| Titre : | La malnutrition aiguë sévère : de la physiopathologie à la prise en charge (2024) |
| Auteurs : | Adrien Noel ; Fanny B. Morel ; Rachel Marion-Letellier |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Nutrition clinique et métabolisme (vol. 38, no. 1, March 2024) |
| Article en page(s) : | p. 2-10 |
| Note générale : | https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.11.003 |
| Langues: | Français |
| Résumé : | La dénutrition infantile est un enjeu de santé publique majeur et est responsable de 45 % des décès des enfants de moins de cinq ans. Dans le monde, en 2022, 45 millions d’enfants étaient en situation de malnutrition aiguë dont au moins 13,6 millions en situation de malnutrition aiguë sévère (MAS). Ces enfants sont exposés (i) à un risque de mortalité accrue, (ii) aux comorbidités associées telles que la diarrhée et (iii) à l’origine de troubles intellectuels et cognitifs à plus long terme chez les survivants. La MAS comprend l’émaciation sévère et le kwashiorkor. Son diagnostic est réalisé sur des critères anthropométriques et un examen clinique, et sa prise en charge recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) repose, entre autres, sur la consommation d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (ATPE) pour les enfants de la tranche d’âge 6–59 mois. Des recherches sont actuellement en cours pour améliorer le traitement de la MAS, réduire son coût et améliorer sa couverture. De plus, un intérêt croissant est porté à la prévention de la MAS, maintenant intégrée dans les recommandations de l’OMS, particulièrement au cours de la période des 1000 premiers jours de l’enfant. |
| Disponible en ligne : | Oui |
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