| Titre : | L’écoute de musiques familières en groupe, un traitement non pharmacologique ayant des effets sur l’adéquation de la communication verbale des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer (à un stade modéré) ? |
| Auteurs : | Manon Perat, Auteur ; Charlotte Vanderwaele, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Woluwe-Saint-Lambert : Haute École Léonard de Vinci, 2024 |
| Format : | 53 p. |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Logopédie |
| Descripteurs : |
HE Vinci Atelier musical ; COMMUNICATION DU DEMENT ; Etude d'observation ; Maladie d'Alzheimer |
| Résumé : | Bien que la maladie d'Alzheimer (MA) soit généralement associée à des troubles de la mémoire, des déficits de la communication verbale (CV) sont également présents. Des recherches ont souligné l'impact positif de la musique sur divers aspects psychologiques des patients atteints de MA, mais peu d'études se sont intéressées à ses effets sur la CV, et aucune ne semble avoir observé ses effets sur l’adéquation de la communication verbale (ACV). Face à ce constat, nous nous sommes demandée si « L’intervention musicale réceptive (IMR) en groupe a-t-elle des effets sur l’adéquation de la communication verbale de trois participantes atteintes de MA (stade modéré) ? ». Pour étudier cette question, nous avons réalisé quatre séances d’intervention musicale réceptive (IMR) en groupe, en utilisant des morceaux familiers aux participantes. L'ACV a été observée de manière qualitative à l'aide de la GECCO. Nos observations ont révélé une augmentation du pourcentage d'ACV ainsi qu'une plus grande diversité des actes verbaux utilisés au fil des séances. Cette évolution semble principalement être attribuée aux processus de réminiscence induits par l'écoute de musiques significatives, associées aux périodes dont les participantes se souviennent encore. Une deuxième hypothèse serait que l’IMR, en atténuant les déficits de la mémoire de travail, pourrait diminuer les digressions sur la cohérence du discours et faciliterait l'accès à des situations de communication souvent altérées dans la MA. Cependant, d'autres facteurs tels que l'utilisation d'un support visuel, l'adaptation par le thérapeute, la personnalité et l’état de la personne, l'expérience musicale et le degré de sévérité de la MA pourraient également avoir influencé nos résultats. Enfin, bien que notre étude ne puisse pas conclure quant à l'impact significatif de notre intervention sur l'ACV, elle offre des bases pour formuler de nouvelles hypothèses et orienter de futures recherches dans ce domaine. |
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| Disponible en ligne : | Oui |
| Département du TFE : | Logopédie |
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