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Titre : | Un modèle pour prévenir la coercition (2024) |
Auteurs : | Marie-Hélène Goulet |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé mentale (286, Mars 2024) |
Article en page(s) : | p. 40-45 |
Note générale : | Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Contention physique ; Culture organisationnelle ; Hôpitaux psychiatriques ; Isolement du patient ; Littérature de revue comme sujet ; Modèles de soins infirmiers ; Politique de santé ; Pratique professionnelle ; Prévention |
Résumé : |
Le Modèle de prévention de lutilisation des mesures de contrôle en santé mentale met en évidence cinq cibles d'intervention spécifiques pour réduire l'isolement et la contention mécanique. Il promeut ainsi une approche de responsabilité partagée entre les acteurs de plusieurs systèmes.
Cet article examine létat actuel des connaissances sur la prévention de la coercition formelle liée à lisolement et la contention. De façon générale, les différentes législations permettent son utilisation « en dernier recours » lorsquune personne représente un danger pour elle-même ou pour autrui. Plusieurs revues systématiques ont mis en évidence les conséquences néfastes de ces mesures, tant pour les patients (risque de décès, réactivation de traumatismes, peur et honte ) que pour les soignants (blessures, dilemme éthique ). Malgré ces constats, plus de 37 % des personnes hospitalisées sans leur consentement en France ont fait lobjet dune mise en isolement en 2022, soulignant un défi persistant dans ce domaine. Le questionnement sur ces pratiques de contrainte a évolué. Il ne sagit plus de se demander si elles sont ou non thérapeutiques, car les résultats probants vont dans le sens inverse. LOrganisation des Nations unies (ONU a même qualifié ces pratiques de forme contemporaine de torture, soulignant ainsi la nécessité dune réflexion approfondie sur leur utilisation. Le débat actuel réside plutôt dans le questionnement nommé « limpasse de Genève » : lobjectif visé doit-il être déliminer ou de réduire lutilisation de ces mesures (voir aussi larticle de D. Friard, p. 34) ? Dans tous les cas, il existe une volonté den prévenir lutilisation. Cette situation appelle à des actions concertées pour améliorer la prise en charge des personnes hospitalisées en psychiatrie et promouvoir des alternatives aux mesures disolement et de contention, en accord avec les principes de dignité et de respect des droits humains. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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