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Titre : | Administration locale d'agents thérapeutiques en neurochirurgie pour le gioblastome (2023) |
Auteurs : | Johnny Duerinck ; Bart Neyns |
Type de document : | Article |
Dans : | Onco Hemato (Vol. 17, n° 6, novembre-décembre 2023) |
Article en page(s) : | p.16-22 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Administration locale ; Administration par voie topique ; Chirurgie générale ; Évaluation de médicament ; Glioblastome ; Immunothérapie ; Procédures de chirurgie par ultrasons ; Résistance aux substances ; Traitement médicamenteux ; Tumeurs du système nerveux |
Résumé : | « Les glioblastomes sont des tumeurs cérébrales redoutées en raison de leur résistance aux thérapies anticancéreuses conventionnelles. Le traitement standard consiste en une ablation chirurgicale maximale sûre (malheureusement, en raison de la nature infiltrante de ces tumeurs dans les tissus cérébraux environnants, il n’est pas possible d’éliminer toutes les cellules cancéreuses), suivie d’une radiochimiothérapie. Ce traitement offre un bénéfice de survie significatif, mais la grande majorité des patients développent déjà une récidive au cours des mois qui suivent, et il n’existe aucune thérapie offrant un bénéfice de survie avéré en cas de tumeur récidivante. L’immunothérapie (en particulier la thérapie par anticorps inhibiteurs de point de contrôle immunitaire [IPCI]) a fait ses preuves dans d’autres types de tumeurs et reste également prometteuse pour le glioblastome, même si quelques essais de phase III ont livré des résultats négatifs. La forte immunosuppression, l’hétérogénéité tumorale prononcée et la présence de la barrière hémato-encéphalique sont les principaux obstacles à l’identification d’une thérapie efficace pour cette tumeur agressive. L’administration locale d’IPCI, mais aussi de produits cellulaires, directement dans le tissu cérébral permet de maintenir la concentration locale des agents administrés à un niveau élevé, tandis que l’acte chirurgical au cours duquel ils sont administrés peut lui-même potentialiser la réponse immunitaire. L’administration néoadjuvante d’IPCI quelques semaines avant l’intervention chirurgicale peut rendre le micro-environnement tumoral plus réceptif à l’immunothérapie qui est alors administrée localement et/ou par voie systémique. En ayant recours à des ultrasons pulsés, la dose locale de médicaments qui, dans des circonstances normales, n’atteint pas le tissu cérébral après une administration systémique, peut être amenée à un niveau thérapeutique. De ce fait, la possibilité d’avoir recours à une chimiothérapie, qui était déjà considérée comme insuffisamment active, peut de nouveau être envisagée. Des essais cliniques portant sur l’administration néoadjuvante et locale d’IPCI et l’utilisation d’ultrasons pulsés débuteront prochainement. » |
Disponible en ligne : | Oui |
En ligne : | https://flipflashpages.uniflip.com/3//61981/1130348/pub/document.pdf#page=16 |