| Titre : | L’adaptation des textures des repas et collations dans le cadre du vieillissement cognitif chez la personne âgée et l’évaluation de l’impact sur l’état nutritionnel des résidents. |
| Auteurs : | Manon Mantia, Auteur ; Anne-Catherine Prud'homme, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Editeur : | Woluwe-Saint-Lambert : Haute École Léonard de Vinci, 2022 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | TFE - Diététique |
| Descripteurs : |
HE Vinci Aliment enrichi ; Malnutrition ; Personnel de santé ; Sujet âgé ; Texture alimentaire |
| Résumé : |
Introduction : La dénutrition a un impact important sur la qualité de vie et le pronostic vital de la personne âgée. Au sein de la résidence, les VII Voyes, de nombreux résidents souffrent d’un vieillissement cognitif difficile. Parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui sont à risque de dénutrition ou qui sont dénutris de par leur pathologie. Il est donc important de tout mettre en œuvre au niveau nutrition afin de prévenir ou de contrecarrer ce phénomène. De plus, avec l’âge, des problèmes de dentition ou de la dysphagie peuvent apparaître. L’adaptation des textures est donc essentielle. Toutefois, cela engendre des modifications au niveau gustatif, visuel, nutritionnel et donc présente un impact souvent négatif sur les prises alimentaires. Actuellement, aucun(e) diététicien(ne) n’est présent(e) régulièrement au sein de la maison de repos mais depuis des mois la résidence les VII Voyes souhaite évoluer au niveau de l’alimentaire. Ils ont donc fait appel à une stagiaire en diététique pour développer les parties qui sont de l’ordre d’un(e) diététicien(ne). De nombreuses choses sont déjà mises en place comme l’ajout d’une crème « enrichie », de Protifar (poudre de protéines) ou d’un complément nutritionnel oral pour contrecarrer la dénutrition, mais ils souhaitent la création de fiches techniques et l’ajout d’enrichissements au sein des préparations.
But : Améliorer l’état nutritionnel et prévenir le risque de dénutrition des personnes atteintes d’un vieillissement cognitif difficile au sein de la résidence les VII Voyes. Matériel et méthode : Nous avons utilisé du matériel de cuisine (robot cutter, Baby Cook, tamis, mixeur, etc.) ainsi que des agents texturants (Nutrisis Épaissir Plus, Crudimix, etc.) nécessaires à la réalisation des préparations. Pour varier la présentation des repas, des emporte-pièce et des moules à gâteau ont été utilisés. Cela permet également d’assurer une régularité des quantités servies du fait de la sensibilisation du personnel. Des produits naturels (huile de colza, poudre de lait entier, etc.) ont permis d’enrichir les préparations. Des fiches semi-quantitatives ont été créées et mises en place afin de récolter les ingestas sur trois jours. Les dépistages et diagnostics de dénutrition ont été réalisés selon l’outil utilisé au sein de la maison de repos qui est le MNA. De plus, les critères de la HAS ont été mis en parallèle afin de confirmer ce diagnostic. Pour finir, l’usage de logiciels comme Nubel Pro et Excel fut nécessaire pour réaliser ce travail. Résultats : Après l’intervention nutritionnelle, 75% des résidents (n = 32) de l’échantillon étaient à risque de dénutrition et 25% étaient dénutris au lieu de 37,5% initialement selon le MNA. La moyenne des ingestas est passée de 1574 +/- 307 kcal par jour à 1737 +/- 335 kcal par jour et concernant les apports moyens en protéines, ils sont passés de 48,9 +/- 11,0g à 53,9 +/- 12,6 g par jour. Sur deux mois, 78% (25/32) des résidents ont pris du poids (0 à 5,2 kg). Des fiches techniques pour les différentes textures ont été créées afin d’améliorer leur présentation et/ou d’enrichir les repas. Conclusion : Tous les résidents souffrant d’un vieillissement cognitif difficile devraient bénéficier d’une prise en charge nutritionnelle en raison de la prévalence du risque de dénutrition chez eux. L’adaptation des textures, l’enrichissements des préparations et la sensibilisation du personnel ont permis d’améliorer l’état nutritionnel de la majorité des résidents de l’échantillon. Cependant, pour certains, cela n’a pas été suffisant. La nécessité de disposer d’une diététicienne au sein des maisons de repos semble confirmée, surtout quand de nombreux résidents souffrent de troubles cognitifs |
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| Disponible en ligne : | Oui |
| Département du TFE : | Diététique |
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