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Titre : | La plainte d'insomnie en psychiatrie (2024) |
Auteurs : | Isabelle Poirot |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé mentale (290, Septembre 2024) |
Article en page(s) : | p. 26-33 |
Note générale : | Cet article fait partie du dossier " Actualités du trouble insomnie ". |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Comorbidité ; Diagnostic ; Neurophysiologie ; Prise en charge du handicap mental ; Psychiatrie ; Psychométrie ; Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ; Troubles de la veille et du sommeil ; Troubles mentauxAutres descripteurs Nosologie ; Plainte |
Résumé : |
La plainte dinsomnie semble banale. Quel soignant ne la pas déjà entendu, lui conférant aussitôt un caractère normal, explicable, sans y prêter la moindre attention. Depuis plus de 40 ans, le combat est rude pour permettre une prise en soin de qualité, bâtie sur une démarche médicale et des traitements validés dont lefficacité nest plus à démontrer. En 2007, la Haute autorité de santé (HAS) a élaboré des recommandations pour la prise en charge de linsomnie chronique en médecine générale, hélas manifestement non appliquées. Cette non-considération concerne lensemble des soignants
et pourtant, presque 20 % de la population générale est touchée par linsomnie chronique (proportion variable selon la définition), dont 10 % présente des insomnies sévères. En santé mentale, les statistiques explosent, avec plus de 50 % de personnes concernées.
La plainte dinsomnie a longtemps été considérée comme un simple symptôme de pathologies psychiatriques ou somatiques. Sa prise en soins se résumait à une approche médicamenteuse ou psychothérapeutique, sa persistance étant déjà considérée comme un facteur pronostic négatif. Les études ont cependant montré que latteinte du sommeil nétait pas sans conséquences. Outre les dysfonctionnements diurnes liés directement à la plainte nocturne, comme la fatigue, la somnolence, les troubles de concentration et de la mémoire, et leurs impacts sur qualité de vie (sociale, familiale, professionnelle), la recherche a mis en évidence des conséquences cardio-vasculaires , de véritables facteurs de risque dapparition de la maladie mentale, daggravation ou de rechute, de potentiels risques suicidaires sans compter des questions sur le lien entre insomnie et troubles neurodégénératifs. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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