| Titre : | Quel est l’impact de la perte auditive sur les connaissances alimentaires ? Une étude comparative 177 entre malentendants, sourds et entendants francophones de 18 à 75 ans vivant en région Wallonie-Bruxelles |
| Auteurs : | Célia Lindholm, Auteur ; Antony Knott, Promoteur |
| Type de document : | Travail de fin d'études |
| Année de publication : | 2023 |
| Index. décimale : | TFE - Diététique |
| Mots-clés: | Belgique ; connaissance ; alimentation ; santé ; langue des signes ; supports audiovisuels ; étude comparative ; personnes malentendantes ; aliment ; politique nutritionnelle ; Langue des Signes Francophone Belge ; région Wallonie-Bruxelles |
| Résumé : |
Les personnes malentendantes et sourdes (PM-S) rencontrent des difficultés à s’intégrer parmi la société majoritairement entendante. Ce manque d’inclusion est principalement causé par le handicap sensoriel et les diverses barrières qui en découlent. La déficience auditive induit des difficultés de compréhension à la lecture, de développement de la parole, etc, provoquant une série d’impacts tels que l’incompréhension d’une conversation, d’un texte ou d’images, etc. Dès lors, nous nous sommes demandé si ce niveau d’audition n’exercerait pas également une influence sur les connaissances alimentaires.
Le but de ce travail est d’affirmer l’hypothèse que le niveau de l’audition allant dans le sens de la perte auditive aurait un impact négatif sur les connaissances alimentaires. En vue d’affirmer ou d’infirmer notre question de recherche, nous souhaitons dresser un état des lieux comparant les connaissances alimentaires des personnes malentendantes et sourdes vis-à-vis de celles des personnes entendantes (PE) de 18 à 75 ans vivant en région Wallonie-Bruxelles. Le travail a consisté en une étude de la littérature scientifique relative à la création d’un questionnaire correspondant aux besoins des personnes malentendantes et sourdes. Nous avons également analysé les spécificités de la Langue des Signes Francophone Belge et des moyens de communication pour interagir avec les PM-S, etc. Nous nous sommes renseignées sur les méthodes et les moyens de diffusion adéquats à la passation pour les appliquer à notre questionnaire. En vue de parvenir à affirmer notre hypothèse, nous avons élaboré deux questionnaires : l’un à destination des personnes malentendantes et sourdes, l’autre à destination des entendants afin de pouvoir réaliser des statistiques comparatives entre les deux populations. Nous avons été accompagnés d’une interprète pour traduire notre questionnaire sous forme de capsules vidéo. Nous avons utilisé du matériel et différents logiciels et plateformes tels que IMovieÒ, YouTubeÒ,etc pour rendre notre enquête la plus accessible au public malentendant et sourd. Les analyses comparatives se sont faites par les tests chi-carré sur le logiciel RcmdrÒ. Pour donner suite aux résultats, nous avons suggéré des pistes d’améliorations. Les résultats ont mis en parallèle les réponses de 41 personnes malentendantes, sourdes, et 98 personnes entendantes. Au sujet des 34 questions spécifiques aux denrées alimentaires, l’écart des sommes totalisant les bonnes réponses entre les deux échantillons est significatif. En ce qui concerne 7 questions relatives aux recommandations alimentaires et autre, l’écart des sommes totalisant les bonnes réponses entre les PM-S et les PE est également significatif. Les statistiques comparatives au sujet de l’alimentation tendent en défaveur des personnes malentendantes et sourdes. Par ailleurs, les résultats sont du même ordre pour le sentiment d’intégration dans la société, pour la compréhension d’informations audiovisuelles et textuelles, etc. En effet, comparé aux PM-S, les PE se sentent plus intégrées, comprennent mieux les informations. Dès lors, nous pouvons affirmer que les connaissances alimentaires sont influencées par le niveau d’audition, et ce négativement lorsqu’il tend vers la perte auditive. Bien que les personnes entendantes se démarquent par un ensemble de bonnes réponses plus élevées que celui des personnes malentendantes et sourdes, les résultats des PE ne sont pas à hauteur de nos attentes. En somme, non seulement les personnes malentendantes, sourdes ont besoin d’un apprentissage et/ou d’un éclaircissement au sujet de l’alimentation, mais les personnes entendantes semblent aussi en avoir besoin. Enfin, aucune littérature scientifique ne nous a permis de mettre nos résultats en parallèle avec une étude existante. |
| Disponible en ligne : | Oui |
| Lieu du stage : | Cabinet privé : rue de l’invasion 103, 1340 Ottignies |
| Département du TFE : | Diététique |
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