| Titre : | Dépistage de la surdité néonatale dans le cadre d´une exposition péri-natale aux aminoglycosides |
| Auteurs : | Mariem Karraz, Auteur ; Clément Lelong, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Woluwe-Saint-Lambert : Haute École Léonard de Vinci, 2024 |
| Format : | 65 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Audiologie |
| Descripteurs : |
HE Vinci Dépistage auditif du nouveau-né ; Ototoxicité ; synaptopathie cochléaireAutres descripteurs Audition neonatale ; Otoemission acoustique provoquee (oeap) |
| Résumé : |
Résumé : La surdité néonatale touche un à deux nouveau-nés sur 1000. Au vu de sa prévalence, un dépistage à base d’otoémissions acoustiques provoquées est effectué systématiquement, il est complété par des potentiels évoqués auditifs pour les patients à risque de surdité en communauté française de Belgique. Parmi ces risques, les aminoglycosides sont connus pour leur ototoxicité (Petersen & Rogers, 2015). Cette étude vise à évaluer la relation entre l’administration d’amikacine et la survenue de surdité néonatale, ainsi que l’intérêt des potentiels évoqués auditifs dans ce contexte.
Matériel et méthodes : Cette étude de cohorte monocentrique a inclus tous les nouveau-nés nés à l’hôpital Erasme entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2023. Une comparaison a été effectuée entre les nouveau-nés exposés à l’amikacine et ceux exposés à d’autres facteurs de risque. De plus, l'étude cherche à déterminer s'il existe une nécessité scientifique à la réalisation des potentiels évoqués auditifs chez les nouveau-nés exposés de manière périnatale aux aminoglycosides en complément des otoémissions acoustique. Résultats : Parmi les nouveau-nés, 11,5% présentent au moins un facteur de risque de surdité. Parmi eux, 46.64% ont reçu de l’amikacine en période postnatale. La prévalence de la surdité dans la population étudiée est de 4 sourds pour 1000 naissances. Deux cas de surdité ont été identifiés dans le groupe pour lequel l’amikacine était le seul facteur de risque. De plus, la sensibilité et la spécificité des otoémissions pour la détection de la surdité dans ce groupe sont respectivement de 0% et 98.7%. Conclusion : L’amikacine est le facteur de risque le plus prévalent. Bien qu’il soit correctement dosé et administré pendant moins de 10 jours, il peut entraîner une ototoxicité. Les otoémissions pourraient ne pas être suffisantes pour le dépistage de la surdité dans ces conditions. Il serait intéressant de réaliser une étude afin de savoir s’il existe des signes de synaptopathie cochléaire chez un nouveau-né exposé aux aminoglycosides |
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| Disponible en ligne : | Oui |
| Département du TFE : | Audiologie |
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