| Titre : | La chimie au service de la conservation des bois archéologiques. (2024) |
| Auteurs : | Gilles Chaumat, Auteur ; Amy Benadiba, Auteur ; Floriane Helias, Auteur ; Sophie Fierro-Mircovih, Auteur ; Henri Bernard-Maugiron, Auteur |
| Type de document : | Article |
| Dans : | actualité chimique (L') (495, Juin 2024) |
| Article en page(s) : | 24-28 |
| Langues: | Français |
| Mots-clés: | Conservation ; Patrimoine archéologique ; Bois gorgé d'eau ; Polyéthylène glycol ; PEG ; Lyophilisation |
| Résumé : | En raison de la nature particulière des bois archéologiques gorgés d'eau, il est nécessaire de procéder à des traitements spécifiques pour les conserver. En effet, ces objets organiques contiennent souvent plus de 50% massique d'eau : les parois du tissu cellulaire ont perdu pratiquement toute leur charge fibreuse cellulosique et restent donc très fragiles. De ce fait, les bois archéologiques dégradés ne peuvent pas supporter toute leur propre séchage à l'air libre. Le procédé de consolidation du bois est réalisé par immersion des bois dans des bains de polyéthylène glycol (PEG), suivi d'un séchage (lyophilisation ou séchage contrôlé) pour limiter les phénomènes d'effondrement cellulaire, tout en tapissant les parois cellulaires par une croûte de PEG solidifié. Ce procédé au PEG est mondialement considéré comme un traitement de référence par de nombreux ateliers de conservation. Il est illustré par trois exemples de collections archéologiques contenant du bois : la pirogue de Brison-Saint-Innocent (Savoie), les ex-voto gallo-romains de Dijon (Côte d'Or) et un bateau gallo-romain de Marseille (Bouches-du-Rhône). |
| Disponible en ligne : | Non |
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| Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| actualité chimique (L'). 495 (Juin 2024) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
