Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Suivi de la prise en charge scolaire et médicosociale des enfants inclus dans le registre des handicaps de lenfant de Guyane : entre théorie et réalité (2024) |
Auteurs : | A. Tosi ; B. Biche ; M. Delobel ; M. David ; C. Basurko ; C. Lican ; O. Sy ; Q. Wang ; L. Osei ; N. Elenga ; B. Diop ; F. Quet ; M. Nacher |
Type de document : | Article |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 72, n°5, Septembre 2024) |
Article en page(s) : | p. 208-216 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Autisme infantile ; Autiste adolescent ; Institutionnalisation ; Personnes handicapéesAutres descripteurs Psychiatrie medicosociale |
Résumé : |
Introduction
En France, pour bénéficier dune prise en charge médicosociale et éducative adaptée, les enfants ayant un trouble du spectre de lautisme doivent obtenir une orientation par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et que ces notifications soient appliquées. En Guyane, les inégalités sociales et territoriales de santé sont omniprésentes. Il nexiste pourtant aucune donnée sur la prise en charge des adolescents avec un trouble du spectre de lautisme en Guyane. Objectif et méthodologie Lobjectif du projet était de connaître le parcours scolaire et médicosocial des enfants inclus dans le registre des troubles du spectre de lautisme de Guyane depuis 2016 (qui vivaient en Guyane en 2016 et dont leur TSA avait été diagnostiqué avant leurs 8 ans) au moyen dune interview téléphonique et dun recueil de données à la MDPH. Résultats Nous avons inclus 52 jeunes âgés de 11 à 18 ans dont 40 familles jointes par téléphone. Les résultats obtenus à travers les variables recueillies montrent que, malgré un diagnostic posé avant 8 ans, seulement 29 jeunes (sur 47 renseignés) bénéficient dune prise en charge médicosociale et éducative coïncidente avec les préconisations de la Commission des droits et de lautonomie des personnes handicapées en cours (CDAPH). Parmi les 52 jeunes suivis, il y en avait au moins 9 soit 17,3 % qui ne recevaient aucune forme déducation. Trente et un jeunes bénéficiaient dune prise en charge médicosociale, sanitaire et/ou éducative au moment de lenquête contre 16 qui nen recevaient aucune, notamment parce quils étaient sur liste dattente, depuis 5 ans en moyenne. Par ailleurs, 34 % des familles interrogées disaient ne pas être satisfaites de la prise en charge globale promulguée à leur enfant, surtout du fait du manque de personnel. Conclusion En conclusion, il existe en Guyane un décalage important et mal vécu entre ce qui est recommandé aux parents pour la prise en charge de leur enfant adolescent et ce qui est en réalité possible. |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://login.ezproxy.vinci.be/login?url=https://www.em-premium.com/article/1683503 |