| Titre : | Les séjours de sevrage de la nutrition entérale. Expérience pratique en service de SMR (2023) |
| Auteurs : | Laïla Yazigi-Rivard |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Rééducation orthophonique (Vol. 61, n°296, Décembre 2023) |
| Article en page(s) : | p. 333-356 |
| Langues: | Français |
| Descripteurs : |
HE Vinci Gastrostomie ; Nutrition entérale ; Sevrage ; Troubles de l'alimentation et des conduites alimentaires de l'enfant |
| Résumé : |
Les Troubles Alimentaires Pédiatriques (TAP) touchent de plus en plus de nourrissons et d’enfants, parallèlement aux progrès de la chirurgie pédiatrique et de la médecine néonatale. Ils nécessitent parfois le maintien de la nutrition entérale alors même que les raisons médicales pour lesquelles elle avait été mise en place sont résolues. L’enjeu de leur prise en charge conditionne donc les possibilités de sevrage de cette nutrition artificielle. Il n’existe pas de consensus international pour le sevrage de la nutrition entérale en pédiatrie ; cependant, des recommandations françaises ont récemment été publiées.
Parmi l’arsenal thérapeutique, il peut être nécessaire de recourir à un séjour intensif de prise en charge des TAP en milieu hospitalier. Ce type de séjour avec une approche pluridisciplinaire et multimodèle a été particulièrement protocolisé à Graz en Autriche. En France, le Centre Pédiatrique des Côtes propose, à une moindre échelle, des séjours intensifs d’aide au sevrage de la nutrition entérale, depuis 2018. Ces séjours s’adressent en priorité aux patients en échec de sevrage de la nutrition entérale en ambulatoire, ou bien pour lesquels des difficultés particulières, familiales ou médicales, sont anticipées dans le cadre d’un projet de sevrage. Après un processus d’admission nécessitant l’aval de l’équipe médical référente de l’enfant, la prise en charge se déroule sur 5 à 6 semaines, elle est pluridisciplinaire et rythmée par des repas thérapeutiques standardisés. Les résultats, après 5 ans de recul, montrent un taux de sevrage complet de 51,5 % en fin de séjour, une diminution de la nutrition entérale dans 43 % des cas. Chez ces derniers patients, la nutrition entérale a cependant pu être sevrée dans la moitié des cas dans l’année qui a suivi le séjour. |
| Disponible en ligne : | Oui |
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