : En 2022, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté a pointé la qualité des soins et le respect des droits des patients au pôle de psychiatrie du Centre hospitalier du Chinonais. Un médecin, visiteur extérieur, relève trois axes fondamentaux qui soutiennent une politique de soins engagée dans la non contrainte. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Un espace digne de confiance... (2024) Auteurs : Marion Barthelemy ; Valérie Santerre Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 52-57 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adolescent ; Aménagement de l'espace ; Chambre de patient ; Espace transitionnel ; Hôpital de jour ; Présentations de cas ; Récits personnelsMots-clés: Fonction contenante Résumé : Au sein d’un hôpital de jour pour adolescents, des soignants ont mis en place une salle dédiée à la détente et l’apaisement. Coconstruit avec les patients, bien repéré et identifié, cet espace permet aux jeunes en état de tension psychique de se « rassembler ».
Cet article témoigne d’une aventure vécue en équipe avec les adolescents de l’Hôpital de jour (HDJ) Le Repaire (CH du Gers). Elle débute en 2020, en pleine crise sanitaire liée au covid-19. Jusque-là, les jeunes étaient accueillis à la clinique des adolescents, pour des hospitalisations complètes, de nuit ou en journée. Afin de minorer les risques de contagion, un espace dédié à l’accueil de jour a dû être créé, dans l’ancien logement de fonction du directeur d’établissement.
L’HDJ Le Repaire est une maison de deux étages. Au rez-de-chaussée, elle se compose d’un salon, d’une cuisine, et d’une pièce, transformée en bureau soignant, donnant accès à une terrasse. À l’étage, cinq chambres sont devenues des bureaux et une salle de bains fait fonction de salle de soin. L’ensemble a été partiellement restauré, ce qui oblige sans cesse l’équipe soignante à se réinterroger sur les espaces et leur entretien, afin de créer les meilleures conditions d’accueil des adolescents. In fine, ce lieu de soin, par ses contraintes intrinsèques, ses manques, ses empêchements parfois, est devenu un espace potentiel pour la rencontre, où la créativité est possible, avec les adolescents.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : "Nos portes restent ouvertes !..." (2024) Auteurs : Sarah Le Baron Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 58-62 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Agitation psychomotrice ; Attitude du personnel soignant ; Comportement fugueur ; Contention physique ; Équipe soignante ; Hôpitaux psychiatriques ; Isolement du patient ; Présentations de casMots-clés: Fonction contenante ; Service ouvert Résumé : Comment ne pas isoler, ni attacher ? Hospitalisé en soins sous contrainte, Martin, un jeune patient souffrant de schizophrénie, fugue sans cesse. L'équipe soignante parvient néanmoins à respecter son désir de liberté et à tisser un soin contenant.
Ce vendredi en fin d’après-midi, Muriel et Joëlle, infirmières, et Nicole, agent de services hospitaliers qualifiés (ASQH), se tiennent, disponibles, dans le bureau d’accueil infirmier avec des patients qui vont et viennent : Carmen, debout, soliloque, Youssef est assis et attend passivement l’heure du repas, David interroge Muriel sur son traitement. Minh, un peu sédatée, s’endort sur un fauteuil. On perçoit au loin la musique sur l’enceinte de Marco… Dans leur bureau, le médecin généraliste ausculte Didier et la psychiatre rencontre Dominique. Un petit moment paisible auquel succédera le rythme plus trépidant généré par le repas.
Une ambulance arrive, c’est « l’entrée » annoncée de Martin, un patient connu depuis quelques années. Une fois de plus, ses voisins se sont plaints. Cette fois, il s’est introduit chez eux en cassant la porte. Il voulait regarder la télé. La gendarmerie et les pompiers sont intervenus…
Martin vit seul dans une maison de famille extrêmement délabrée, au sein d’un minuscule hameau de trois bâtisses, loin de tout, en lisière de forêt et à flanc de montagne à 1 200 mètres d’altitude. Il est comme ça, Martin. Une pensée surgit, et il la suit sans envisager les conséquences. Parfois, des idées d’allure paranoïaque s’imposent à lui, il est persuadé qu’on lui veut du mal et que tout son environnement le persécute. Il aime bien s’échapper dans la nature, s’échapper tout court.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Tenir bon avec "l'ingérable" Mouaad (2024) Auteurs : Maxence Bras ; Alexandra Itrac-Alves ; Camille Cerruti ; Sébastien Saetta ; Loïc Rohr ; Jean-Paul Lanquetin Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 64-69 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accueil ; Attitude du personnel soignant ; Contention physique ; Équipe soignante ; Expérience professionnelle ; Hôpitaux psychiatriques ; Internement d'un malade mental ; Isolement du patient ; Présentations de cas ; Prise en charge personnalisée du patient ; Récits personnels ; Service hospitalier de psychiatrieMots-clés: Plaid-care ; Fonction contenante Résumé : Précédé par sa réputation de patient « dangereux », Mouaad arrive pour une prise en charge de six mois au CH Valvert. Les soignants de l’unité et au-delà, tout l'hôpital, mobilisés par cet accueil complexe, parviennent à déployer la contenance plutôt que la contention, la vigilance plutôt que la surveillance.
Les établissements français de psychiatrie se caractérisent par d’importantes disparités en matière de recours à l’isolement et à la contention (Coldefy, 2022). Ceux qui utilisent peu voire pas ces mesures suscitent fréquemment l’incrédulité, au point d’être « soupçonnés » d’accueillir des patients moins agités et de transférer les cas les plus complexes.
La recherche Plaid-Care (Saetta et al., 2023) (voir aussi l’article de S. Saetta et al., p. 26) (1), met au contraire en évidence que le moindre recours voire le non-recours à ces pratiques n’impliquent pas nécessairement un « tri » des patients et peut s’appliquer à des situations particulièrement complexes. Cet article, qui repose sur une collaboration entre des chercheurs de Plaid-Care (2) et une équipe de soins du Centre hospitalier Valvert, étaye ce constat par un retour d’expérience. L’objectif est double : soutenir que l’accueil constitue une pratique et une valeur forte de cet établissement et donner à voir le travail déployé par l’ensemble de l’hôpital dans l’accompagnement contenant d’un patient particulièrement difficile.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " J'ai envie de tout défoncer... " (2024) Auteurs : François Pytlak ; Bertrand Devaud Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 70-73 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Connaissances, attitudes et pratiques en santé ; Crise ; Dangerosité ; Équipe soignante ; Isolement du patient ; Passage à l'acte ; Présentations de cas ; Prévention primaire ; Récits personnels ; ViolenceRésumé : Albert, la quarantaine, souffre de troubles du comportement qui le font parfois « exploser ». Confrontés à un épisode de crise, les soignants font appel à l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic) pour désamorcer cette situation qui les déborde.
Début d’après-midi, en plein week-end, au Centre hospitalier Camille Claudel, le seul établissement public de santé mentale (EPSM) du département de la Charente (Nouvelle Aquitaine). Nous sommes dans le bureau de l’Équipe de prévention de l’isolement et de la contention (Epic), une unité transversale qui a pour objectif d’aider les soignants à « faire autrement » (voir aussi encadré p. 72). Notre première fonction est de renforcer les services hospitaliers dès l’apparition des premiers signes de tension pour prévenir la crise émotionnelle puis tout mettre en œuvre pour éviter d’en arriver à l’ultime recours : l’isolement et la contention sécuritaire.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Plaidoyer contre les soins " contraints et forcés " (2024) Auteurs : Stéphanie Wooley Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 74-78 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Connaissances, attitudes et pratiques en santé ; Contention physique ; Déshumanisation ; Droits de l'homme ; Droits des patients ; Efficacité ; Ethique ; Internement d'un malade mental ; Isolement du patient ; Pouvoir ; Récits personnelsRésumé : Au niveau international, de nombreuses organisations prônent depuis longtemps des pratiques de soin en psychiatrie fondées sur les droits humains. En France, les mouvements d’usagers dénoncent une approche qui reste encore trop souvent carcérale et culpabilisante.
Mon expérience de la contrainte en psychiatrie en tant qu’usagère et le souhait que plus personne ne traverse cela au nom du « soin » m’ont poussée à m’engager dans le « mouvement » pour l’amélioration du système de soins. Nos objectifs sont de mettre fin aux pratiques coercitives, de mieux connaître leurs impacts pour trouver d’autres approches face à la crise et à la « dangerosité » des patients, réelle ou perçue.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Moindre recours ou refus de la contention ? (2024) Auteurs : Dominique Friard Type de document : Article Dans : Santé mentale (286, Mars 2024) Article en page(s) : p. 80-87 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Citoyenneté ; Contention physique ; Contrôle ; Droits de l'homme ; Droits des patients ; Ethique ; Isolement du patient ; Pratique professionnelle ; Soins infirmiers en psychiatrieRésumé : Loin de faire l’unanimité, le moindre recours à l’isolement et à la contention, prescrit par des textes mouvants, s’impose peu dans des équipes en crise, qui étouffent sous les normes. Comment s’inspirer de celles qui contiennent sans contrainte ? Plaidoyer. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : "A ma place d'aide-soignante en psychiatrie..." (2024) Auteurs : Bernadette Gonguet Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 10-11 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Aides-soignants ; Confiance ; Infirmières et infirmiers ; Récits personnels ; Relation professionnelle ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Soins infirmiers en psychiatrie ; Travail d'équipeMots-clés: Partage de compétences ; Projet de soins partagés Résumé : Dynamique, jamais à court d’idées pour stimuler les patients de son unité, Stéphanie Bouloc, aide-soignante au CH Sainte-Marie, à Rodez, s’est formée tout au long de son parcours. Passionnée, elle est aujourd’hui une formidable ambassadrice d’un métier peu reconnu. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Intégrer un médiateur de santé pair... (2024) Auteurs : Carol Savaris ; Martine Anstett Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 14-17 Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Accueil ; Centre médico-psychologique (CMP) ; Équipe soignante ; Insertion professionnelle ; Médiateur ; Pair-aidance ; Pratique professionnelle ; Récits personnels ; Relation professionnelle ; Savoir expérientiel ; Travail d'équipeRésumé : Après deux expériences peu probantes, Martine, pair-aidante, s’intègre avec succès à l’équipe soignante d’un Centre médico-psychologique. Ses propositions et son regard « décalé » apportent de réels bénéfices aux usagers et aux soignants. Retour d’expérience. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : L’attachement, d’hier à aujourd’hui (2024) Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 22-28 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attachement (lien psychologique) ; Confiance ; Développement affectif ; Echelle d'évaluation ; ELABORATION PSYCHIQUE ; Modèles internes opérants (MIOs) ; Relations interpersonnelles ; Relations parent-enfant ; Théorie ; Transgénérationnel ; Trouble réactionnel de l'attachementRésumé : En se dégageant d'une vision déterministe, conceptualiser l’attachement comme une variable d’ajustement relationnel offre des perspectives différentes, beaucoup moins figées, sur le développement socio-affectif. Repères et évolutions théoriques.
En psychologie, le champ de l’attachement a largement dépassé le demi-siècle et connu des avancées significatives qui rendent le concept particulièrement éclairant en psychiatrie, mais pas seulement. En effet, l’attachement est universel et concerne tout un chacun. La qualité des liens affectifs est déterminante certes dans la petite enfance, mais elle reste centrale tout au long de la vie et quels que soient l’endroit dans le monde, la culture… Conçu par John Bowlby (1969) comme nécessaire à la survie, l’attachement demeure dans nos sociétés modernes un socle sur lequel le développement de la personne se fonde. Il nous rappelle à notre condition animale, dont l’organisation répond aux lois de la sélection naturelle. Car si nous sommes vivants, c’est grâce notamment à l’attachement. Ce lien permet à tout être humain d’être protégé contre les dangers, jusqu’à devenir soi-même capable de les éviter et d’assurer à son tour la sécurité de ses progénitures.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Clinique de l'attachement en psychiatrie (2024) Auteurs : Stéphanie Leclercq ; Audrey Pingaud ; Maud Favier ; Stéphanie Vanwalleghem Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 30-35 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attachement (lien psychologique) ; Epigénomique ; Facteurs de risque ; Pédopsychiatrie ; Processus psychothérapeutiques ; Psychopathologie ; Relation thérapeutique ; Relations parent-enfant ; Soins psychiatriques ; Théorie ; Théorie des systèmes ; Unités sanitaires mobiles ; Vécu du patientRésumé : Les traumatismes relationnels précoces laissent des empreintes indélébiles dans le développement affectif de l’individu, mais l’approche des modèles d’attachements multiples ouvre des perspectives en termes d'expériences correctrices.
Concept majeur de la seconde moitié du xxe siècle, la théorie de l’attachement, proposée en 1957 par le psychiatre américain John Bowlby, se situe à l’interface des connaissances de la psychanalyse, de l’éthologie et des sciences cognitives. Selon cette théorie, l’attachement serait un « besoin vital » dont l’objectif premier vise la protection de l’espèce. Si ce besoin se montre très présent dès la naissance, il n’en reste pas moins actif tout au long de la vie de l’individu, notamment lors des périodes de changements, vulnérabilités, maladies ou à l’occasion de pertes d’autonomie. En psychiatrie, les patients ont en commun un vécu de détresse et d’isolement dont les manifestations sont variables mais les mécanismes traumatiques en jeu bien souvent similaires. Par son aspect diachronique, cette théorie propose de fait un continuum entre clinique pédopsychiatrique et psychiatrique, et nous apporte un éclairage essentiel sur les processus en jeux dans la genèse de la psychopathologie et l’efficience des soins psychiques.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Attachement et neurosciences (2024) Auteurs : Milena Kostova Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 36-39 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attachement (lien psychologique) ; Comportement d'imitation ; Développement affectif ; Mentalisation ; Neurones miroirs ; Neurosciences ; Pratiques éducatives parentales ; Relations mère-enfant ; Stress ; Système nerveux ; Théorie de l'espritRésumé : Les neurosciences affectives et sociales permettent d’appréhender les bases cérébrales de l’attachement et de l’intersubjectivité parentale. Cette approche peut déboucher sur des interventions adaptées, guidées par des modèles neurocognitifs.
La qualité des relations précoces entre le nourrisson et sa mère, ou la figure principale qui lui prodigue les soins, a un impact significatif sur le développement de l’enfant et sur sa santé mentale tout au long de la vie. Selon la théorie de l’attachement (Bowlby, 1958), lorsque la mère perçoit, interprète et répond de façon adaptée aux signaux du bébé, et que ce pattern de communication interpersonnelle se répète de manière prévisible, le tout-petit construit progressivement un modèle interne de sécurité de la relation d’attachement. Ce modèle favorise à son tour l’exploration de l’environnement et les apprentissages et influence de façon durable le pattern des relations interpersonnelles à l’âge adulte.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Dépression périnatale et attachement au conjoint (2024) Auteurs : Stéphanie Vanwalleghem ; Anne-Sophie Deborde ; Aino Sirparanta ; Raphaële Miljkovitch ; Stéphanie Leclercq Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 40-44 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attachement (lien psychologique) ; Conjoints ; Dépression du postpartum ; Echelle d'évaluation ; Facteurs de risque ; Mères ; Modèles internes opérants (MIOs) ; Pères ; Régulation émotionnelle ; Relation amoureuseRésumé : La recherche montre que les mères qui ont une relation d’attachement insécure à leur conjoint sont plus à risque de développer une dépression périnatale et de présenter des difficultés de régulation émotionnelle.
La période périnatale, qui inclut la grossesse et l’année qui suit la naissance est un moment de vulnérabilité pour la santé psychique des femmes (Slomian et al., 2019). La dépression y est fréquente avec une prévalence estimée à 11,9 % (Woody et al., 2017), et plus spécifiquement à 17,7 % pendant la période postnatale (Hahn-Holbrook et al., 2018). Elle se caractérise généralement par une humeur déprimée, une perte d’intérêt ou de plaisir pour les activités, une perturbation du sommeil et de l’appétit, une perte d’énergie, un sentiment de culpabilité, une autodépréciation, des difficultés de concentration, une irritabilité, de l’anxiété et des pensées suicidaires (Slomian et al., 2019).
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Titre : " Je me sens délaissée..." (2024) Auteurs : Emmanuelle Raccah ; Stéphanie Vanwalleghem ; Raphaële Miljkovitch ; Stéphanie Leclercq ; Anne-Sophie Deborde Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 46-51 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Dépression du postpartum ; Echelle d'évaluation ; Mères ; Pères ; Processus psychothérapeutiques ; Récits personnels ; Relation amoureuse ; Relations parent-enfantRésumé : Marie, une jeune mère de 27 ans, souffre de dépression post-partum. Elle ne sent pas soutenue par son conjoint et juge sa mère trop intrusive. Grâce à l'entretien d'attachements multiples (AMMI), qui propose d'explorer les liens passés et actuels, elle amorce un processus thérapeutique en identifiant ses schémas relationnels et ses besoins.
En pratique clinique, prendre en compte l’attachement est essentiel, car il influence la manière dont les individus font face au stress, gèrent leurs émotions et établissent des relations interpersonnelles (Mikulincer et Shaver, 2019). De plus, l’insécurité d’attachement est un facteur prédisposant à la psychopathologie (Gazon, 2021).
À travers la prise en charge clinique d’une jeune mère suivie pour un épisode dépressif caractérisé en période périnatale, cet article vise à montrer la pertinence d’évaluer les modèles d’attachement avant de débuter une thérapie. Dans ce contexte, nous avons utilisé l’entretien d’attachements multiples, Attachement Multiple Model Interview (AMMI ; Miljkovitch, 2020). Il propose à la personne de décrire ses expériences avec chacune de ses figures d’attachement afin de mettre en regard ses différentes modalités relationnelles. Cet outil permet aussi de personnaliser les propositions thérapeutiques en travaillant avec le patient à la résolution de ses problèmes relationnels et émotionnels.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : L’attachement se transmet-il entre générations ? (2024) Auteurs : Aino Sirparanta ; Raphaële Miljkovitch Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 52-58 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adaptation sociale ; Attachement (lien psychologique) ; Confiance ; Développement affectif ; Echelle d'évaluation ; Littérature de revue comme sujet ; Méthodologie ; Relations parent-enfant ; TransgénérationnelRésumé : S'il existe une influence du parent sur l'enfant, il semble prématuré d'affirmer que celui-ci reproduit les mêmes stratégies d'attachement (en particulier comportementales). Un large champ de recherche reste à explorer.
Le bébé arrive au monde extrêmement vulnérable et ne peut survivre seul. En revanche, il est dès le début de sa vie équipé de comportements qui vont assurer la présence constante d’un individu susceptible de le protéger (Bowlby, 1969). Ce sont les comportements d’attachement, instinctifs, généralement dirigés vers une figure spécifique, qui incluent ceux de communication (pleurer, sourire…) et d’approche (s’approcher, s’agripper… ; Bowlby, 1969). Ces comportements seraient orientés vers un but spécifique, à savoir le rétablissement de la proximité avec la figure de soins (Bowlby, 1969) ou plus généralement, la « sécurité ressentie » (Sroufe et Waters, 1977). Ils contribueraient à la survie de l’individu et auraient donc une fonction biologique de protection (Bowlby, 1969) [...]Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Quels liens maintenir avec la personne âgée dépendante ? (2024) Auteurs : Michel Delage ; Laurence Martel Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 60-65 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attachement (lien psychologique) ; Conjoints ; Dépendance ; Entourage ; Régulation émotionnelle ; Relation amoureuse ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Relations familiales ; Relations famille-professionnel de santé ; Sollicitude ; Stimulation cognitive ; Sujet âgé ; Troubles de la cognitionRésumé : Chez l'âgé, lorsque les performances s'amenuisent et que des troubles cognitifs ou une maladie neurodégénérative s'installent, le besoin de rester lié s'intensifie. Comment comprendre et répondre à ses demandes d'interactions tardives ?
Tout être humain est par essence relationnel. La notion d’attachement se comprend dans cette nécessité d’être lié, à tout âge, à une ou des figures d’attachement, pour satisfaire trois besoins fondamentaux;:
– la nourriture affective;;
– la protection;
– le guidage;(c’est-à-dire être orienté dans le monde des valeurs, dans le bien et le mal, dans ce qui relève des limites à la liberté individuelle… ).
C’est ainsi qu’advient un plus ou moins grand sentiment de bien-être, une plus ou moins grande confiance en soi, dans les autres et le monde.
Mais l’attachement doit aussi être appréhendé de manière contextuelle. En effet, s’il naît dans le système dyadique que constituent les interactions précoces de l’enfant avec une figure de soin, il entre dans une logique combinatoire avec d’autres liens, au sein d’une appartenance à un ensemble de personnes qui constitue une famille. De plus, à l’âge adulte, l’individu s’autonomise et devient à son tour une possible figure d’attachement pour autrui dans un mouvement de réciprocité qui conduit notamment à l’éclosion de la tendresse au sein d’un couple.Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : " Est-ce que je vais devoir te porter ? " (2024) Auteurs : Fabien Coutant ; Emmanuelle Toussaint Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 66-71 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Attachement (lien psychologique) ; Attitude du personnel soignant ; Médiation thérapeutique ; Pédopsychiatrie ; Présentations de cas ; Prise en charge du mineur ; Protection de l'enfance ; Relation thérapeutique ; Savoir-être ; Souffrance psychique ; Troubles du comportementMots-clés: Fonction contenante ; Placement de l'enfant Résumé : Enfant placé, ballotté de familles d’accueil en foyers, défiant toute autorité, Charlie, 13 ans, est orienté vers le Centre médico-psychologique (CMP) pour des comportements violents. Sur le fil ténu d'une juste présence, un infirmier parvient à le sécuriser.
Les enfants suivis par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) (1) sont particulièrement vulnérables aux troubles psychiques, avec une prévalence supérieure aux groupes témoins (Toussaint et al, 2024). Ils présentent de multiples symptômes qui, souvent, reflètent en partie leurs expériences traumatiques précoces et conduisent à différents diagnostics comorbides (troubles du déficit attentionnel avec hyperactivité [TDAH], de l’attachement, du comportement, de l’humeur, anxiété…), et parfois aussi à une absence de diagnostic face à des manifestations non catégorisées dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5, APA, 2013).Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Renforcer la sécurité affective de Léa (2024) Auteurs : Miriam De Summa Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 72-78 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adulte ; Dépendance (psychologie) ; Gestion des émotions ; Modèles de soins infirmiers ; Peur ; Présentations de cas ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ; Thérapie intégrativeMots-clés: Thérapie des schémas ; Dépendance affective ; Peur de l'abandon Résumé : À 27 ans, Léa reste dépendante des autres sur le plan affectif. Par peur de l’abandon et du jugement, elle a tendance à taire ses émotions et ses désirs. Une thérapie des schémas, centrée sur ses besoins psychologiques fondamentaux, aide son moi « adulte » à sécuriser la « petite Léa ». Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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Titre : Déficience intellectuelle et comportements d’attachement (2024) Auteurs : Romina Rinaldi ; Caroline Kahwaji Type de document : Article Dans : Santé mentale (285, Février 2024) Article en page(s) : p. 80-85 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Troubles dans l'attachement ". Langues: Français Descripteurs : HE Vinci
Adulte ; Attachement (lien psychologique) ; Belgique ; Déficience intellectuelle ; Educateur spécialisé ; Gestion des émotions ; Personnes handicapées ; Recherche qualitative ; Relations entre professionnels de santé et patients ; Services de santé pour les personnes handicapéesRésumé : Comprendre les comporte-ments émotionnels des adultes avec déficience intellectuelle en institution à partir de la théorie de l'attachement met l’accent sur la nature dyadique intrinsèque des soins et sur la façon dont les relations interpersonnelles influencent leur qualité. Disponible en ligne : Non Exemplaires (1)
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