| Titre : | Étude comparative de l’efficacité des algorithmes anti-larsen et leurs éventuelles influences sur la qualité sonore (2024) |
| Auteurs : | Hugo Thomas |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Cahiers de l'audition (Vol.37, n°2, Mars/avril 2024) |
| Article en page(s) : | p. 7-17 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Amplification auditive ; Gain prothétiqueAutres descripteurs Effet larsen ; Qualite de l'audition |
| Mots-clés: | HASQI v2 |
| Résumé : |
Contexte : La gestion du larsen est un phénomène fréquemment rencontré et primordial lors de
l’adaptation d’un appareillage. Pour le maîtriser, des algorithmes anti-larsen ont été développés et sont maintenant quotidiennement utilisés. Objectif : L’objectif était d’évaluer l’efficacité de différents algorithmes anti-larsen chez 3 fabricants et de mesurer leur éventuel impact sur la qualité sonore. Méthode : 40 oreilles ont été testées dans la même cabine audiométrique. Les mesures du gain stable additionnel statique, en couplage dôme ouvert, anti-larsen désactivé - enclenché au minimum/maximum, ont été obtenues à l’aide de la mesure in-vivo en direct. L’ordre de passage des aides auditives était aléatoire. Les mesures de qualité sonore ont été réalisées avec l’HASQI v2. Les enregistrements ont été effectués sur une oreille avec, comme fichier sonore, la 1ère liste de P. Combescure en voix d’homme, de femme et un morceau de trompette recueillis avec la sonde in-vivo. La mesure d’artéfacts (algorithme anti-larsen activé sans présence de larsen statique) a été effectuée au coupleur 2cc avec le même fichier sonore. Résultats : Cette étude a montré que l’efficacité des algorithmes anti-larsen variait en fonction des fabricants, des fréquences et des individus. Les résultats ont montré des gains stables additionnels statiques moyens de 15 dB chez Signia au « min » et 17 dB au « max » ; 13 dB chez Starkey en « Lent » et 15 dB en « Rapide » ; 2 dB chez Phonak en « Faible » et 5 dB en « Fort ». La mesure de qualité sonore lorsque l’anti-larsen est en activité permanente a montré chez les 3 fabricants, au minimum (P2), en voix d’homme et de femme une dégradation de qualité sonore de 10 à 20%. Pour la trompette cette dégradation était très importante, a minima de 40%. Lorsque l’anti-larsen était enclenché au maximum (P3), il y avait une légère dégradation en plus. La mesure d’artéfacts a montré peu de dégradation de la qualité sonore. Conclusion : L’algorithme anti-larsen permet d’augmenter nettement la plage d’adaptation disponible avant le risque de larsen. Cette augmentation est très variable d’un fabricant à l’autre et d’un individu à l’autre. La simple activation de ces algorithmes, sans risque de larsen, entraîne peu de dégradation de la qualité sonore. Cependant, lorsque ceux-ci sont en activité permanente (présence de larsen), la qualité sonore est dégradée |
| Disponible en ligne : | Oui |
| En ligne : | https://www.college-nat-audio.fr/sites/default/files/cahier_audition_pdf/CDA%202%202024.pdf |
Exemplaires (1)
| Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|
| Cahiers de l'audition. Vol.37, n°2 (Mars/avril 2024) | Périodique papier | Ixelles | Rez | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |
